Charles-François de Calvière - Jean-François Séguier - 1762-9-24: Difference between revisions

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|Grand document=Lettre du 24 septembre 1762 (de Vézénobres) : « Il s’agit, mon cher Monsieur, de me faire un petit plaisir, et dès lors je suis convaincu que vous voudrez bien vous y prêter avec votre affabilité reconnue. Le sieur Lion, que vous connaissez sans doute, et qui va souvent brocarder à l’auberge d’Orange, avait dernièrement deux médailles d’or de Trajan, d’un travail un peu sec, mais très bien conservées. Je vous prie de vouloir bien négocier avec lui comme si c’était pour vous-même, de façon qu’il vous confie ces deux médailles pour que je puisse choisir et renvoyer l’autre. S’il a encore les deux et qu’il ne veuille en confier qu’une, prenez sans balancer celle dont la tête vous paraîtra la mieux conservée, et la plus ressemblante aux grands bronzes connus, à moins que le revers ne fût tout à fait remarquable et le buste point défiguré car c’est là l’essentiel pour moi. À l’égard du prix, vous le connaissez mieux que moi, mais je ne pense pas qu’une médaille qui ne fut jamais du nombre des rares doive aller plus loin qu’aux environs de 25 ou 30 francs. Cependant, je vous laisse à cet égard /[fol. 5 v°] pleine et entière liberté et pour vous être moins à charge, je vous envoie sous ce pli un louis d’or et demi valant 36 livres et vous me ferez compte de l’excédent ou moi à vous, si le cas échoit, à la première occasion.Si par hasard vous trouvez chez ledit Lion, ou ailleurs, un bel Antonin Pie, en or aussi, je vous serai obligé d’en faire l’acquisition pour moi et j’aurai soin de vous rendre avec grande exactitude, ce que vous aurez eu la bonté d’avance de surplus pour moi. Si vous ne pouvez pas trouver de commodité bien sûre pour me l’envoyer, vous pouvez, si vous le juger à propos, tenter la voie du porteur de Nîmes à Alès qui passe à la porte de mon château deux fois au moins par semaine et à qui je donnerai amplement pour boire, si il m’apporte une de vos lettres un peu garnie. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 141, f° 5-6).
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Charles-François de Calvière, Vézénobres

Charles-François de Calvière - Jean-François Séguier - 1762-9-24
FINA IDUnique ID of the page  2183
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 141, f° 5-6
AuthorAuthor of the document. Charles-François de Calvière
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . September 24, 1762
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Vézénobres 44° 3' 10.30" N, 4° 8' 10.68" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation.
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Jews , Roman , Trajan , Price , Antoninus Pius
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=523
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 24 septembre 1762 (de Vézénobres) : « Il s’agit, mon cher Monsieur, de me faire un petit plaisir, et dès lors je suis convaincu que vous voudrez bien vous y prêter avec votre affabilité reconnue. Le sieur Lion, que vous connaissez sans doute, et qui va souvent brocarder à l’auberge d’Orange, avait dernièrement deux médailles d’or de Trajan, d’un travail un peu sec, mais très bien conservées. Je vous prie de vouloir bien négocier avec lui comme si c’était pour vous-même, de façon qu’il vous confie ces deux médailles pour que je puisse choisir et renvoyer l’autre. S’il a encore les deux et qu’il ne veuille en confier qu’une, prenez sans balancer celle dont la tête vous paraîtra la mieux conservée, et la plus ressemblante aux grands bronzes connus, à moins que le revers ne fût tout à fait remarquable et le buste point défiguré car c’est là l’essentiel pour moi. À l’égard du prix, vous le connaissez mieux que moi, mais je ne pense pas qu’une médaille qui ne fut jamais du nombre des rares doive aller plus loin qu’aux environs de 25 ou 30 francs. Cependant, je vous laisse à cet égard /[fol. 5 v°] pleine et entière liberté et pour vous être moins à charge, je vous envoie sous ce pli un louis d’or et demi valant 36 livres et vous me ferez compte de l’excédent ou moi à vous, si le cas échoit, à la première occasion.Si par hasard vous trouvez chez ledit Lion, ou ailleurs, un bel Antonin Pie, en or aussi, je vous serai obligé d’en faire l’acquisition pour moi et j’aurai soin de vous rendre avec grande exactitude, ce que vous aurez eu la bonté d’avance de surplus pour moi. Si vous ne pouvez pas trouver de commodité bien sûre pour me l’envoyer, vous pouvez, si vous le juger à propos, tenter la voie du porteur de Nîmes à Alès qui passe à la porte de mon château deux fois au moins par semaine et à qui je donnerai amplement pour boire, si il m’apporte une de vos lettres un peu garnie. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 141, f° 5-6).

RemarksRemarks regarding the annotation. (fr)
(fr)