Antoine Galland - Gisbert Cuper - 1701-7-6

From Fina Wiki
Revision as of 11:05, 4 January 2020 by FDeCallatay (talk | contribs)


Antoine Galland, Caen

Antoine Galland - Gisbert Cuper - 1701-7-6
FINA IDUnique ID of the page  5516
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Antoine Galland
RecipientRecipient of the correspondence. Gisbert Cuper
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 6, 1701
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Caen 49° 10' 58.08" N, 0° 22' 8.69" W
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Nicolas-Joseph Foucault, Jean Foy-Vaillant, Claude Nicaise, Jean Hardouin, Jean-Georges de Ballonfeaux
LiteratureReference to literature. Hardouin 1700Hardouin 1700, Cuper 1719Cuper 1719, Abdel Halim 1964, p. 400-402, n° CLXVIAbdel Halim 1964
KeywordNumismatic Keywords  Elagabalus , Roman Provincial , Tiberius , Roman , Elephant , Book , Dissertation , Amandus , Hoard , Local Finds , Caracalla , Gratianus , Constantinus , Duplicates , Greek , Exchange , Postage
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
Map
Loading map...
You can move or zoom the map to explore other correspondence!
Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 6 juillet 1701 (de Caen) : [médailles achetées par Foucault à Jean Foy-Vaillant, explications d’une médaille grecque d’Elagabale, remarques sur une médaille de Tibère portant la légende IMP.VNIC.] « Votre dissertation des Eléphants étant achevée, il y a lieu d’espérer que vous en ferez bientôt un présent au public. Mons. Foucault est bien fâché de ce qu’il ne s’est rien trouvé de meilleur dans son cabinet que ce qu’il vous a envoyé pour mériter davantage l’honneur que vous lui voulez faire. Pour moi, je ne mérite nullement l’honneur d’y être nommé, et c’est une grâce purement gratuite dont vous m’honorez. Depuis Pâques, j’ai été obligé de faire quelque interruption sur le travail du Selecta, pour écrire une lettre à M. l’Abbé Nicaise touchant la découverte d’une médaille d’Amandus, qui s’est trouvée unique entre six à sept cents médailles du Bas-Empire, trouvée depuis peu à Bayeux, qui n’est qu’à six lieues de cette ville, et cette lettre doit être imprimée dans les Mémoires pour l’histoire des sciences et des beaux-arts qu’on imprime à Trévoux du commencement de cette année. On y imprimera aussi des Observations que j’ai faites sur deux médailles de Gratien, et sur une grecque de Caracalla […] contre ce que le P. Hardouin, qui ne s’est pas nommé, a fait imprimer sur ce sujet dans ces mêmes Mémoires. De plus, j’ai mis aussi en état d’être imprimée une lettre très ample, sur un livre du même P. Hardouin, imprimé l’année passée sous ce titre : Numismata aliquot rariora Augustorum Tettrici senioris, sive patris, Aureliani junioris, et Maxentii, e museo praenobilis Cl. V. D. Georgii de Ballonfeaux etc. Si vous n’avez pas encore vu ce livre, je souhaiterais qu’il allât jusqu’à vous. Vous y trouveriez des nouveautés sur les explications de ces médailles, qui vous surprendraient. Le cabinet de M. Foucault me fournissant des armes pour le réfuter, j’ai cru ne pouvoir me dispenser de le faire pour rendre un bon service au public que ce R. Père abuse depuis trop longtemps, sur ces sortes de matières. La préface qui est au commencement de ce livre, m’a aussi donné lieu de détruire la pluralité des Constantins qu’il [s’est] imaginée. Les presses de cette ville étant occupées, je suis résolu d’envoyer cette lettre à Mr Vaillant, pour la communiquer à mes amis de Paris, curieux de médailles, au cas qu’il n’y ait pas lieu de l’y faire imprimer. Si parmi les médailles grecques qui vous viennent, il y en avait de doubles, M. Foucault en vous offrant d’autres grecques qu’il a en double en troc, vous prie de vouloir bien lui en faire part. Ce petit commerce serait fort aisé, en faisant tenir à M. d’Avaux, ambassadeur du roi, les paquets qui s’enverraient de part et d’autre, après que l’on serait convenu par lettres des médailles qui seraient propres à être envoyées. Si cette proposition vous agrée, vous obligerez beaucoup M. Foucault, de me faire savoir les médailles que vous aurez doubles. Je verrai s’il les a, ou s’il ne les a pas, et j’aurai l’honneur de mon côté de vous mander celles qu’il aura doubles, afin que vous choisissiez ce qui vous conviendra. M. Foucault voulant bien m’épargner le paiement du port des lettres que vous me faites l’honneur de m’écrire, m’a dit que je pouvais vous mander de vouloir bien les envoyer à son adresse en cette manière : A Monsieur, Monsieur Foucault, intendant de la Basse-Normandie. A Caen. C’est que par sa charge, il est exempt de payer le port des lettres, et cette exemption est pour lui seul, sans y comprendre presonne des gens qui lui appartiennent » ; « Je joins à cette lettre une copie d’une partie des observations dont je vous ai parlé pour vous donner quelque connaissance de nos disputes » [suivent deux dissertations : l’une est celle adressée aux auteurs des Mémoires de Trévoux relative aux médailles citées dans la lettre du 10 mai 1701 (4 pages in-4°) ; la deuxième est intitulée : Lettre de Mxxx sur l’explication de quelques médailles antiques où l’on prétend que sont marqués des jeux que les empereurs romains avaient établis pour le divertissement du peuple, en 8 pages in-4°] (Correspondance de Caen ; Abdel Halim, p. 400-402, n° CLXVI).