Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1731-9-28
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5129 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Fonds français 15186, f° 127 |
AuthorAuthor of the document. | Lancelot Favart |
RecipientRecipient of the correspondence. | Claude Picard Duvau |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | September 28, 1731 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Reims 49° 15' 28.04" N, 4° 1' 54.95" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Jean-René de Longueil |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | exchange, collection |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065155t/f138.item.r=15186.zoom |
-Lettre du 28 septembre 1731 (de Reims) : « J’ai vu, Monsieur, hier les médailles que vous m’avez fait la grâce de m’envoyer. Je vous avoue qu’elles sont fort belles et qu’elles m’ont fait beaucoup de plaisir ; je souhaite que celles que j’ai l’honneur de vous envoyer vous en donne autant, et je n’en doute pas, parce que vous en connaissez les mérites beaucoup mieux que moi ; j’irai la recommander moi-même afin d’être (sans défense ?) arrivée à bon port ; je souhaite de tout mon cœur, pour l’amour de vous, que mon curé de la frontière me procurera quelque chose qui puis vous faire plaisir ; je ne le perdrai pas de vues ; je compte d’autant plus sur lui qu’il est homme d’espoir et qu’il sait que je peux lui être de quelque utilité. De peur de voir durer dans mon cabinet une guerre domestique entre mon Jupiter et votre Hercule, ce qui est toujours à charge de ceux du second ordre, je me détache absolument de l’amitié que je lui portais au premier récit de votre lettre. Il est dangereux de loger de plus grand seigneur que soi. Cela n’empêche pas que je ne vous souhaite les médailles d’or de monsieur le président et je crois que vous aurez peu de concurrent à cause de la rareté de l’or ( ?) ; je vous avoue que si j’étais assez riche pour faire emplette de son grand bronze et de ses médaillons, je me porterais de tout mon cœur, mais mes facultés ne vont pas jusqu’à une aussi grande curiosité ; plaignez-moi je vous prie en l’inclination ( ?) toute entière, et je suis même persuadé que ( ????). Conservez-moi je vous prie, une part dans votre amitié, j’en fais un cas infini et j’ai l’honneur d’être avec tout l’attachement possible, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. Favart » (Paris, BnF, Manuscrits, fr. 15186, f° 127).