Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - Pierre Gassendi - 1633-7-24
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 10255 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Fonds français 12772, fol. 72 |
AuthorAuthor of the document. | Nicolas-Claude Fabri de Peiresc |
RecipientRecipient of the correspondence. | Pierre Gassendi |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | July 24, 1633 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Aix-en-Provence 43° 31' 47.42" N, 5° 26' 50.89" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | |
LiteratureReference to literature. | Tamizey de Larroque 1893 vol. 4, lettre LXIV, p. 333-3341 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | roman, postumus, alexander severus, gallienus, aemilianus, 30 tyrans, local finds, hoard, collection |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 24 juillet 1633 (d’Aix) : « J’ai commencé de voir les médailles de Mr du Chafaud et ai commencé par celle qu’il avait cotée Severus, dont la cote me semblait plus extraordinaire en ce siècle-là ; mais la pièce s’est trouvée de Postumus. J’ai après pris le gobelet qui n’était point coté que d’un nombre où j’ai trouvé deux légions remarquables en revers de Gallien, et d’autres jolies pièces, même deux Emiliens qui sont assez nets, et bien conservés, et qui ne sont pas communs. Je voulais continuer les autres gobelets, mais on me vient quérir pour dîner, afin de continuer la mortification d’à ce matin. En quoi j’éprouve la même répugnance interne de ces chevaux altérés ququels on laisse mouiller seulement la bride ou le museau, sans les laisser boire à pleine gorgée. Mais j’ai pourtant parcouru les cottes des gobelets de papier, et ai admiré de n’y voir quelque nombre de pièces des 30 tyrans, puisqu’il y en a tant de Gallien, de ceux qui ont été les plus voisins de son règne tant devant qu’après. Car je n’estime pas que puisqu’elles ont été si fraîchement déterrées, elles aient été maniées par gens du métier qui eussent pu effleurer ce qui était de plus rare. Ce sera l’entretien après dîner » (Paris, BnF, Fonds français 12772, fol. 72; Tamizey de Larroque 1893 vol. 4, lettre LXIV, p. 333-334).
References
- ^ Tamizey de Larroque, Philippe (1893), Lettres de Peiresc IV, lettres de Peiresc à Borrilly, à Bouchard et à Gassendi. Lettres de Gassendi à Peiresc (1626-1637), imprimerie nationale, Paris.