Gisbert Cuper - Antoine Galland - 1701-11-7

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Gisbert Cuper, Deventer

Gisbert Cuper - Antoine Galland - 1701-11-7
FINA IDUnique ID of the page  3398
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Gisbert Cuper
RecipientRecipient of the correspondence. Antoine Galland
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . November 7, 1701
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Deventer 52° 14' 57.37" N, 6° 10' 34.07" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jean Hardouin, Nicolas-Joseph Foucault
LiteratureReference to literature. Abdel-Halim 1964, p. 416-417, n° CLXXIIIAbdel-Halim 1964
KeywordNumismatic Keywords  Errors , Academy , Constantinople , Toulon
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 7 nov. 1701 (de Deventer) : « Je suis fort réjoui que nous soyons d’un même sentiment, et que vous êtes aussi prêt à vous défaire de votre sentiment, quand un autre est plus heureux à développer les énigmes qui se rencontrent sur les médailles. C’est une vraie marque d’un honnête homme assurément, et d’un véritable savant ; et je ne manquerai jamais de me corriger et de m’appliquer ce passage de Térence ‘homo sum’, si je suis convaincu qu’un autre ait mieux réussi à illustrer les médailles ou les auteurs anciens. Les savants qui suivent un chemin contraire sont incurables, et ne me plaisent nullement » [remarques sur les médailles portant Augustorum Augustus, critique des ‘paradoxes’ du Père Hardouin] « L’Académie royale des inscriptions et médailles sera une institution digne d’un grand roi, et je ne doute point que ceux qui seront de ce nombre ne nous donassent de temps en temps de belles découvertes ; et cela d’autant plus parce que l’illustre M. Foucault en est, et que vous êtes mis au nombre des élèves, dont je félicite de tout mon cœur et l’excellent intendant et vous. Mais, Mr, vous avez trop bonne opinion de moi, et il y a tant de savants à Paris et en France, que les illustres directeurs de cette compagnie feraient en quelque manière tort à eux, s’ils commençaient à songer aux étrangers. Et de plus, je suis si occupé des affaires publiques, que je ne pourrais pas répondre à l’expectation qu’on aurait de moi ; pour ne pas dire que les mouvements qu’on fait par toute l’Europe y pourraient apporter de grands obstacles. Je suis fort ravi que Mr Foucault ait augmenté son cabinet ; j’attends aussi quelques médailles de Constantinople ; et j’espère qu’elles seront plus heureuses que les autres, entre lesquelles étaient quelques-unes à moi, qui ont été prises avec des mss grecs dans la dernière guerre par des capitaines français, et menées à Toulon d’où je ne les ai pu jamais recouvrer, quoique j’y ai employé de mes amis français qui étaient de ce quartier. Je n’ai pas encore commencé de faire le registre de mes médailles ; mais je le ferai dès cet hiver, avec l’aide de Dieu » (Abdel Halim, p. 416-417, n° CLXXIII).