François Hemsterhuis - Adelheid Amalia von Schmettau - 1787-11-20

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François Hemsterhuis, The Hague

François Hemsterhuis - Adelheid Amalia von Schmettau - 1787-11-20
FINA IDUnique ID of the page  8834
InstitutionName of Institution. Münster, Universitäts- und Landesbibliothek
InventoryInventory number. Gallitzin-Nachlaß Band 10
AuthorAuthor of the document. François Hemsterhuis
RecipientRecipient of the correspondence. Adelheid Amalia von Schmettau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . November 20, 1787
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. The Hague 52° 4' 29.82" N, 4° 16' 10.85" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Domenico Agostino Bracci, William Cavendish, 2nd Duke of Devonshire, William Hamilton, Caroline Russell, Louis XIV of France
LiteratureReference to literature. Stosch 1724Stosch 1724, Bracci 1784Bracci 1784, Sluis 2012, lettre 8.93, p. 217Sluis 2012
KeywordNumismatic Keywords  Gems , Book
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.rug.nl/library/heritage/hemsterhuis/brieven
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 20 novembre 1787 (de Den Haag) : « J’y joindrai encore l’ouvrage de Mr. Bracci, latin et italien, qui est achevé et que je fais relier. Ce sont deux gros volumes in folio sur les pierres gravées avec nom d’artistes. Il est plus complet que Stosch, mais pas autant que je l’aurois cru. Vous y trouverez plusieurs de vos pierres qu’il a tiré de Stosch, mais pas la bel Homere de ΔΔΙΑΛΟΣ qui n’a été jamais publiée et le merite plus qu’aucune pierre classique du monde. Il est certain qu’on ne peut pas avoir un dactyliotheque un peu presentable sans avoir le livre de Bracci. Pour des pierres gravées je vous proteste que depuis huit ans je n’en ai vu aucune que j’aurois ôsé vous envojer. Mais vous aurez un vrai paste d’apres le defunt Diomede du Duc de Devonshire, dont un seigneur anglois me fait present. Vous sçavez que cette pierre, la premiere sans contredit du monde entier, et que je connois par coeur autant qu’aucune des vôtres, qui fut à Louis XIV, qui la donna à la Princesse de Conti, qui la legua à Mr. Sevin son medecin, qui la legua à un medecin de Florence, dont le fils le vendit au grand père du Duc de Devonshire d’à present, est perdue depuis plusieurs années. On m’a asseuré que la Duchesse, Milady Spencer, politique folle et enthousiaste au possible, l’a volé à son mari et en a achetée une voix au Parlement à condition que la pierre ne paroitroit pas pendant un certain nombre d’année. Vous verrez alors ce que c’est que l’empreinte que Madame Spencer nous envoya et que je vous ai asseuré fausse au premier aspect, et vous verrez encore, que le Chevalier Hamilton se trompa furieusement, croyant qu’il avoit eu cette divine gravure dans ses mains (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß Band 10 ; Sluis 2012, lettre 8.93, p. 217).