Charles de Peyssonnel - Joseph de Seytres de Caumont - 1739-2-17
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 9286 |
InstitutionName of Institution. | Paris, Bibliothèque nationale de France |
InventoryInventory number. | Ms. Nouv. Acq. Franç. 6834, f° 97v-98 |
AuthorAuthor of the document. | Charles de Peyssonnel |
RecipientRecipient of the correspondence. | Joseph de Seytres de Caumont |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | February 17, 1739 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Constantinople 41° 0' 34.67" N, 28° 57' 54.58" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Charles d'Orléans de Rothelin, Delabat, Félix Cary, Joseph Pellerin |
LiteratureReference to literature. | Omont 1902, p. 7431 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | remelting, local finds, constantinople |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 17 février 1739 (de Constantinople) : « Je m’estimerai très heureux de pouvoir être de quelque utilité à M. l’abbé de Rothelin pour la recherche des médailles ; il a donné la même commission à M. Labat, et vous comprendrez aisément que je ne puis que glaner après lui. M. Labat a une activité prodigieuse et tout le temps nécessaire pour cette recherche ; elle se lie d’ailleurs avec sa profession, parce que je comprends que M. Labat cherche dans le billonage des saraft,ou changeurs, de quoi mettre à l’écart pour les curieux, et il fond le surplus pour le commerce des dorures et les manufactures de Lyon ; en sorte que, pour lui, chercher des médailles, c’est faire son métier. Ainsi dès que M. l’abbé de Rothelin a M. Labat pour correspondant, il ne saurait en avoir de meilleur dans ce pays-ci. Je ne puis donc vous faire espérer que ce que le hasard pourra me faire rencontrer. Jusqu’à présent j’ai envoyé à M. Carry tout ce que j’ai trouvé en or, et à M. de Pellerin tout ce que j’ai trouvé en cuivre. Comme M. l’abbé de Rothelin ne veut pas des doubles, et que je sais qu’il a poussé bien loin la suite d’or, il pourrait m’envoyer une note de ce qu’il a, ou de ce qui lui manque. Je me réglerais là-dessus de façon que j’enverrais à M. Carry tout ce que je verrais être inutile à M. L’abbé de Rothelin, et par là je tâcherais d’obliger tout le monde » (Paris, Bibliothèque nationale de France, Ms. Nouv. Acq. Franç. 6834, f° 97v-98 ; Omont 1902, p. 743).
References
- ^ Omont, Henri (1902), Missions archéologiques françaises en Orient au xviie et xviiie siècles, Paris, Imprimerie nationale.