Gisbert Cuper - Antoine Galland - 1708-7-24: Difference between revisions

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|Associated persons=Nicolas-Joseph Foucault; Domenico Silvio Passionei; Jean Le Clerc; Hendrik d'Acquet; Thomas Herbert, 8th earl of Pembroke
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|Literature=Abdel-Halim 1964, p. 563-567, n° CCLXIII
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|Numismatic keyword=cabinet; Paris; Roman; Antoninus Pius; Caracalla; catalogue
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Latest revision as of 16:52, 2 September 2019


Gisbert Cuper, Deventer

Gisbert Cuper - Antoine Galland - 1708-7-24
FINA IDUnique ID of the page  3491
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Gisbert Cuper
RecipientRecipient of the correspondence. Antoine Galland
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 24, 1708
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Deventer 52° 14' 57.37" N, 6° 10' 34.07" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Nicolas-Joseph Foucault, Domenico Silvio Passionei, Jean Le Clerc, Hendrik d'Acquet, Thomas Herbert
LiteratureReference to literature. Abdel-Halim 1964, p. 563-567, n° CCLXIIIAbdel-Halim 1964
KeywordNumismatic Keywords  Cabinet , Paris , Roman , Antoninus Pius , Caracalla , Catalogue
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 24 juil. 1708 (de Deventer) : « Omnia jam fiant fieri quae posse negabam, cui, tunduntur jam gryhes equis. Ce sont vos deux dernières lettres, Mr., qui me font commencer ainsi la mienne ; car j’ai appris, avec un très grand étonnement que l’illustre Mr. Foucault a dessein de se défaire de son riche cabinet, fulminatus quasi fui illo nuntio, et je n’en suis pas revenu encore. Une collection faite avec tant de jugement, et avec tant de frais, ne pouvait pas être dans de meilleures mains, que celles de M. Foucault qui s’y entend, et qui est porté pour les antiquités de Rome et de la Grèce. Je ne puis pas comprendre aucune raison de ce changement. Mais je me persuade néanmoins que cet excellent conseiller renonce à ses plaisirs pour servir avec plus d’application le roi, et se donner tout-à-fait aux affaires qui lui sont confiées par Sa Majesté. J’ai écrit à mes amis d’Allemagne et d’Amsterdam s’il ne s’y trouvait pas un prince ou un riche curieux qui voudrait acheter ce trésor, mais je n’ai pas encore reçu aucune réponse. J’ai aussi parlé de cette affaire à un comte, qui demeure proche de cette ville, qui est fort de mes amis, par adopton nommé Flodroff, par naissance Waptensleben, et voilà ce qu’il me mande sur votre sujet : ‘Le sort de M. Galland m’intéresse. Je suis indigné qu’un homme de son mérite, qui demeure à Paris, où il a tant de connaisseurs qui sont en état de lui rendre justice, soit réduit à l’âge de soixante ans de se plaindre de sa fortune. Et si j’étais sur le pied où je voudrais être, j’aurais une grande satisfaction de lui offrir une retraite chez moi, et je lui aurais une obligation infinie s’il voulait disposer du mien et m’accorder sa compagnie le reste de ses jours. Mais, pour les hommes de lettres, Paris a des avantages auxquels ils ne sauraient renoncer que difficilement, et il n’y a pas un moyen de les tirer de là’. Vous voyez, Mr., quel cas ce jeune comte fait de votre savoir. Il aime l’étude, il est chambellan de Sa Majesté le roi de Prusse, il a été employé par ce roi en diverses négociations, où il a parfaitment réussi, et nous nous visitons fort souvent » [sur la venue du jeune abbé Passionei] « J’ai examiné la médaille d’Antonin le Pieux, dont le revers est une colonne, avec FELICITAS AVG. […] ; « L’on a vendu en cette année une collection des médailles d’un échevin de la ville de Delft, nommé Henry d’Acquet ; il avait quelques consulaires […] ; « Non, non, Monsieur, votre savoir est trop étendu, pour vous n’estimer pas de même qu’auparavant, en quel état et en quel lieu vous vous puissiez trouver ; et vos manières libres et obligeantes m’attacheront toujours à vous, et j’espère que vous aurai encore longtemps l’avantage de pouvoir témoigner que je suis avec beaucoup de zêle… » [suivent plusieurs post-scriptums relatifs à une médaille de Caracalla, …, et à plusieurs pièces curieuses nouvellement acquises par Cuper]« Mr. Le Clerc me mande ce qui suit : ‘Je suis surpris du dessein de Mr. Foucault. Je ne crois pas qu’il se trouve personne qui veuille acheter un cabinet de cette conséquence. Il n’y a que le comte de Pembroke qui puisse faire cette réponse ; mais je ne sais pas s’il voudrait en tout, car il faudrait au préalable que l’on vît un catalogue bien fait de ce qu’il y a dans ce cabinet, sans quoi personne ne s’avancera à vouloir seulement le marchander’ » (Abdel Halim, p. 563-567, n° CCLXIII).