Antoine Galland - À Pierre de Girardin - 1687-2-10

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Antoine Galland, Izmir

Antoine Galland - À Pierre de Girardin - 1687-2-10
FINA IDUnique ID of the page  5671
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits Fonds Français 7168, Girardin, Mémoires
AuthorAuthor of the document. Antoine Galland
RecipientRecipient of the correspondence. Pierre de Girardin
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . February 10, 1687
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Izmir 38° 24' 53.03" N, 27° 8' 36.28" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Louis XIV of France
LiteratureReference to literature. Abdel-Halim 1964, p. 170-171, n° LXIIIAbdel-Halim 1964
KeywordNumismatic Keywords  Market , Smyrne
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du (10 Février 1687 (de Smyrne) : « Je lui dis là-dessus que j’aurais l’honneur d’en écrire à V. E., que cependant dans la commission dont j’étais honoré étant nécessaire d’entretenir amitié avec tout le monde parce que l’on pouvait contribuer à la satisfaction que l’on attendait de ma diligence à la Cour pour l’enrichissement du Cabinet de sa Majesté il ne devait pas trouver mauvais que je continuasse à vivre avec Mr le consul de Hollande de la manière dont j’avais vécu depuis mon arrivée en cette ville … Je suis persuadé que V. E. est trop éclairée pour avoir envie que Mr le consul étendit à moi l’ordre qu’Elle lui a envoyé. L’amitié que j’ai avec Mr le consul de Hollande est une amitié de 8 ou de 10 ans qui est fondée sur plusieurs sortes de curiosités, celle des médailles en est une, auxquelles il s’occupe aux moments que les devoirs de sa charge lui donnent quelque relâche. Je ne m’entretiens avec lui que de ces sortes de choses, lorsque j’ai l’honneur de le voir quelquefois, et c’est pour moi une grande consolation dans un pays où il y a si peu d’entretien conforme à mon inclination outre l’avantage que je puis tirer de sa connaissance pour me bien acquitter de mon devoir et de mon emploi. Mr le consul de Hollande sait que je vois des marchands de sa nation qui sont mal avec lui, il ne le trouve pas mauvais sachant que je le fais dans le dessein d’acheter de leurs médailles, comme j’en ai acheté d’eux de fort curieuses » (Paris, Bnf, Manuscrits Fonds Français 7168, Girardin, Mémoires ; Abdel Halim p. 170-171, n° LXIII).