Antoine Galland - Claude Nicaise - 1700-2-12: Difference between revisions

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|Inventory=Ms. Fonds Français 9362, correspondance de l’Abbé Nicaise, f° 179-180
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|Literature=Goltzius 1566; Orsini 1577; Dubos 1695; Galland 1696; Cuper 1697; Foy-Vaillant 1703; Spanheim 1706; Abdel-Halim 1964, p. 280-283, n° CXVI
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|Numismatic keyword=roman republican; book; collection numbers; ptolemy x; egypt; ptolemies
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|Grand document=-Lettre du 12 févr. 1700 (de Paris) : « M. Vaillant, puisque vous me demandez de ses nouvelles, est dans une santé parfaite, et nous dînames hier ensemble chez un gentilhomme suédois curieux de médailles. Il travaille avec autant d’application que d’assiduité à l’explication des médailles consulaires. Vous savez que Goltzius a donné ces médailles seulement par rapport aux Fastes, et Fulvius Ursinus par rapport aux Familles, et que ni l’un ni l’autre, ils n’ont rien dit des médailles en particulier. C’est à quoi il s’applique présentement. Il m’a chargé de vous faire ses compliments. Pour ce qui me regarde, la vente des livres de M. Boucot m’a donné de l’occupation tout le temps qu’elle a duré de même que la recherche des médailles pour l’augmentation du cabinet de M. Foucault, laquelle continue de m’en donner. Je lui en ai acquis plus de six cents propres à toutes les suites dont son cabinet est composé, et nous sommes en marché de plus de cent autres d’argent, tant impériales que consulaires. S’il fait cette acquisition, sa suite d’argent impériale sera de plus de 2600 médailles » ; « Je n’ai vu M. Baudelot qu’une seule fois en passant de ce dernier voyage. C’a été chez M. l’Abbé Giraud, où il vint dans le temps que j’y étais. Il est toujours entêté de son Flûteur, et persuadé qu’il a fait le plus bel ouvrage du monde. Il a su que M. Spanheim par honnêteté en a dit du bien à Madame. Il a été l’en remercier. Jugez si M. Spanheim n’aura pas ri en lui-même du compliment. J’apprends que M. Spanheim va nous donner une nouvelle édition de son ouvrage De usu numismatum augmentée de nouvelles dissertations, de même qu’une ample dissertation en […] touchant la fête de Bacchus. Je fais une grande estime de toutes les productions de son esprit ; […] il me semble qu’il faut perdre haleine trop souvent en le suivant, pour trouver quelque chose qui arrête. Je ne sais rien de M. Toinard (Thoynard). Je ne l’ai vu qu’une fois à la bibliothèque du roi où nous n’avons pas eu grand entretien ensemble. Je ne crois pas que M. Dubos s’occupe à autre chose qu’à se divertir à l’opéra, et avec ceux qui s’en mêlent. Touchant à l’Histoire des quatre Gordiens, il ne paraît pas qu’il songe plus à répondre à M. Cuper qu’à ma lettre. Je crois que M. de Lompré s’était chargé de la fatigue sur ce qui me regarde, puisqu’il m’a dit qu’il avait une Réponse toute prête de sa composition, qu’il ne faisait pas imprimer pour de certaines considérations. Je lui dis qu’aucune considération ne devait l’empêcher de soutenir la vérité s’il croyait l’avoir de son côté » (Paris, BnF, Man. Fonds Français 9362, correspondance de l’Abbé Nicaise, f° 179-180 ; Abdel Halim p. 280-283, n° CXVI).
|Grand document=-Lettre du 12 févr. 1700 (de Paris) : « M. Vaillant, puisque vous me demandez de ses nouvelles, est dans une santé parfaite, et nous dînames hier ensemble chez un gentilhomme suédois curieux de médailles. Il travaille avec autant d’application que d’assiduité à l’explication des médailles consulaires. Vous savez que Goltzius a donné ces médailles seulement par rapport aux Fastes, et Fulvius Ursinus par rapport aux Familles, et que ni l’un ni l’autre, ils n’ont rien dit des médailles en particulier. C’est à quoi il s’applique présentement. Il m’a chargé de vous faire ses compliments. Pour ce qui me regarde, la vente des livres de M. Boucot m’a donné de l’occupation tout le temps qu’elle a duré de même que la recherche des médailles pour l’augmentation du cabinet de M. Foucault, laquelle continue de m’en donner. Je lui en ai acquis plus de six cents propres à toutes les suites dont son cabinet est composé, et nous sommes en marché de plus de cent autres d’argent, tant impériales que consulaires. S’il fait cette acquisition, sa suite d’argent impériale sera de plus de 2600 médailles » ; « Je n’ai vu M. Baudelot qu’une seule fois en passant de ce dernier voyage. C’a été chez M. l’Abbé Giraud, où il vint dans le temps que j’y étais. Il est toujours entêté de son Flûteur, et persuadé qu’il a fait le plus bel ouvrage du monde. Il a su que M. Spanheim par honnêteté en a dit du bien à Madame. Il a été l’en remercier. Jugez si M. Spanheim n’aura pas ri en lui-même du compliment. J’apprends que M. Spanheim va nous donner une nouvelle édition de son ouvrage De usu numismatum augmentée de nouvelles dissertations, de même qu’une ample dissertation en […] touchant la fête de Bacchus. Je fais une grande estime de toutes les productions de son esprit ; […] il me semble qu’il faut perdre haleine trop souvent en le suivant, pour trouver quelque chose qui arrête. Je ne sais rien de M. Toinard (Thoynard). Je ne l’ai vu qu’une fois à la bibliothèque du roi où nous n’avons pas eu grand entretien ensemble. Je ne crois pas que M. Dubos s’occupe à autre chose qu’à se divertir à l’opéra, et avec ceux qui s’en mêlent. Touchant à l’Histoire des quatre Gordiens, il ne paraît pas qu’il songe plus à répondre à M. Cuper qu’à ma lettre. Je crois que M. de Lompré s’était chargé de la fatigue sur ce qui me regarde, puisqu’il m’a dit qu’il avait une Réponse toute prête de sa composition, qu’il ne faisait pas imprimer pour de certaines considérations. Je lui dis qu’aucune considération ne devait l’empêcher de soutenir la vérité s’il croyait l’avoir de son côté » (Paris, BnF, Man. Fonds Français 9362, correspondance de l’Abbé Nicaise, f° 179-180 ; Abdel Halim p. 280-283, n° CXVI).
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Antoine Galland, Paris

Antoine Galland - Claude Nicaise - 1700-2-12
FINA IDUnique ID of the page  5732
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 9362, correspondance de l’Abbé Nicaise, f° 179-180
AuthorAuthor of the document. Antoine Galland
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Nicaise
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . February 12, 1700
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jean Foy-Vaillant, Hubert Goltzius, Fulvio Orsini, Nicolas-Joseph Foucault, Charles-César Baudelot de Dairval, Ezechiel Spanheim, Jean-Baptiste Du Bos, Nicolas Thoynard
LiteratureReference to literature. Goltzius 1566Goltzius 1566, Orsini 1577Orsini 1577, Du Bos 1695Du Bos 1695, Galland 1696Galland 1696, Cuper 1697Cuper 1697, Foy-Vaillant 1703Foy-Vaillant 1703, Spanheim 1706Spanheim 1706, Abdel-Halim 1964, p. 280-283, n° CXVIAbdel-Halim 1964
KeywordNumismatic Keywords  Roman Republican , Book , Collection Numbers , Ptolemy X , Egypt , Ptolemies
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 12 févr. 1700 (de Paris) : « M. Vaillant, puisque vous me demandez de ses nouvelles, est dans une santé parfaite, et nous dînames hier ensemble chez un gentilhomme suédois curieux de médailles. Il travaille avec autant d’application que d’assiduité à l’explication des médailles consulaires. Vous savez que Goltzius a donné ces médailles seulement par rapport aux Fastes, et Fulvius Ursinus par rapport aux Familles, et que ni l’un ni l’autre, ils n’ont rien dit des médailles en particulier. C’est à quoi il s’applique présentement. Il m’a chargé de vous faire ses compliments. Pour ce qui me regarde, la vente des livres de M. Boucot m’a donné de l’occupation tout le temps qu’elle a duré de même que la recherche des médailles pour l’augmentation du cabinet de M. Foucault, laquelle continue de m’en donner. Je lui en ai acquis plus de six cents propres à toutes les suites dont son cabinet est composé, et nous sommes en marché de plus de cent autres d’argent, tant impériales que consulaires. S’il fait cette acquisition, sa suite d’argent impériale sera de plus de 2600 médailles » ; « Je n’ai vu M. Baudelot qu’une seule fois en passant de ce dernier voyage. C’a été chez M. l’Abbé Giraud, où il vint dans le temps que j’y étais. Il est toujours entêté de son Flûteur, et persuadé qu’il a fait le plus bel ouvrage du monde. Il a su que M. Spanheim par honnêteté en a dit du bien à Madame. Il a été l’en remercier. Jugez si M. Spanheim n’aura pas ri en lui-même du compliment. J’apprends que M. Spanheim va nous donner une nouvelle édition de son ouvrage De usu numismatum augmentée de nouvelles dissertations, de même qu’une ample dissertation en […] touchant la fête de Bacchus. Je fais une grande estime de toutes les productions de son esprit ; […] il me semble qu’il faut perdre haleine trop souvent en le suivant, pour trouver quelque chose qui arrête. Je ne sais rien de M. Toinard (Thoynard). Je ne l’ai vu qu’une fois à la bibliothèque du roi où nous n’avons pas eu grand entretien ensemble. Je ne crois pas que M. Dubos s’occupe à autre chose qu’à se divertir à l’opéra, et avec ceux qui s’en mêlent. Touchant à l’Histoire des quatre Gordiens, il ne paraît pas qu’il songe plus à répondre à M. Cuper qu’à ma lettre. Je crois que M. de Lompré s’était chargé de la fatigue sur ce qui me regarde, puisqu’il m’a dit qu’il avait une Réponse toute prête de sa composition, qu’il ne faisait pas imprimer pour de certaines considérations. Je lui dis qu’aucune considération ne devait l’empêcher de soutenir la vérité s’il croyait l’avoir de son côté » (Paris, BnF, Man. Fonds Français 9362, correspondance de l’Abbé Nicaise, f° 179-180 ; Abdel Halim p. 280-283, n° CXVI).