Charles Van Hulthem - Charles Lambrechts - 1789-5-19

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Charles Van Hulthem

Charles Van Hulthem - Charles Lambrechts - 1789-5-19
FINA IDUnique ID of the page  809
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Charles Van Hulthem
RecipientRecipient of the correspondence. Charles Lambrechts
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . May 17, 1789
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution.
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Hubert Goltzius, Andreas Schott, Jan Gaspar Gevaerts, Luis Nunez, Philip Rubens, Johannes Hemelarius
LiteratureReference to literature. Voisin 1837, p. 9-10Voisin 1837, Callataÿ 2017, p. 124, n° 182.Callataÿ 2017
KeywordNumismatic Keywords 
LanguageLanguage of the correspondence
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.academia.edu/34630611/2017 Glory and misery of Belgian numismatics from the 16th to the 18th c
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

19 May 1789 (from ?): “J'ai vu avec plaisir ce que vous dites de la leçon diplomatique et numismatique, dans la lettre que vous avez écrite à M.T de Laserna-Santander, et je suis charmé que sur ce sujet nos sentiments soient les mêmes. La science numismatique fut cultivée de bonne heure dans les Pays-Bas. Déjà, du temps d’Erasme, on y recueillait les médailles et l’on s'appliquait à les expliquer; mais ce fut surtout Goltzius qui y fit fleurir cette science, cet homme de génie, aussi grand antiquaire que bon peintre, et imprimeur excellent, fit une étude particulière des médailles, et il dessina toutes celles qu'il trouva dans les cabinets des Pays-Bas, de l’Allemagne, de l’Italie, de la France, et les publia à son retour à Bruges. Quoique de son temps, il y eut déjà dans les Pays-Bas près de 200 cabinets de médailles, et le dit lui-même à la tête de la première édition de son J. César, il contribua à en répandre le goût de plus en plus et à en rendre la connaissance plus générale. Après lui, le Père André Schot, Gevaerts, Nonnius, le chanoine Hemelaers, Philippe Rubens et d’autres savants Belges, se distinguèrent dans cette science. Mais bientôt après, le goût s’en perdit, comme de beaucoup d’autres sciences. À la brillante époque de la littérature belgique, sous Albert et Isabelle, on vit succéder une longue nuit, et on ne trouva plus que quelques curieux isolés, qui s’occupassent en secret à recueillir des médailles.... Il faut donc réveiller le goût de cette science utile et agréable, et qui fut cultivée autrefois avec tant de succès dans les Pays-Bas. Rien à mon avis ne saurait plus y contribuer qu’une bonne leçon donnée par un habile antiquaire” (Voisin 1837, p. 9-10).