Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1733-7-24

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Félix Cary, Marseille

Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1733-7-24
FINA IDUnique ID of the page  2388
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits Français 15185, f° 27r et v et 28r
AuthorAuthor of the document. Félix Cary
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 24, 1733
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Charles d'Orléans de Rothelin
LiteratureReference to literature. Sarmant 2003, p. 274, note 301
KeywordNumismatic Keywords  Forgeries , Pertinax
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f30.image.r=Duvau%2015185
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 24 juil. 1733 (de Marseille) : sur l’authenticité du Pertinax, avis de l’abbé de Rothelin ; sur la variété des jugements à propos du vrai et du faux ; « Vous voyez sans contredit plus de médailles d’or à Paris que nous et vous devez mieux les connaître […] Il n’y a rien dans la médaille de si désagréable que la variété des jugements sur le faux ou le vrai d’une médaille. Il y a de l’inconvénient à être trop facile et il y en a aussi dans l’excès opposé. M. de Rothelin m’a envoyé parfois des médailles que je croyais aboslument fausses ; je les ai renvoyées, il m’a répondu que partout ailleurs que Marseille on ne suspecterait point ces pièces. Jugez après cela si je ne suis pas bien embarrassé quand il s’agit de décider. Le jugement de gens qui voient plus de médailliers que moi doit infirmer mon sentiment ; cependant, à l’égard de bien des morceaux, je suis très opiniâtre et je les soutiendrai toujours modernes […] ; en fait de médailles chacun a son avis et l’on n’a point encore établi de tribunal où l’on juge en dernier ressort. Je crois pourtant que Rome est le seul endroit où il y ait de véritables connaisseurs ; il serait heureux qu’il n’y ait de si habiles faussaires » (Paris, BnF, Manuscrits Français 15185, f° 27r et v et 28r ; Sarmant 2003, p. 274, note 30).

References

  1. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.