Jacob Spon - Claude Nicaise - 1678-7-22
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 8191 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Fonds français 9360, f° 212-213 |
AuthorAuthor of the document. | Jacob Spon |
RecipientRecipient of the correspondence. | Claude Nicaise |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | July 22, 1678 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Lyon 45° 45' 28.12" N, 4° 49' 55.24" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Charles Patin |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | book, local finds, dijon, roman, rarity, hoard, coin price, modern mint, caracalla, metal composition, decius, postumus, gordianus, trebonianus, maximius, julia aquilia, julia paula, soemias, balbinus, pupienus, hostilianus, aemilianus, salonina |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90652392/f217.item.r=9360%20correspondance.zoom |
-Lettre du 22 juillet 1678 (de Lyon) : « Je vous remercie de la peine que vous avez prise d’écrire à M. Chouet pour les lettres de M. Patin le Père. Le Fils n’a point fait de livre qui soit intitulé Scriptores minores rei nummariae. Vous voulez peut-être dire Nummi media et minimi forma Impp. Rom. C’est un in fo imprimé à Augsbourg. Si M. Chouet ne l’a pas je vous en ferez venir, & j’en ai même un à Bâle qu’on me doit envoyer » ; « M. Darepe vient de m’apprendre ce que vous lui écriviez touchant ces médailles qu’on a trouvées près de Dijon. Vous m’obligeriez fort de vous en informer plus ponctuellement. Savoir quelle quantité et poids il y en a, de quelle sorte et en remarque une douzaine. Il n’y a pas plus de sept ou huit moins que j’en achetai ici 55 marcs toutes de bas empire et de billon au poids. Je m’en suis défait presque de toutes (de copé et d’unes ?), mais à la monnaie on n’en voulait pas donner plus de 7 francs le marc. Il y avait pour huit à neuf francs d’argent au marc, mais elles donnent de la peine à nettoyer et à affiner. S’il y avait quantité de Postumus dans celles de Dijon, c’est-à-dire que l’aloi en fin très méchant & qu’à peine vaudra-t-il 4 ou 5 francs le marc, car les miennes n’avaient que très peu. Depuis Caracalla jusqu’à Trajanus Decius comme les miennes étaient, la plus grande partie de l’aloi est meilleur. Depuis Trajan Dèce Trébonien jusqu’à Postume, il est de beaucoup inférieur. Néanmoins de quelle sorte qu’elles soient, il faut remarquer s’il n’y en point des suivantes, dont les premières sont les plus rares, & s’il y en a quelque nombre considérable. Gordian Africain (extrêmement). Maximus (très rare mais jusqu’à la moitié si rare que Gord. Afr.). Aquilia Severa. Julia Paula. Iul. Soamias. Balbinus. Pupianus. Hostilianus. Aemilianus. Saloninus. Si on les veut vendre en bloc, pourvu que personne n’enchérisse, me ferai plaisir de m’en faire savoir le prix qu’on en demande. Je vous demande pardon de ma ( ?) et suis tout à vous. Spon » (Paris, BnF, Ms. Fr. 9360, f° 212-213).