Antoine Galland - Gisbert Cuper - 1709-7-26
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 5640 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Antoine Galland |
RecipientRecipient of the correspondence. | Gisbert Cuper |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | July 26, 1709 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Jean-Paul Bignon, Giovanni Vignoli, Nicolas-Joseph Foucault, Giusto Fontanini, Michel-Ange de La Chausse |
LiteratureReference to literature. | Vignoli 1709a1, Abdel-Halim 1964, p. 604-605, n° CCLXXXIV2 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | antoninus pius, roman, drawing, dissertation, forgeries, felicitas |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 26 juil. 1709 (de Paris) : « Deux jours avant celui de ma harangue, je reçus par la voie de M. l’Abbé Bignon, une lettre latine de 19 pages, de M. Vignoli, datée du 16 des calendes du mois de février dernier, par laquelle, en me faisant réponse à mon remerciement du 28 octobre de l’année dernière au sujet de son présent de la dissertation sur la colonne d’Antonin Pie, il s’inscrit en faux sur la médaille du même empereur, du cabinet de M. Foucault, sur la plainte que je lui avais faite, avec toute l’honnêteté possible, d’avoir corrompu le dessin que je lui en avais envoyé par M. Fontanini, et d’avoir prétendu qu’elle représentait, peut-être, a-t-il dit, la colonne qui faisait le sujet de sa dissertation. Je ne comprends pas comment il peut la condamner sans l’avoir vue. Le fondement de son jugement sur la fausseté, est la légende FELICITAS. AVG. qui demande pour type la figure de la Félicité, et non pas une colonne. Il est facile de détruire ce fondement. Ce qu’il y a, c’est qu’il a déjà fait imprimer, comme il y a plus de deux mois que M. de La Chausse l’a mandé à M. l’Abbé Bignon » [suit la copie mentionnée de la harangue, en seize pages in-8° d’une écriture extrêmement fine, sous le titre : ANTONII GALLANDI, Academiarum regiarum, Literarum humaniorum Cadomaene, et Inscriptionum ac numismatum socii, regis munificentia lectoris et professoris regii. ORATIO INAVGVRALIS. De linguae arabicae dignitate et utilitate] (Abdel Halim, p. 604-605, n° CCLXXXIV).