Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1730-6
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5082 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Fonds français 15186, f° 224 |
AuthorAuthor of the document. | Lancelot Favart |
RecipientRecipient of the correspondence. | Claude Picard Duvau |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | June 1730 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Reims 49° 15' 28.04" N, 4° 1' 54.95" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Nicolas Mahudel |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | roman, constantinus, state of preservation, alexander, trajan, honorius, maurice tiberius, exchange |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065155t/f236.item.r=15186.zoom |
-Lettre de juin 1730 (de Reims) : « J’ai reçu monsieur hier la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, et vous gronderais bien volontiers de ne pas trouver le Constantin aussi beau et aussi rare comme il est ; il est premièrement difficile de l’avoir mieux conservé, et je vous avoue ensuite que monsieur Mahudel s’est bien moqué de moi de vous l’avoir cédé pour votre Alexandre qui n’a rien de considérable que la grande conservation ; je sais bien que vous rendrez justice à ma médaille quand vous ferez réflexion à la magnificence de son revers ; à l’égard du Trajan mal conservé, je vous l’ai donné comme il est et vous pourrez voir la note que vous avez mis de côté du billet que vous avez fait avec moi. Je voudrais de tout mon cœur l’avoir en plus beau. J’ai reçu nouvelles des deux médailles d’or qu’on m’avait promis et dont j’ai eu l’honneur de vous parler, mais c’est seulement un Honorius de la grandeur de mon Constantin, et l’autre un Maurice qui n’est qu’un quinaire, c’est peu de choses de ces deux médailles que vous avez sans doute, et je ne crois / pas qu’il faille me donner beaucoup de mouvement pour les tirer des mains d’un moine qui s’imagine aussi quelque chose de vous ( ?). Je serai exactement ( ?) pour vous trouver quelque chose, et je compte beaucoup sur ce que vos allez faire venir du pays étranger. J’ai l’honneur d’être avec tout l’attachement possible monsieur votre très humble et très obéissant serviteur, Favart. PS : quand vous me ferez l’honneur de m’écrire comme nous sommes plusieurs de même nom dans le chapitre de Reims, ayez la bonté de mettre sur mes lettres : à … archidiacre et chanoine de l’église de Reims. ( ?) pour un de mes parents du même nom » (Paris, BnF, Manuscrits, fr. 15186, f° 224).