Gisbert Cuper - Jean-Paul Bignon - 1712-7-16

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Gisbert Cuper, Deventer

Gisbert Cuper - Jean-Paul Bignon - 1712-7-16
FINA IDUnique ID of the page  3369
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Gisbert Cuper
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-Paul Bignon
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 16, 1712
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Deventer 52° 14' 57.37" N, 6° 10' 34.07" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Antoine Galland, Lorenz Beger, Johann Friedrich Gronovius, Charles Patin
LiteratureReference to literature. Beger 16961, Cuper 1743, XXXIII, p. 288-2912
KeywordNumismatic Keywords  Greek , Venice , Roman Provincial , Domitianus , Augustus , Germania
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://books.google.be/books?id=76laAAAAcAAJ&pg=PA288&dq=et+j%E2%80%99y+avais+enferm%C3%A9+une+lettre+pour+Mr.+Galland,+laquelle+a+eu+sans+doute+le+m%C3%AAme&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj2xrel a kAhXOjqQKHR4qB5UQ6AEIMjAB#v=onepage&q=et%20j%E2%80%99y%20avais%20enferm%C3%A9%20une%20lettre%20pour%20Mr.%20Galland%2C%20laquelle%20a%20eu%20sans%20doute%20le%20m%C3%AAme&f=false
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 16 juillet 1712 (de Déventer) : « Celle qui s’est égarée était du 24 décembre dernier, et j’y avais enfermé une lettre pour Mr. Galland, laquelle a eu sans doute le même sort, et je crois que c’est pour cela que cet habile antiquaire ne m’écrit plus. Je vous envoie les copies de ces deux lettres, et je vous prie de vouloir faire rendre l’une à notre ami commun, qui verra là que je ne l’oublie pas, et que sa pénétration dans la science numismatique est en grande estime auprès de moi. Et puisque nous sommes sur ce sujet, permettez-moi de vous entretenir sur quelques points qui touchent les médailles ; vous me ferez bien le plaisir, Monsieur, de les communiquer à Mr. Galland, et je reviendrai ensuite à votre obligeante et curieuse lettre. On m’a envoyé de Venise une centaine de médailles, la plupart, ou presque toutes grecques, et il y en a de fort singulières. 1° Caput foeminem, supra illud stella, , rev. VIR extensis manibus insistens animali cornuto, . Mr. Begerus en a publié de semblables dans ses Thesauri Palatinus et Brandenburgicus, et il croit que cet animal est un Lupus cervarius, mais les loups n’ont point de cornes, et je croirais plutôt que c’est un camelleopardalus, dont la description se voit dans Bochart ; mais j’ignore absolument l’histoire qui y est représentée, et le Sardanapalus de Mr. Begerus me fait de la peine, et je ne sais si ce pourrait être le génie du Mont Amanus, comme le juge Mr. Gronovius. L’on voit dans Patin la statue d’un homme armé, qui est mise ainsi sur un bœuf, et toute la pièce est consacrée à Jupiter dolichenus ; est-ce qu’on pourrait dire avec raison, que ceux de Tarse auraient fait un tel don à quelque divinité ? 2°. Caput Palladis ; rev. Noctua, et S.C. Je crois que cette petite médaille de bronze (telle est aussi la première) a été frappée du temps de Domitien, qui était entêté de cette déesse, comme il paraît par les médailles et par quelques passages des auteurs anciens. 3°. Caput galeatum, Mercuri, ut videtur, quia pinnae vel alae adduntur galeae ; rev. Aquila insistens aratro, ante eam figura parva vestit, et B E longe a sede invicem remotae, dont on pourrait faire Regis E… Il y a un savant en Allemagne, qui assure dans un de ses livres, qu’il y a des médailles d’Auguste, où on lit GERMANIA CAPTA, et où lui-même est surnommé GERMANICVS, forulos omnes meorum antiquariorum excussi, et pergulas pictorum percucurri, mais je n’y trouve rien de semblable, et je vous prie de vouloir m’informer si cela est ainsi, et d’en parler à Mr. Galland, qui s’y connaît mieux que moi. Mais il est temps de venirà votre lettre. Je suis donc confus des excuses que vous me faites sur votre silence ; je ne prends jamais en mauvaise part, et j’aurais cru que vous étiez occupé ailleurs, quand même vous auriez reçu la lettre qui s’est perdue » (Cuper 1743, XXXIII, p. 288-291).

References

  1. ^ Beger 1696 
  2. ^  Cuper, Gisbert (1743), Lettres de Critique, de Litterature, d'Histoire, &c. ecrites a divers savans de l’Europe [...] publiées sur les originaux par Monsieur de B**, chez J. Wetstein, Amsterdam.