Gisbert Cuper - Jean-Paul Bignon - 1716-1-7
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 3379 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Gisbert Cuper |
RecipientRecipient of the correspondence. | Jean-Paul Bignon |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | January 7, 1716 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Deventer 52° 14' 57.37" N, 6° 10' 34.07" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Nicolas-Joseph Foucault, Giesote de Villecotrés |
LiteratureReference to literature. | Cuper 16971, Cuper 1743, LII, p. 340-3412 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | hoard, roman, naples |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://books.google.be/books?id=pvOSP92rfaoC&pg=PA341&dq=Mr.+le+consul+d%E2%80%99Angleterre,+mon+bon+et+grand+ami,+est+%C3%A0+pr%C3%A9sent+possesseur.&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjclbCdkLDkAhWL3KQKHQNGB-IQ6AEIMjAB#v=onepage&q=Mr.%20le%20consul%20d%E2%80%99Angleterre%2C%20mon%20bon%20et%20grand%20ami%2C%20est%20%C3%A0%20pr%C3%A9sent%20possesseur.&f=false |
-Lettre du 7 janvier 1716 (de Déventer) : « Le Père Giesote me mande diverses choses qui le touchent, et ce religieux est trop obligeant, pour ne pas faire incontinent tout ce qu’il demande. Il m’a envoyé un grand catalogue de médailles et médaillons qui ont été à lui et dont Mr. le consul d’Angleterre, mon bon et grand ami, est à présent possesseur. Je vous entretiendrai une autre fois de quelques-uns de ces beaux restes de l’Antiquité, et je ne doute nullement, que leur rareté ne vous surprenne ; quant à moi, je les admire, et je juge que la plupart en est digne d’être mis dans le cabinet d’un prince. N’avez-vous pas, Monsieur, reçu des nouvelles d’un grand trésor, qui s’est trouvé dans le Royaume de Naples, et qui était composé de médailles d’or des empereurs de Rome ? Nos gazettes nous l’on annoncé, et je souhaite de tout mon cœur d’en savoir des particularités, qui seront plutôt envoyées en France et à l’Académie, où il y a tant de beaux génies, qu’en ces quartiers, ou même à moi ; j’en prierai pourtant mes amis ; mais omnis morae sum impatiens, puisqu’il n’est pas possible que parmi une si grande quantité de médailles d’or, il n’y en ait de rares et d’extrêmement belles. J’ai trouvé bon de mettre dans le tome X et XI de l’Histoire critique, l’abrégé de mes Eléphants et de mes Gordiens, divisé par chapitres, et les éditions se régleront selon ce qu’en jugeront les savants, et principalement vous, qui êtes à leur tête. Je dois prendre à cette occasion la liberté de m’informer de vous, qui est président de l’Académie des inscriptions et des médailles. J’ai toujours cru que le roi vous avait déféré cet honneur, mais la lettre que Mr. Foucault m’a écrite au nom de cet illustre corps, m’en a fait douter, à moins qu’il n’y en ait deux » (Cuper 1743, LII, p. 340-341).