Gottifredi, Francesco - Adnotationes
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 9251 |
TitleTitel of the book. | Adnotationes |
InstitutionName of Institution. | Pesaro, Biblioteca Oliveriana |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Francesco Gottifredi |
Publication dateDate when the publication was issued: day - month - year . | |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Christina of Sweden, Francesco Cameli, Leopoldo de' Medici, Jean Foy-Vaillant, Pierre de Carcavi, Pieter de Hondt |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | engraved plates, fabric, roman provincial, spain, egypt, recutting, forgeries |
LiteratureReference to literature. | Molinari 1996, p. 1661, Fontana 2009, p. 144, note 100, p. 282 et 2852 |
LanguageLanguage of the correspondence | |
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-Pesaro, Biblioteca Oliveriana (Ms. 315): Adnotationes. Restes du livre projeté par Gottifredi et dont il est fait amplement cas dans sa correspondance accompagné de 48 planches. Les attributions reposent sur l’examen de la fabrique. Ainsi : « che sia spagnola me lo persuade il taglio di tal medaglia non uguale secondo la sua grossezza, ma che termina in acuto, qual taglio essendo anche comune alle medaglie egizie, questo mi persuade esser spagnuola per il rincontro che ho di molte medaglie grandi, d’Augusto di diverse colonie e città di Spagna, là dove dell’Egitto non essendovi in que’ tempi alcuna colonia romana non si sono mai vedute monete con lettere che quella battuta in vita di M. Antonio » (c. 6r) ou « una simile medaglia fu portata in Roma gli anni passati da un gentiluomo francese nella quale erano state fatte col bollino queste lettere : MARKOC AIMILIOC cioè M. Aemilius, la quale avendo esso un giorno riscontrato con questa mia facilmente resto persuaso e confesso ingenuamente che le lettere della sua erano false e rifattevi col bollino da persona ignorante et inimica dell’antichità » (c. 8v-9r) (voir Missere Fontana 2009, p. 144, note 100, p. 282 et 285). Les planches du livre de Gottifredi ont été achetées par Pieter De Hondt (1696-1764) qui a cru qu’il s’agissait des planches du médaillier de Christine de Suède. Molinari 1996, p. 166 a montré qu’il y avait des monnaies qui n’avaient jamais appartenu à la reine et qu’il s’agissait plutôt du projet de Gottifredi.
Commentaire de Guy Meyer : Je me promets depuis longtemps de reprendre la question des planches de l’ouvrage jamais publiées de Gottifredi. Il existe d’autres collections de ces planches. D’autre part, un tirage des dites planches était entre les mains de Cameli, ce qui est bien normal dans la mesure ou il existait des liens de maître à élève entre Gottifredi et Cameli. C’est Gottifredi qui a introduit Cameli auprès de Léopold. Elle sont restées avec les monnaies de Gottifredi dans les collections de la reine après la démission de Cameli. Il est assuré qu’une partie des planches de Gottifredi ont servi pour la publication du cabinet de la reine Christine. Vaillant avait acquis un tirage partiel de ces planches qu’il avait proposé à Carcavy. Il ne semble pas être au Cabinet des Médailles, pas plus que la bible manuscrite qu’il proposait dans le même courrier. La confusion était donc implicite entre les deux collections, celle de Gottifredi et celle de Christine. (fr)