Bernard de Montfaucon - Guillaume-Pascal de Crassier - 1732-4-29

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Bernard de Montfaucon, Paris

Bernard de Montfaucon - Guillaume-Pascal de Crassier - 1732-4-29
FINA IDUnique ID of the page  480
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Bernard de Montfaucon
RecipientRecipient of the correspondence. Guillaume-Pascal de Crassier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . April 29, 1732
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature. Capitaine 1855, no. 45Capitaine 1855, Callataÿ 2017, p. 89, n° 58.Callataÿ 2017
KeywordNumismatic Keywords  Cast , Roman , Maximianus , Maurice Tiberius , Remelting , Medallion
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  http://www.numisbel.be/KBGN%20175 Callatay.pdf
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

29 April 1732 (from Paris): “Je vous écris, Monsieur, de l’Académie même des Belles-Lettres. Messieurs nos Académiciens ont tous vu l’empreinte de la médaille et votre explication. Tous conviennent que la médaille est très singulière et qu’elle paraît être du bas empire. Quelqu’un a dit qu’elle pourrait être de Maximien Hercule, mais ce n’est qu’une conjecture. Quoique I.V.S.T.I.C.I.A. ait un point après chaque mot, la balance semble porter à croire qu’on a voulu exprimer ici la Justice. Les médailles de cette grandeur en or sont très rares et encore plus dans le bas empire. Il y en avait pourtant. Grégoire de Tours fait mention d’un médaillon d’or de Tibère, prédécesseur de Maurice, qu’il avait vu chez le roi Chilpéric, à qui Tibère l’avait envoyé en présent et qui était grand, dit-il, comme le creux de la main. On n’en a jamais vu de cette grandeur ; mais on remarque peu de ces grandes médailles d’or, parce que ceux qui les trouvent les portent d’abord aux fondeurs, aux batteurs d’or ou aux orfèvres qui les paient selon le poids. Quoiqu’il en soit, cette médaille est certainement très curieuse et très singulière” (Capitaine 1855, no. 45).