Claude Gros de Boze - Jean-François Séguier - 1736-7-15: Difference between revisions

From Fina Wiki
(Created page with "{{Correspondence |Institution=Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art |Inventory=Ms. 135, f° 63-6 |Author=Claude Gros de Boze |Recipient=Jean-François Séguier |Correspondence da...")
 
No edit summary
 
Line 8: Line 8:
|Coordinates=48.8567, 2.35146
|Coordinates=48.8567, 2.35146
|Associated persons=Jacopo Strada; Antonio Agustin
|Associated persons=Jacopo Strada; Antonio Agustin
|Literature=Agustin 1592; Wise 1750;
|Literature=Agustin 1587; Wise 1750;
|Numismatic keyword=Oxford; book; dedicated book; exchange
|Numismatic keyword=Oxford; book; dedicated book; exchange
|CorrespondenceLanguage=French
|CorrespondenceLanguage=French
|Grand document=-Lettre du 15 juillet 1736 (de Paris) : « Les inscriptions d’antiquités egyptienne, celles des médailles de la bibliothèque Bodléienne et du cabinet du comte de Pembroke ne sauraient manquer d’être des ouvrages curieux et si on les imprimait par souscription, vous me ferez un vrai plaisir de mes les marquer et le temps auquel on croit qu’ils paraîtront : pour ce qui est de la société des inscriptions en faveur des auteurs rebutés ou vexés par les libraires, j’en avais déjà ouï parler et sans beaucoup d’espérances. /[fol. 63 v°] Il me paraît que l’Angleterre a déjà fourni bien des choses à votre curiosité, quoique vous ne soyez encore qu’au commencement de vos recherches. J’espère cependant que vous n’en estimerez jamais moins votre patrie qui a des avantages reconnus et qu’il serait d’ailleurs toujours beau d’aimer, même dans la pauvreté. Dans le nécessaire des livres rares que j’ai pris la liberté de vous remettre, je crains d’en avoir oublié un qui ne méritait pas de l’être : ce sont les dialogues d’Ant. Augustinus en espagnol. L’exemplaire est magnifique et de plus c’est un présent de l’auteur à son ami Estrada (Strada), comme on le voit encore par une petite inscription proprio pougno qu’un ignorant paraît avoir voulu enlever avec de l’eau forte : il n’y a heureusement pas réussi et les soins pour la faire revivre parfaitement ont eu plus de succès. Serait-il possible qu’il n’y eût pas en Angleterre aussi bien qu’en France des curieux capables d’acquérir des livres rares et chers, quoiqu’ils les eussent déjà, ne fut ce que pour les préserver d’un mauvais sort /[fol. 64 r°] et pour en accomoder par voie d’échange d’autres amateurs avec qui on ne pourrait pas traiter à prix d’argent ? On serait en ce cas-là trop heureux d’avoir un médiateur de votre intelligence et de votre probité. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 135, f° 63-64).
|Grand document=-Lettre du 15 juillet 1736 (de Paris) : « Les inscriptions d’antiquités egyptienne, celles des médailles de la bibliothèque Bodléienne et du cabinet du comte de Pembroke ne sauraient manquer d’être des ouvrages curieux et si on les imprimait par souscription, vous me ferez un vrai plaisir de mes les marquer et le temps auquel on croit qu’ils paraîtront : pour ce qui est de la société des inscriptions en faveur des auteurs rebutés ou vexés par les libraires, j’en avais déjà ouï parler et sans beaucoup d’espérances. /[fol. 63 v°] Il me paraît que l’Angleterre a déjà fourni bien des choses à votre curiosité, quoique vous ne soyez encore qu’au commencement de vos recherches. J’espère cependant que vous n’en estimerez jamais moins votre patrie qui a des avantages reconnus et qu’il serait d’ailleurs toujours beau d’aimer, même dans la pauvreté. Dans le nécessaire des livres rares que j’ai pris la liberté de vous remettre, je crains d’en avoir oublié un qui ne méritait pas de l’être : ce sont les dialogues d’Ant. Augustinus en espagnol. L’exemplaire est magnifique et de plus c’est un présent de l’auteur à son ami Estrada (Strada), comme on le voit encore par une petite inscription proprio pougno qu’un ignorant paraît avoir voulu enlever avec de l’eau forte : il n’y a heureusement pas réussi et les soins pour la faire revivre parfaitement ont eu plus de succès. Serait-il possible qu’il n’y eût pas en Angleterre aussi bien qu’en France des curieux capables d’acquérir des livres rares et chers, quoiqu’ils les eussent déjà, ne fut ce que pour les préserver d’un mauvais sort /[fol. 64 r°] et pour en accomoder par voie d’échange d’autres amateurs avec qui on ne pourrait pas traiter à prix d’argent ? On serait en ce cas-là trop heureux d’avoir un médiateur de votre intelligence et de votre probité. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 135, f° 63-64).
}}
}}

Latest revision as of 17:27, 16 March 2020


Claude Gros de Boze, Paris

Claude Gros de Boze - Jean-François Séguier - 1736-7-15
FINA IDUnique ID of the page  6296
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 135, f° 63-6
AuthorAuthor of the document. Claude Gros de Boze
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 15, 1736
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jacopo Strada, Antonio Agustin
LiteratureReference to literature. Agustin 15871, Wise 17502
KeywordNumismatic Keywords  Oxford , Book , Dedicated Book , Exchange
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
Map
Loading map...
You can move or zoom the map to explore other correspondence!
Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 15 juillet 1736 (de Paris) : « Les inscriptions d’antiquités egyptienne, celles des médailles de la bibliothèque Bodléienne et du cabinet du comte de Pembroke ne sauraient manquer d’être des ouvrages curieux et si on les imprimait par souscription, vous me ferez un vrai plaisir de mes les marquer et le temps auquel on croit qu’ils paraîtront : pour ce qui est de la société des inscriptions en faveur des auteurs rebutés ou vexés par les libraires, j’en avais déjà ouï parler et sans beaucoup d’espérances. /[fol. 63 v°] Il me paraît que l’Angleterre a déjà fourni bien des choses à votre curiosité, quoique vous ne soyez encore qu’au commencement de vos recherches. J’espère cependant que vous n’en estimerez jamais moins votre patrie qui a des avantages reconnus et qu’il serait d’ailleurs toujours beau d’aimer, même dans la pauvreté. Dans le nécessaire des livres rares que j’ai pris la liberté de vous remettre, je crains d’en avoir oublié un qui ne méritait pas de l’être : ce sont les dialogues d’Ant. Augustinus en espagnol. L’exemplaire est magnifique et de plus c’est un présent de l’auteur à son ami Estrada (Strada), comme on le voit encore par une petite inscription proprio pougno qu’un ignorant paraît avoir voulu enlever avec de l’eau forte : il n’y a heureusement pas réussi et les soins pour la faire revivre parfaitement ont eu plus de succès. Serait-il possible qu’il n’y eût pas en Angleterre aussi bien qu’en France des curieux capables d’acquérir des livres rares et chers, quoiqu’ils les eussent déjà, ne fut ce que pour les préserver d’un mauvais sort /[fol. 64 r°] et pour en accomoder par voie d’échange d’autres amateurs avec qui on ne pourrait pas traiter à prix d’argent ? On serait en ce cas-là trop heureux d’avoir un médiateur de votre intelligence et de votre probité. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 135, f° 63-64).

References

  1. ^  Agustin, Antonio (1587), Diálogos de medallas, inscriciones y otras antiguedades. Ex Bibliotheca Anton. Augustini Archiepiscopi Tarraconen. Por Felipe Mey, Tarragona.
  2. ^  Wise, Francis (1750), Nummorum antiquorum scriniis Bodleianis reconditorum catalogus cum commentario tabulis aeneis et appendice, Oxford.