Charles-François de Calvière - Jean-François Séguier - 1765-12-4

From Fina Wiki
Revision as of 19:50, 24 September 2019 by FDeCallatay (talk | contribs)
(diff) ← Older revision | Latest revision (diff) | Newer revision → (diff)


Charles-François de Calvière, Vézénobres

Charles-François de Calvière - Jean-François Séguier - 1765-12-4
FINA IDUnique ID of the page  2196
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 141, f° 10-11
AuthorAuthor of the document. Charles-François de Calvière
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . December 4, 1765
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Vézénobres 44° 3' 10.30" N, 4° 8' 10.68" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Anne-Claude de Caylus, Johan Joachim Winckelmann, Louis XV of France
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Book , Bookseller , Price
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=529
Map
Loading map...
You can move or zoom the map to explore other correspondence!
Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 4 décembre 1765 (de Vézénobres) : « On m’a apporté ces jours-ci la dissertation de M. l’abbé Winckelman sur les antiquités d’Herculanum. Elle m’a fait plaisir, quoi que ce ne soit pas, si je ne me trompe, un antiquaire du premier ordre. Mais nous avions eu jusqu’ici peu de connaissances sur cet objet. Les volumes imprimés et gravés par ordre de la cour de Naples ne peuvent s’acquérir à prix d’argent, mais je ne désespère pas que quelque jour les libraires de Hollande n’en fassent faire une réduction en le faisant copier avec choix et même avec des additions instructives et si ce recueil était réduit ainsi en 3 ou 4 volumes in 4°, du format de ceux du pauvre comte de Caylus, je suis persuadé qu’ils trouveraient à s’en défaire à profit et que nous pourrions en jouir à un prix honnête. Toutes [les] curiosités du comte de Caylus ont dû passer dans le cabinet du roi, du moins il m’a dit plusieurs fois que c’était son intention et je ne doute pas qu’elle n’ait eu son exécution, quoi que ce soit porter de l’eau à la rivière. Mais j’aime encore mieux les savoir là, qu’entre les mains des Anglais qui nous battent quelquefois en temps de guerre et qui viennent nous enlever ce que nous avons de plus précieux en temps de paix. » ((Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 141, f° 10-11 – online https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=529).