| |Grand document=-Lettre du 10 février 1708 (de Deventer) :« Je ne sais que dire de Mr. de Bary ; je lui ai écrit diverses lettres, je l’ai entretenu sur diverses matières ; mais point de réponse ; je m’en étonne plus que je ne vous saurais dire, principalement quand je pense, qu’il a été toujours si vigilant et si porté à me rendre la pareille, et à m’envoyer ses considérations sans délai, sur les médailles de son beau cabinet, dont je l’ai entretenu fort souvent » ; « Vous doutez à la page 178, si le père naturel de Trajan, ait été consacré. Mais le feu Mr. Vaillant au tom. 2, à la page 123, fait mention d’une médaille d’or de Trajan, où on lit DIVI NERVA ET TRAIANUS PATER, et ce savant antiquaire remarque très bien qu’on y voit capita adversa nervae et Patris Trajani, et eum ut pi(e)tatem erga parentes suos denotaret, patrem Trajanum et patrem adoptivum inter divos consecrasse. Et tant lui que les autres médaillistes, nous donnent la légende d’une médaille, par qui cette chose là est tout à fait confirmée, car l’inscription du revers porte DIVUS PATER TRAIANUS, qui ne peut être que le père naturel de Trajan, puisque on lit de l’autre côté IMP. CAES. NERVA TRAIAN. AUG. GERM. L’illustre Mr. de Tristan parle aussi de la première médaille à la page 386 de son premier tome, et quoique je ne veuille pas être garant de tout ce qu’il y avance, principalement du titre de PARTHICUS donné par Trajan à son père naturel, l’on peut voir néanmoins, que les plus célèbres antiquaires ont vu de telles médailles, et qu’ils les ont jugé authentiques » ; Post scriptum : « J’ai remarqué encore une médaille de Trajan à la page 14 ? de la collection du comte Mediob. (Mezzabarba) où il y a d’un côté IMP. CAES. NERVA TRAIAN. AUG. GERM. De l’autre dextrae junctae, et DIVUS TRAIANUS PATER PATRIAE. Je suis persuadé, que le revers appartient au père naturel de l’empereur Trajan, mais le titre de Pater patriae me fait de la peine et je ne puis pas comprendre, comment il puisse être donné au père de Trajan. Je souhaite de voir une telle médaille ; si elle est ainsi fabriquée, je doute fort où le titre de pater patriae doit être joint à la légende de l’autre côté » ; « L’on m’a envoyé de Paris de belles raretés, et j’attends quelques médailles grecques de Constantinople, à qui je souhiate un heureux voyage » (Den Haag, KB, Ms 72 G 17, f° 48-53 ; Le Clerc, Epistolario, IV, lettre n° 455, p. 132-133). | | |Grand document=-Lettre du 10 février 1708 (de Deventer) :« Je ne sais que dire de Mr. de Bary ; je lui ai écrit diverses lettres, je l’ai entretenu sur diverses matières ; mais point de réponse ; je m’en étonne plus que je ne vous saurais dire, principalement quand je pense, qu’il a été toujours si vigilant et si porté à me rendre la pareille, et à m’envoyer ses considérations sans délai, sur les médailles de son beau cabinet, dont je l’ai entretenu fort souvent » ; « Vous doutez à la page 178, si le père naturel de Trajan, ait été consacré. Mais le feu Mr. Vaillant au tom. 2, à la page 123, fait mention d’une médaille d’or de Trajan, où on lit DIVI NERVA ET TRAIANUS PATER, et ce savant antiquaire remarque très bien qu’on y voit capita adversa nervae et Patris Trajani, et eum ut pi(e)tatem erga parentes suos denotaret, patrem Trajanum et patrem adoptivum inter divos consecrasse. Et tant lui que les autres médaillistes, nous donnent la légende d’une médaille, par qui cette chose là est tout à fait confirmée, car l’inscription du revers porte DIVUS PATER TRAIANUS, qui ne peut être que le père naturel de Trajan, puisque on lit de l’autre côté IMP. CAES. NERVA TRAIAN. AUG. GERM. L’illustre Mr. de Tristan parle aussi de la première médaille à la page 386 de son premier tome, et quoique je ne veuille pas être garant de tout ce qu’il y avance, principalement du titre de PARTHICUS donné par Trajan à son père naturel, l’on peut voir néanmoins, que les plus célèbres antiquaires ont vu de telles médailles, et qu’ils les ont jugé authentiques » ; Post scriptum : « J’ai remarqué encore une médaille de Trajan à la page 14 ? de la collection du comte Mediob. (Mezzabarba) où il y a d’un côté IMP. CAES. NERVA TRAIAN. AUG. GERM. De l’autre dextrae junctae, et DIVUS TRAIANUS PATER PATRIAE. Je suis persuadé, que le revers appartient au père naturel de l’empereur Trajan, mais le titre de Pater patriae me fait de la peine et je ne puis pas comprendre, comment il puisse être donné au père de Trajan. Je souhaite de voir une telle médaille ; si elle est ainsi fabriquée, je doute fort où le titre de pater patriae doit être joint à la légende de l’autre côté » ; « L’on m’a envoyé de Paris de belles raretés, et j’attends quelques médailles grecques de Constantinople, à qui je souhiate un heureux voyage » (Den Haag, KB, Ms 72 G 17, f° 48-53 ; Le Clerc, Epistolario, IV, lettre n° 455, p. 132-133). |