Jean-Baptiste Du Bos - Nicolas Thoynard - 1700-10-23
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 10027 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms NAF 560, f° 324 |
AuthorAuthor of the document. | Jean-Baptiste Du Bos |
RecipientRecipient of the correspondence. | Nicolas Thoynard |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | October 23, 1700 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Turin 45° 4' 3.94" N, 7° 40' 56.96" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Jeanne-Baptiste d'Albert de Luynes |
LiteratureReference to literature. | Denis 1912, p. 113-114, Lettre 1091, Lombard 1913b, p. 50, Lettre 1142 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | roman, titus, agrippa, roman provincial, theft |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10090495x/f327.item.r=560%20thoynard.zoom |
-Lettre du 23 octobre 1700 (de Turin) : « J'ai vu beaucoup de médailles dont je ne vous dirai rien, remettant à mon retour de vous en faire voir les descriptions. Je vous parlerai seulement d'une qui est entre les mains du père Perier, minime à Lyon : ΑΥΤΟ. Τ. ΟΥΕCΠ. ΚΑΙC., la tête de Tite [Titus]. Au revers, BAC. ΑΓΡΙΠΠΑ ΕΥ. ΙΔ. et une victoire. La médaille est très entière et parfaitement lisible. La comtesse de Verrue est disparue sans qu'on sache où elle est allée. Elle a pris pour se dérober le temps du voyage que son Altesse était allée faire à Chambéry. Le bruit commun est qu'elle s'est retirée à Grenoble dans un couvent » (Paris, BnF, Ms NAF 560, f° 324; Denis 1912, p. 113-114, Lettre 109 ; Lombard 1913, p. 50, Lettre 114).
Remarque de Guy Meyer : Jeanne-Baptiste d'Albert de Luynes, comtesse de Verrue (1670-1736), maîtresse du duc Victor-Amédée II de Savoie s'était enfuie, en octobre 1700, en emportant une importante collection numismatique offerte par son amant dont les monnaies d'or, ou partie d'entre elles, fut achetée par Madame princesse douairière d'Orléans. J'ignore qui est le père Périer, je ne l'ai pas retrouvé parmi les numismates Lyonnais de cette époque. La réponse de Thoynard, datée du 10 août 1701, est publiée dans Denis 1912, p. 178, Lettre 156, avec ce résumé cryptique : « Il [Thoynard] s'engage à examiner une médaille de Titus dans la collection du P. Perier, minime ». (fr)