| |Grand document=-Lettre du 22 févr. 1707 (de Deventer) : « Je me trouve pourtant obligé à vous dire que j’ai lu plus qu’une fois votre belle et savante lettre, quand j’étais à l’armée, ou à Bruxelles, et que j’ai admiré les progrès que vous faites de jour en jour dans l’étude des médailles, que vous mettez avec une facilité extraordinaire, en plein jour, les plus difficiles et les plus obscures. Je vous suis donc infiniment obligé, de m’avoir fait savoir que dans le cabinet de l’illustre M. Foucault se trouve une médaille rare de Sept. Sev. […] » ; « J’ai attrapé quelques mss. à Bruxelles, et entre autres deux, qui sont pleins des médailles, des inscriptions, et d’autres monuments antiques. Les premières sont tirées des Familles romaines la plupart, et l’explication de toutes les antiquités se doit à Mr. Villerius (nb : Denis de Villers, 1546-1620) à qui Lipse légua sa collection de médailles), chanoine chancelier à Tournai du temps de Lipse, dont il a été un grand ami, comme il paraît par la vie de cet illustre savant écrite par Miraeus. L’on m’a envoyé aussi une centaine des médailles grecques, entre lesquelles il y en a des très excellentes et des très rares […]. Faites mes très humbles services à l’illustre Mr. Foucault, à Mrs Vaillant le père et le fils, Génebrier, Gros de Boze, et tous ceux qui travaillent à illustrer les antiquités. Le Père Hardouin n’y doit pas être oublié » (Abdel Halim, p. 533-535, n° CCXLV). | | |Grand document=-Lettre du 22 févr. 1707 (de Deventer) : « Je me trouve pourtant obligé à vous dire que j’ai lu plus qu’une fois votre belle et savante lettre, quand j’étais à l’armée, ou à Bruxelles, et que j’ai admiré les progrès que vous faites de jour en jour dans l’étude des médailles, que vous mettez avec une facilité extraordinaire, en plein jour, les plus difficiles et les plus obscures. Je vous suis donc infiniment obligé, de m’avoir fait savoir que dans le cabinet de l’illustre M. Foucault se trouve une médaille rare de Sept. Sev. […] » ; « J’ai attrapé quelques mss. à Bruxelles, et entre autres deux, qui sont pleins des médailles, des inscriptions, et d’autres monuments antiques. Les premières sont tirées des Familles romaines la plupart, et l’explication de toutes les antiquités se doit à Mr. Villerius (nb : Denis de Villers, 1546-1620) à qui Lipse légua sa collection de médailles), chanoine chancelier à Tournai du temps de Lipse, dont il a été un grand ami, comme il paraît par la vie de cet illustre savant écrite par Miraeus. L’on m’a envoyé aussi une centaine des médailles grecques, entre lesquelles il y en a des très excellentes et des très rares […]. Faites mes très humbles services à l’illustre Mr. Foucault, à Mrs Vaillant le père et le fils, Génebrier, Gros de Boze, et tous ceux qui travaillent à illustrer les antiquités. Le Père Hardouin n’y doit pas être oublié » (Abdel Halim, p. 533-535, n° CCXLV). |