Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1731-7-5
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5116 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Fonds français 15186, f° 162-164 |
AuthorAuthor of the document. | Lancelot Favart |
RecipientRecipient of the correspondence. | Claude Picard Duvau |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | July 5, 1731 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Reims 49° 15' 28.04" N, 4° 1' 54.95" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Bernardo Sterbini, Jean-René de Longueil |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | price, galba, roman provincial, hadrian, geta, gordianus, drusus, priscus attalus, exchange, cornelia, constantius, marcus aurelius, trajan |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065155t/f172.item.r=15186.zoom |
-Lettre du 5 juillet 1731 (de Reims) : « Je ne sais mon cher Monsieur pourquoi je n’ai vu votre lettre du 1er de ce mois que le quatrième. Il faut qu’on ait manqué de la porter à la poste, sans cela elle serait arrivée ici le deuxième ; mais venons au fait : Monsieur Sterbini est un homme avec qui il n’y a pas moyen de traiter, et ses médailles sont d’un prix excessif. Il y en a deux qui plairaient beaucoup qui sont de Galba Hispania clumia ( ?) supplex et d’Hadrien cos. III, une chouette, un aigle et un paon, s’il veut me donner les deux pour 150 francs vous m’obligerez de les prendre pour moi ; c’est cent francs le Galba et cinquante l’Hadrien. Il me semble que c’est les bien payer, et je m’en rapporte à vous, et si vous passez mon estimation par l’ennui que vous voyez que l’on a, je vous prie que ce soit de peu de chose car je les mets à un grand prix. Le Géta ne me touche nullement d’abord qu’on eut douté de son mérite ; à l’égard du (Marsin ?) j’en ai trois très beaux et pour le Gordien, j’ai ce même revers dans le père et le fils qui sont deux belles médailles faisant la cinq et sixième de ces messieurs dans ma suite. Je vous félicite sur votre acquisition : le Drusus, le Priscus Attalus et le (Jehanne ?) sont médailles d’un grand mérite ; mais si vous me demandez mon avis, je ne me déferais pas de la Cornelia Supera quand même on vous donnerait le Constantius et la raison que vous trouverez ces trois médailles dans les cabinets de Paris, mais on sera obligé de venir voir chez vous la Cornelia Supera. Comment Monsieur le Président pourra-t-il laisser porter les médaillons pour l’Angleterre, si j’étais aussi riche que lui, je crois que je n’en aurais pas le courage, à moins que de la quantité qu’il en a déjà, il ne trouve que peu de choses chez Monsieur Sterbini pour ajouter à sa suite. Vous m’obligerez beaucoup de lui marquer l’envie extrême que j’ai de faire connaissance avec lui et de l’engager si c’est possible de passer par Reims pour aller en Angleterre ; cela le déroutera de fort peu de chemin, et j’aurai un vrai plaisir de lui faire boire du vin de Champagne. J’ai eu l’honneur de vous écrire avant-hier pour une mauvaise médaille d’or de Marc-Aurèle qui ne peut avoir audience parmi les beautés dont vous me faites la grâce de me parler. Et j’ai eu encore l’honneur de vous écrire ce matin ( ?) du prix des dames de Trajan. Je croirais volontiers que l’ami du P. (Dupineau) avait prit des lecçons de Mr Sterbini et j’en suis absolument détaché. Adieu mon cher Monsieur, mes compliments au moins à Galba et à Hadrien s’il n’y a pas moyen de les embrasser à Reims. Je suis avec tout l’attachement possible votre très humble et très obéissant serviteur. Favart. PS. Si M. Sterbini avait des médailles de grand bronze du Pape ( ?) vous m’obligerez de m’en prendre une, on les vend trente ( ?) à Rome et cela me dispenserais d’en demander une » (Paris, BnF, Manuscrits, fr. 15186, f° 162-164).