Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1731-7-7

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Félix Cary, Marseille

Félix Cary - Claude Picard Duvau - 1731-7-7
FINA IDUnique ID of the page  2338
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits Français 15186, f° 57r-v et 59r-v
AuthorAuthor of the document. Félix Cary
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 7, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Marseille 43° 17' 46.21" N, 5° 22' 11.82" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Abbé Boule, Charles d'Orléans de Rothelin, Louis-François de Fontenu
LiteratureReference to literature. Sarmant 2015, p. 4091
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Trajan , Cleaning , Valentinianus , Catalogue , Price , Clovis , Duplicates , Greek , Lysimachus , Forgeries , Egypt , Ptolemies , Exchange , Vitellius , Caligula , Vetranius , Volusianus , Julianus
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f58.image.r=15185%20Duvau
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 7 juillet 1731 (de Marseille) : « (f° 55r) Monsieur, Vous m’avez fait d’autant plus de plaisir de me donner de vos nouvelles que j’étais dans une peine extrême de n’en point recevoir et j’avais même prié Mr l’abbé de Rothelin, en lui écrivant il y a peu de jours de me marquer par quel accident nous étions privé de vos lettres ; vous m’épargnez l’inquiétude où j’aurais été en attendant sa réponse, et me voilà à présent rassuré. Vous trouverez dans cette lettre votre médaillon de Trajan, vous le verrez plus net que vous ne me l’aviez envoyé, en croyant de le garder je le débarbouillai et vous n’en serez pas fâché. Je vous prie de m’envoyer en place une médaille d’or du bas empire commune, c’est-à-dire un Ph. Valentinien et Victoria Augg. Juno stans a fronte et que je choisis dans votre catalogue. Je vous envoie encore mon Trajan au revers du quadrige ; je crois qu’il vous conviendra par la singularité du volume ; s’il n’est pas propre à votre suite, vous aurez la bonté de me le renvoyer et s’il y entre, vous choisirez de m’envoyer ou votre Trajan d’or double avec le même quadrige ou deux autres médailles d’or du haut empire du plus bas prix, car je / (f° 55v) pense que mon quadrige vaut bien à peu près le vôtre que vous mettez à 60 (livres). Ma pièce de Clovis est aussi dans cette lettre ; si elle vous convient, nous nous en accommoderons facilement. Je vous suis bien obligé de la communication que vous me faites de vos doubles ; je suis très sensible à cette politesse ; puisque vous voulez bien me céder les plus communes pour de l’argent comptant, envoyez deux douzaines que j’ai ici quoique je trouve quelques articles un peu forts, mais j’espère que sur le tout vous me ferez quelque grâce. J’y ai mis le médaillon de Lysimachus parce que proportion gardée ils ( ?) d’aussi bas prix qu’une pièce ordinaire de 24 (livres) ; il n’est ( ?) ce que vous voudrez bien. Si vous voulez bien m’envoyer ces pièces, je vous prie d’en faire charger la ( ?) et moi le port. Au reste, ce sera s’il vous plaît sous condition que s’il y avait quelqu’une qui me paraît douteuse ou qui ne me con( ?) pas d’ailleurs, vous voudrez bien me permettre de la renvoyer. J’attendrai incesamment les médailles, ou votre réponse pour vous préparer la somme dont je vous serez débiteur, mais/(f° 59r) je crois qu’il serait mieux si vous le trouvez bon de m’envoyer tout d’un coup les médailles, je me déterminerez d’abord et nous éviterons les longueurs. J’ai eu l’honneur de vous le marquer, je vous accommoderai volontiers de mon médaillon de Ptolémée mais c’est un morceau rare et beau et qui doit me procurer du bon, autrement je ne m’en déferez jamais. Je crois que cette pièce vaut deux têtes rares, si vous êtes de mon sentiment, nous pourrons faire un troc, et je vous avoue que malgré l’envie que j’ai de vous obliger, je m’en déferez avec quelque répugnance. Quoi qu’il en soit, je n’ai vu dans votre catalogue que deux têtes rares : le Caligula et le Vitellius ; j’ai déjà la première ; je m’accomoderai du Vitellius et d’une autre tête de cette rareté, si ma proposition vous convient, cela supposé vous aurez la bonté de ma marquer la tête que vous pourriez m’offrir. Je connais les médailles d’or de l’abbé Boule de cette ville ; il les a eues de M. de Fontenu qui ne les connaissait pas. Les principales sont un Vetranio, un Volusien et un Julien l’apostat, les autres au nombre de trois ou quatre n’ont rien d’extraordinaire ; mais cet abbé est impraticable et il n’y a pas moyen de rien faire avec lui. / (f° 59r) Je travaillerai à une copie de ma dissertation sur ma médaille d’or, pour vous l’envoyer, celle que j’ai envoyé à M. de Rothelin est partie pour le (Levant) d’où on me l’a demandée et d’où elle ne reviendra pas de si tôt. Je vous le répète, je vous prie de ne pas me faire attendre votre réponse ou les médailles que je vous demande, afin que je me détermine et que je prennes mes mesures. Je suis parfaitement… » (Paris, BnF, Manuscrits Français 15186, f° 57r-v et 59r-v ; Sarmant 2015, p. 409 [en ligne sur Gallica]).

References

  1. ^  Sarmant, T. (2015) : "De Gaston d’Orléans à l’abbé Barthélemy. Essai d’une sociologie des numismates français des XVIIe et XVIIIe siècles", Numismatische Zeitschrift, 120-121 (Numismatik und Geldgeschichte im Zeitalter der Aufklärung. Beiträge zum Symposium im Residenzschloss Dresden, 4.-9. Mai 2009), pp. 403-414.