| |Grand document=-Lettre du 2 août 1707 (de Deventer) : sur l’édition de ses manuscrits : « Mr. Le Clerc m’a promis de parler à quelques libraires d’Amsterdam pour leur proposer d’imprimer mes dissertations sur les médailles, qui sont marquées d’un ou de plusieurs éléphants, et mon histoire des rois Gordiens, où j’ai dessein de mettre tout ce qu’on a écrit sur cette matière, et entre autres une défense anecdote de Mr. Galland. Je ne sais s’il y trouvera quelque imprimeur, et je ne le presse pas. Je demande au moins cinquante exemplaires, pour en faire présent à mes amis, et un livre de plusieurs volumes pour chaque copie, afin qu’en le lisant je puisse me souvenir de la peine que j’ai prise, ou plutôt du plaisir que j’ai eu en composant l’un et l’autre de ces ouvrages » ; « Les savants, et entre autres Contigus et Sperlingius, soutiennent avec raison que les Juifs n’ont pas eu de la monnaie, pecuniam signatam, et je suis du même sentiment, comme il paraît par diverses lettres anecdotes, que j’ai écrites au dernier. Mais je voudrais bien savoir, si l’on ne pourrait pas soutenir le contraire, puisque 2 Reg. 12. et ailleurs, il est fait mention de l’argent, argentum, , pecunia, selon la Vulgate, et qu’au verset 10. le mot de numerare se trouve. Je sais que Mr. Sperlingius à la page 175 de son ouvrage est du sentiment qu’argurion se prend non pro argento signato, sed pondere solvendo. Le mot hébreu, dont l’auteur de cette histoire se sert, pourrait beaucoup contribuer à développer cette difficulté, et je vous prie de me faire le plaisir de l’examiner soigneusement » (Cuper 1743, IV, p. 399-400 et 402). | | |Grand document=-Lettre du 2 août 1707 (de Deventer) : sur l’édition de ses manuscrits : « Mr. Le Clerc m’a promis de parler à quelques libraires d’Amsterdam pour leur proposer d’imprimer mes dissertations sur les médailles, qui sont marquées d’un ou de plusieurs éléphants, et mon histoire des rois Gordiens, où j’ai dessein de mettre tout ce qu’on a écrit sur cette matière, et entre autres une défense anecdote de Mr. Galland. Je ne sais s’il y trouvera quelque imprimeur, et je ne le presse pas. Je demande au moins cinquante exemplaires, pour en faire présent à mes amis, et un livre de plusieurs volumes pour chaque copie, afin qu’en le lisant je puisse me souvenir de la peine que j’ai prise, ou plutôt du plaisir que j’ai eu en composant l’un et l’autre de ces ouvrages » ; « Les savants, et entre autres Contigus et Sperlingius, soutiennent avec raison que les Juifs n’ont pas eu de la monnaie, pecuniam signatam, et je suis du même sentiment, comme il paraît par diverses lettres anecdotes, que j’ai écrites au dernier. Mais je voudrais bien savoir, si l’on ne pourrait pas soutenir le contraire, puisque 2 Reg. 12. et ailleurs, il est fait mention de l’argent, argentum, , pecunia, selon la Vulgate, et qu’au verset 10. le mot de numerare se trouve. Je sais que Mr. Sperlingius à la page 175 de son ouvrage est du sentiment qu’argurion se prend non pro argento signato, sed pondere solvendo. Le mot hébreu, dont l’auteur de cette histoire se sert, pourrait beaucoup contribuer à développer cette difficulté, et je vous prie de me faire le plaisir de l’examiner soigneusement » (Cuper 1743, IV, p. 399-400 et 402). |