Antoine Galland - Pierre-Joseph de Grainville - 1700-5-4

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Antoine Galland, Caen

Antoine Galland - Pierre-Joseph de Grainville - 1700-5-4
FINA IDUnique ID of the page  5701
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms, Fonds Français 6138, Galland. Correspondance de Caen, p. 1-9
AuthorAuthor of the document. Antoine Galland
RecipientRecipient of the correspondence. Pierre-Joseph de Grainville
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . May 4, 1700
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Caen 49° 10' 58.08" N, 0° 22' 8.69" W
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jean Foy-Vaillant
LiteratureReference to literature. Abdel-Halim 1964, p. 283-284, n° CXVIIAbdel-Halim 1964
KeywordNumismatic Keywords  Paris , Germanicus , Roman , Forgeries , Caesar , Nero , Ex S.c. , Tiberius , Augustus
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9060769c/f2.image
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 4 mai 1700 (de Caen) : « Mon Révérend Père, J’ai été si peu en état de disposer de mes volontés pendant le séjour de plus de quatre mois que j’ai fait à Paris, où vous avez cru que j’aurais du loisir, et que je pourrais jouir de moi-même, que je vous suis encore redevable de la réponse à la lettre que vous me fissiez l’honneur de m’y écrire. J’ai assez de confiance en votre bonté, pour être persuadé que vous ne doutez pas de ma diligence, et que je n’aurais pas manqué de m’acquitter si j’avais été libre de mes actions. Vous me mandiez par cette lettre de vous rendre compte de ce que les habiles antiquaires de Paris auraient pensé de la nouvelle médaille de Germanicus. Je l’avais portée exprès / pour la faire voir, et je puis vous assurer que M. Vaillant et tous ceux qui l’ont vue, n’ont pas hésité un seul moment à la reconnaître pour très antique, et à la regarder comme très considérable, en ce qu’elle fonde témoignage pour confirmer les grands honneurs rendus au César après sa mort. Mais personne n’a eu la pensée que la situation où il est représenté au revers fusse une marque de sa conservation. Si cela était, il faudrait dire que Nero Drusus représenté à peu près de même dans ses médailles en bronze, ( ?) consacré puisqu’il tient une branche de laurier ou d’olivier de la main droite, de même qu’Auguste en celle qui lui fut frappée après sa mort, avec la même inscription sur celle de Germanicus. Pour ce qui est de la patère que celui-ci tient à la main, l’on croit que l’on doit la regarder comme une marque de la piété envers laPatrie, qui avait été le principal motif de ses actions, et que les ( ?) fait / précéder par des sacrifices, elle marque les libations qu’il avait faites à ce sujet, et il se fondait sur ce que la Piété est représentée ordinairement avec une patère à la main. Quant au temps que la médaille a été frappée, touchant quoi vous me faites encore instance, je ne sais pas bien pourquoi votre révérend, sachant qu’Auguste avait laissé la disposition des monnaies de cuivre au Sénat, ne veux pas que le Sénat uni avec les chevaliers, et tout le peuple romain, n’ait pas usé de son droit pour honorer davantage la mémoire d’un prince qui lui était si cher, particulièrement dans une occasion où il paraît par le texte de Tacite, que Tibère laissa aux Romains dans l’excès de leur douleur, la liberté de donner à ce prince, toutes les marques et toutes les démonstrations de reconnaissance qu’il leur a plu. Vous appelez toujours la jalousie de Tibère, mais je vous supplie de vouloir faire encore réflexion sur ce que j’ai eu l’honneur de vous représenter sur ce sujet » (Paris, BnF, Ms, Fonds Français 6138, Galland. Correspondance de Caen, p. 1-9 ; Abdel Halim p. 283-284, n° CXVII).