Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1736-6-9

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Félix Cary, Marseille

Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1736-6-9
FINA IDUnique ID of the page  2397
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits Français 15185, f° 2r
AuthorAuthor of the document. Félix Cary
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . June 9, 1736
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Abbé Boule
LiteratureReference to literature. Sarmant 2003, p. 308, note 451
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Matidia , Exchange , Price , Volusianus , Otho
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f4.image.r=Duvau%2015185
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 9 juin 1736 (de Marseille) : « J’aurais fait avec plaisir, Monsieur, l’acquisition de votre Matidia, mais dès qu’il me faudrait pour cela donner des têtes que je n’ai pas doubles, je ne ferai que changer d’objet dans mes recherches et ce serait toujours à recommencer, ainsi ce moyen ne saurait me la procurer ; j’y aurais plutôt visé en argent comptant si cela vous eût convenu et que le prix en eût été raisonnable j’aurai souhaité de pouvoir saisir cette occasion d’augmenter votre magnifique suite, mais je ne suis pas assez riche pour celle-ci et ne puis fournir si grande médailles d’or que je regrette tous les jours de m’y être attaché, c’est une misère et si j’étais à recommencer, je m’en garderais bien. Il est vrai que j’ai eu de l’abbé Boule le Volusien, mais je l’ai payé étonnemment je vous assure et ceux qui vous ont dit simplement que j’avais donné quelques médailles d’argent, n’ont pas accusé juste ; il est vrai que je ne donnai pas autre chose mais elles étaient au nombre de deux cents parmi lesquelles il y avait des têtes de la 1ère rareté, enfin je compte que ce Volusien m’a été troqué sur le pied de 300tt, c’est-à-dire en vérité un prix fort. Il n’y a que des princes ou des hommes tels que vous vraiment qui puissent acheter des médailles de cette façon, et j’ai pris le parti de m’amuser plutôt que de me ruiner. J’ai acquis ces jours passés un Othon pax orbis terrarum assez beau. J’ai l’honneur d’être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. F. Cary » (Paris, BnF, Manuscrits Français 15185, f° 2r ; Sarmant 2003, p. 308, note 45).

References

  1. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.