François Hemsterhuis - Adelheid Amalia von Schmettau - 1784-12-24
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 8820 |
InstitutionName of Institution. | Münster, Universitäts- und Landesbibliothek |
InventoryInventory number. | Gallitzin-Nachlaß Band 7 |
AuthorAuthor of the document. | François Hemsterhuis |
RecipientRecipient of the correspondence. | Adelheid Amalia von Schmettau |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | December 24, 1784 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | The Hague 52° 4' 29.82" N, 4° 16' 10.85" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | |
LiteratureReference to literature. | Sluis 2010b, lettre 5/97, p. 2981 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | medals, coin die, metallurgy, greek, steel |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://www.rug.nl/library/heritage/hemsterhuis/brieven |
-Lettre du 24 décembre 1784 (de Den Haag) : « Ma toute chere Diotime, voici les deux medailles en question, rarissimes sans doute, car il n’y a que sept dans le monde. Les deux que je vous envoye sont les meilleures de beaucoup. L’une est pour Diotime et l’autre pour Mimi. Comme les coins devoient être cassés, j’ai pris par curiosité pour ces deux medailles le cuivre et l’argent aussi parfaitement epuré qu’il etoit chimiquement possible sans aucun alliage quelconque, et j’ai été surpris de voir que l’argent demande encore plus d’efforts que le cuivre pur; aussi le coin a crevé sur celle ci d’argent au moment qu’il touchoit par tout. Vous direz qu’il y a des medailles plus profondes que celle ci, mais alors on met de l’alliage dans les metaux et d’ailleurs en composant cette tête je n’ai eu aucun egard pour faciliter le mecanisme du coin, ce qu’on peut faire de cent façons differentes, mais non sans que le naturel ou le naïf du dessein en souffre. Les anciens Grecs ont fait des têtes plus profondes et bien plus difficiles que celle ci dans l’argent et le cuivre le plus pur, d’où je conclue qu’en frappant leur monnoye ils se servoient d’un mechanisme qui nous est inconnu, ou bien qu’ils sçavoient donner une meilleure trempe à l’acier de leur coins, ce que je crois » (Universitäts- und Landesbibliothek Münster, Gallitzin-Nachlaß Band 7 ; Sluis 2010b, lettre 5/97, p. 298).
References
- ^ Sluis, Jacob van (2010), François Hemsterhuis. Ma toute chère Diotime. Lettres à la princesse de Gallitzin, 1784, Hemsterhusiana, volume 5, Berltsum - Van Sluis