Gisbert Cuper - Antoine Galland - 1701-6-9
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 3397 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Gisbert Cuper |
RecipientRecipient of the correspondence. | Antoine Galland |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | June 9, 1701 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Deventer 52° 14' 57.37" N, 6° 10' 34.07" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Nicolas-Joseph Foucault |
LiteratureReference to literature. | Dubos 16951, Cuper 17192, Abdel-Halim 1964, p. 399-400, n° CLXV3 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | drawing, seleucids, alexander the great |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
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-Lettre du 9 juin 1701 (de Deventer) : « J’ai enfin reçu votre Lettre touchant l’Histoire des quatre Gordiens prouvée par les médailles, et il y a longtemps que je l’avais ; mais je ne l’ai pas reçue qu’après que mon Histoire fut publiée ; et je vous puis assurer, en honnête homme, que je n’y aurais pas songé si je l’avais vue auparavant. Mais puisque j’ai passé le Rubicon, et que ma dissertation des Elephants est achevée, je pousserai avec votre permission plus outre, et je me mettrai de bonne foi à revoir mon Histoire, et à finir ma défense. Je suis fort obligé à Mr Foucault de vous avoir permis de m’envoyer les dessins des deux, dont j’ai aussi celle d’Alexandre, roi de Syrie ; je vous prie de bien vouloir assurer cet illustre intendant de mes très h. services, et que son nom servira à embellir mon Eléphant ; et vous pouvez bien croire que le vôtre n’y sera pas oublié non plus. Je suis bien aise que vous travaillez avec tant de succès au Selecta des médailles impériales ; et cet ouvrage ne peut être que très bon, puisque vous vous entendez admirablement à cette littérature. Au reste, Mr, je vous suis très obligé des expressions d’amour et d’estime dont vous m’honorez ; mais vous me permettrez bien que je les attribue à votre bienveillance envers moi, et à votre singulière civilité ; car je ne trouve pas en moi une érudition qui mérite ces louanges » (Abdel Halim, p. 399-400, n° CLXV).