Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1760-5-2
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 11239 |
InstitutionName of Institution. | Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art |
InventoryInventory number. | Ms. 150, f° 192-193 |
AuthorAuthor of the document. | Joseph Pellerin |
RecipientRecipient of the correspondence. | Jean-François Séguier |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | May 2, 1760 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | François-Xavier de Bon de Saint-Hilaire, Elysée de Saint-Benoît |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | connoisseurship, exotic, samaritan, phoenician, punic, catalogue, rome, montpellier, catalogue, cabinet acquisitions, state of preservation |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 2 mai 1760 (de Paris) : « Je reçus hyer, Monsieur, la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 25 du mois passé et les feuilles que vous m’avez renvoyées. Vous trouverez avec celles-cy le commencement de la description que j’ai faite de mes médailles des rois d’Asie, et je vous enverrai l’autre partie quand vous m’aurez fait le renvoi de ces feuilles-ci. Vous me flattez toujours infiniment en me marquant que vous êtes content de la qualité des médailles et de mes notes. J’ambitionnerai toujours d’avoir votre approbation à juste titre, et je vous serai très obligé de continuer à me faire part de vos remarques pour mon instruction. Je vous avoue que depuis ma dernière lettre, je n’ai point travaillé à la description de mes médailles exotiques, la besogne étant plus longue et plus pénible que je ne l’aurais cru. Quand on n’a qu’une ou deux médailles samaritaines ou phéniciennes à décrire, on le fait volontiers, / [fol. 192v°] et sans peine, mais il n’en est plus de même lorsqu’il faut en décrire un grand nombre de suite qui sont éparses de côté et d’autre. Je tâcherai cependant d’achever cette entreprise du moment que vous le désirez. Je compte que vous aurez reçu à présent les médailles que je vous ai renvoyées par la voie de Mr Bouret. Il n’y a absolument rien qui me tente dans le catalogue des médailles de Mr de Gignon dont vous m’avez fait part, et autant que je puis me souvenir de la suite de grand bronze de feu Mr le président Bon que je vis à Montpellier il y a 12 à 13 ans, je n’y ai rien remarqué de bien rare et le plus grand nombre de ces médailles me parut d’une assez mauvaise qualité. Si les carmes de Montpellier donnent le catalogue de celles du P. Elisée, et que je puisse le voir, je jugerai si elles mériteront que je me mettre sur les rangs pour en faire l’acquisition. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 150, f° 192-193).