François de Camps - Jean Bouhier - 1713-8-31

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François de Camps, Paris

François de Camps - Jean Bouhier - 1713-8-31
FINA IDUnique ID of the page  2237
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms français 24469, f° 34-36
AuthorAuthor of the document. François de Camps
RecipientRecipient of the correspondence. Jean Bouhier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . August 31, 1713
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Andrew Fountaine, Jeanne-Baptiste d'Albert de Luynes, Jean-François Roman de Rives, Jacques Carteron, Giovanni da Cavino
LiteratureReference to literature. Schnapper 1988, p. 158 et 159, note 1791, Sarmant 2003, p. 88, note 50, p. 279-280, notes 55 et 57, p. 283, note 692
KeywordNumismatic Keywords  Price , Metal , Sale , Collection , Market , Catalogue , Forgeries , Paduan , Dealer
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 31 août 1713 (de Paris):» Le prix courant des médailles d’or communes entre les curieux est d’en donner 20 à 30 l. plus que la valeur de leur poids et d’acheter les rares le prix qu’elles valent selon leur plus grande ou moindre conservation, lorsqu’on les achète en détail, mais, lorsque l’on vend ou que l’on achète communes et rares ensemble, le vendeur et l’acheteur doivent être contents d’une demi-pistole par once plus que la valeur du prix de l’or. C’est pour cette raison, Monsieur, que je crois avoir eu l’honneur de vous écrire que vous feriez bien de vendre votre or séparément maintenant que le prix de l’or est fort haut, et je vous en ferais avoir du tout ensemble au moins de 80 l. de l’once d’un étranger qui est ici, qui achète indifféremment communes et rares et sans faire attention qu’il y a des médailles dont l’or est plus fin ou moins fin. Il faudrait pour cela peser toutes vos médailles d’or ensemble et m’en faire savoir le poids. J’entends des médailles antiques, car, pour les monnaies, si vous en avez d’or, il faut les peser séparément, car elles ont un autre prix et lorsque j’en saurai le poids, je vous dirai ce que vous pouvez en avoir en les vendant toutes ensembles » ; à propos de la vente à Andrew Fountaine des 1.000 monnaies d’argent et des 5 .700 monnaies de bronze de la comtesse de Verruë : « Je crois, Monsieur, vous avoir écrit que Madame la comtesse de Verrue a vendu son cabinet composé de 7 000 médailles d’argent et de 5 000 de bronze, pour la somme de dix mille livres. Je suis persuadé qu’elle n’a pu mettre ensemble un si grand nombre de médailles, où tout ce qu’il y a de plus rare se trouve, qu’il ne lui en ait coûté plus de cinquante mille livres. Quand on achète les médailles une à une, on les paie ce qu’elles valent, et lorsqu’on les revend tout à la fois, elles n’ont toutes qu’un même prix, parce que celles qui ne valent que 5, 10 et 15 l. et quelquefois moins et qu’on ne laisse pas de donner au même prix des bonnes, l’une portant l’autre, augmentent le prix de ces dernières et le tout revient ainsi juste à sa valeur » ; « Le sieur Roman de Rives m’a envoyé depuis deux jours, Monsieur, le catalogue des médailles de votre cabinet. J’ai commencé à le parcourir. Il me semble qu’il y manque une partie des têtes et des revers les plus rares, et que dans le nombre de celles en or et d’argent il y en a quelques-unes qui sont de coin moderne, fait par les Carterons, Cavin et le Padouan, qui étaient d’excellents graveurs des deux derniers siècles, et dont l’ouvrage excellent a trompé d’abord bien des curieux »; « J’ai disposé le sieur Roman de Rives à se mettre en chemin pour aller examiner le tout. Il est très bon connaisseur, et pourvu que vous vouliez vous résoudre à lui en faire un prix raisonnable, je ne doute pas qu’il n’en convienne avec vous. Je dis un prix raisonnable : car, comme il fait commerce de cette sorte de curiosité, il faut que sur le prix il trouve de quoi se dédommager de son voyage et de l’avance de son argent, et qu’il voit qu’il y ait encore quelque profit à faire pour lui dans le débit qu’il en fera et qu’il ne pourra faire qu’avec bien du temps » (Paris, BnF, Ms français 24469, f° 34-36 ; Schnapper 1988, p. 158 et 159, note 179 ; Sarmant 2003, p. 88, note 50, p. 279-280, notes 55 et 57, p. 283, note 69).

References

  1. ^  Schnapper, A. (1988), Le géant, la licorne et la tulipe: les cabinets de curiosités en France au XVIIe siècle. Histoire et histoire naturelle, Paris.
  2. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.