Guillaume Beauvais - Claude Picard Duvau - 1733-5-31: Difference between revisions

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Latest revision as of 16:00, 25 November 2021


Guillaume Beauvais, Orléans

Guillaume Beauvais - Claude Picard Duvau - 1733-5-31
FINA IDUnique ID of the page  1572
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15186, f° 259r et v et 261r
AuthorAuthor of the document. Guillaume Beauvais
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . May 31, 1733
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Orléans 47° 54' 9.83" N, 1° 54' 31.00" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Claude Génébrier, Guillaume Le Vaillant de la Bassardries
LiteratureReference to literature. Sarmant 2003, p. 209, note 801
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Collection , Goldsmiths , Carausius
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 31 mai 1733 (d’Orléans) : « Je vous dois, mon cher Monsieur, les remerciements les plus sincères et les plus sensibles de toutes les honnêtetés et les politesses que j’ai reçues chez vous dans mon dernier voyage de Paris, et aussi je vous les fais de tout mon cœur en souhaitant assez passionnément qu’il se présente quelqu’occasion qui me mette en état de m’acquitter d’une partie de ce que je vous dois. J’arrivai à Orléans le lendemain de mon départ à 10 heures du matin, ayant fait la première journée 24 lieues sans me trouver autrement fatigué. Je me suis occupé depuis mon retour dans mes moments de loisir à faire l’arrangement des nouvelles médailles de grand bronze que j’ai apportées. Je ne croyais point avoir fait une aussi grande fortune chez le Père Le Vaillant ( ?), mais des 96 médailles de grand bronze que j’ai apportées en total, il en est entré 92 dans ma suite, 61 que je n’avais pas, c’est-à-dire en observant les différences dans toute la ( ?) et 31 que j’ai changées. Voilà une fortune qui ne laisse pas que de m’avancer beaucoup et cela me donnera du goût pour faire de temps en temps quelques petits voyages à Paris. Le plaisir que je trouverai d’y avoir un ami tel que vous me flattera touours bien sensiblement. Je souhaiterais bien vous trouver quelque chose et je suis là-dessus dans les sentiments du monde les plus inquiets, mais il faut malgré moi que j’attende tout du temps. Je ne manquerai point quand je serai à Rouen dans environ 6 semaines de prendre une note des médalles d’or qui sont chez Mr des Hayes, marchand de dorure qui demeure rue des Carmes et de vous l’envoyer. Comme je resterai à Rouen quelque temps pour y chercher quelques fortunes, vous aurez le temps de m’y faire réponse. / Je vous prie, Monsieur, s’il se trouve quelqu’occasion d’avoir du grand bronze de vouloir bien songer à moi. Vous savez de quelque manière ou plutôt dans quels sentiments nous nous sommes quittés. M. et moi très mal satisfait l’un de l’autre de ce que je ne voulais plus être un homme aisé et moi de ne rien tirer en retour de bonnes choses que j’aurais envoyées. Il faut bien se consoler de tout dans la vie et tâcher de prendre le parti que vous avez sagement pris, c’est-à-dire de vivre indépendants de ces messieurs-là. Je ne puis songer au dernier repas que j’ai eu l’honneur de faire chez vous sans rire des incartades qu’y fit l’historien de Carausius (le P. Génébrier) et de la manière brusque dont il se leva pour s’en aller, mais enfin étant sur le point de sortir, il jeta un regard de tendresse sur une table qui a peut-être souvent servi à calmer le murmure de ses entrailles, et cet objet le calma aussitôt, et lui fit revenir prendre sa chère place. J’aurai longtemps cette figure dans l’idée et il est ( ?) que Calot n’ait pas été son contemporain, car sûrement il n’aurait point manqué de le copier. Après cette digression j’aurai, Monsieur, l’honneur de vous entretenir d’un sujet aussi triste que l’autre est risible. C’est le débordement de notre rivière arrivée depuis 3 jours (etc.) » (Paris BnF, Manuscrits, Français 15186, f° 259r et v et 261r ; Sarmant 2003, p. 209, note 80).

References

  1. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.