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| {{Correspondence | | {{Correspondence |
| |Institution=Paris, Bibliothèque nationale de France | | |Institution=Paris, Bibliothèque nationale de France |
| | |Inventory=Nouvelles acquisitions latines 389 : Correspondance numismatique d’André Morell d’Arnstatt, pendant les années 1702-1703, p. 1-2 |
| |Author=Andrew Fountaine | | |Author=Andrew Fountaine |
| |Recipient=Andreas Moreel | | |Recipient=Andreas Morell |
| |Correspondence date=1701/01/11 | | |Correspondence date=1701/01/11 |
| |Place=Vienna | | |Place=Vienna |
| |Coordinates=48.20835, 16.3725 | | |Coordinates=48.20835, 16.3725 |
| |Associated persons=Anton Günther von Schwarzburg-Arnstadt; Charles Patin; Luigi Ferdinando Marsigli | | |Associated persons=Anton Günther von Schwarzburg-Arnstadt; Charles Patin; Luigi Ferdinando Marsili |
| |Literature=Callataÿ 2015a, p. 303 | | |Literature=Callataÿ 2015a, p. 303; Burnett 2020b, p. 1590 |
| |Numismatic keyword=collection; Vienne; market; local finds; drawing; Juba; roman republican | | |Numismatic keyword=collection; Vienne; market; local finds; drawing; Juba; roman republican |
| |CorrespondenceLanguage=French | | |CorrespondenceLanguage=French |
| |Grand document=-Lettre du 11 jan. 1701 (de Vienne) :« Monsieur, Il y a ici si peu de choses, qui méritent votre connaissance, que si je n’avais pas peur de paraître incivil, je ne voudrais pas vous donner le trouble de cette lettre. Trois jours après mon arrivée ici j’allai chez le Nonce, Comte d’Avia, qui me reçût très honnêtement. Je lui donnai une de vos lettres, laquelle il lisait avec beaucoup de plaisir, et disait d’être prêt de vous assister à tout ce qu’il pourrait ; mais à présent presque toute sa collection est en Italie. Vienne est un lieu, où l’on trouve rarement des médailles curieuses ; de toutes que j’ai vu il n’y a qu’une que le Comte de Swartzbourg n’a pas ; elle est fort commune en argent, mais je ne me souviens pas de l’avoir jamais vue en or ; au moins elle n’est pas dans le Patin ; vous y verrez aussi quelque différence ; elle est entre les mains du Général Marsigli, qui la trouvait en Hongrie, et fort bien conservée : en voici le dessin, mais fort mal fait, quoique j’ai pris tout le soin possible. Je serai fort obligé ppur le dessin de trois médailles dans la suite d’argent du Comte de Swartzbourg, viz. Juba Fil. Clod. Macer, et Corn. Supera ; et s’il y a quelques autres qui soient fort rares. Voilà une des premières lettres que j’ai écrit en français, et j’espère, critique et savant comme vous êtes, que vous lui serez favorable. Enfin je suis déjà beaucoup obligé à Vous, pour votre honnêteté et vos présents ; et je crois que c’est mon devoir de dire à tout le monde que vous êtes un fort honnête et fort savant homme et que je suis avec sincérité, Monsieur, votre très obéissant et très obligé serviteur » (Paris, BnF, Manuscrits, Nouvelles acquisitions latines 389 : Correspondance numismatique d’André Morell d’Arnstatt, pendant les années 1702-1703, p. 1-2 [en ligne sur Gallica] ; Callataÿ 2015, p. 303). | | |Link=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52502592j/f9.image |
| | |Grand document=-Lettre du 11 jan. 1701 (de Vienne) :« Monsieur, Il y a ici si peu de choses, qui méritent votre connaissance, que si je n’avais pas peur de paraître incivil, je ne voudrais pas vous donner le trouble de cette lettre. Trois jours après mon arrivée ici j’allai chez le Nonce, Comte d’Avia, qui me reçût très honnêtement. Je lui donnai une de vos lettres, laquelle il lisait avec beaucoup de plaisir, et disait d’être prêt de vous assister à tout ce qu’il pourrait ; mais à présent presque toute sa collection est en Italie. Vienne est un lieu, où l’on trouve rarement des médailles curieuses ; de toutes que j’ai vu il n’y a qu’une que le Comte de Swartzbourg n’a pas ; elle est fort commune en argent, mais je ne me souviens pas de l’avoir jamais vue en or ; au moins elle n’est pas dans le Patin ; vous y verrez aussi quelque différence ; elle est entre les mains du Général Marsili, qui la trouvait en Hongrie, et fort bien conservée : en voici le dessin, mais fort mal fait, quoique j’ai pris tout le soin possible. Je serai fort obligé ppur le dessin de trois médailles dans la suite d’argent du Comte de Swartzbourg, viz. Juba Fil. Clod. Macer, et Corn. Supera ; et s’il y a quelques autres qui soient fort rares. Voilà une des premières lettres que j’ai écrit en français, et j’espère, critique et savant comme vous êtes, que vous lui serez favorable. Enfin je suis déjà beaucoup obligé à Vous, pour votre honnêteté et vos présents ; et je crois que c’est mon devoir de dire à tout le monde que vous êtes un fort honnête et fort savant homme et que je suis avec sincérité, Monsieur, votre très obéissant et très obligé serviteur » (Paris, BnF, Manuscrits, Nouvelles acquisitions latines 389 : Correspondance numismatique d’André Morell d’Arnstatt, pendant les années 1702-1703, p. 1-2 [en ligne sur Gallica] ; Callataÿ 2015, p. 303). |
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