Guillaume Beauvais - Claude Picard Duvau - 1733-8-12

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Guillaume Beauvais, Orléans

Guillaume Beauvais - Claude Picard Duvau - 1733-8-12
FINA IDUnique ID of the page  1576
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits, Français 15186, f° 244r et v)
AuthorAuthor of the document. Guillaume Beauvais
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . August 12, 1733
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Orléans 47° 54' 9.83" N, 1° 54' 31.00" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Michel-Gabriel Perdoux de la Perrière
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Caracalla , Roman , Price , Exchange , Duplicates , State , Collection Numbers
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 12 août 1733 (d’Orléans) : « J’ai reçu hier Monsieur le paquet de médailles de bronze que vous avez eu la bonté de m’adresser, et je commence par vous faire mes remerciements de votre attention à me procurer quelque chose, et de votre confiance, mais j’aurai Monsieur bien de la peine à m’accomoder de l’or de médailles qu’on vous a remis pour me faire voir, excepté le Caracalla qui est beau et que je prendrai volontiers pour 24tt parce qu’il me manque et que c’est une belle médaille, quoi qu’il ne vaille que 15tt tout au plus. Il n’importe quand les choses vlent la peine d’acquérir. Il faut se prêter aux intentions du vendeur, pour le reste, ce sont des pièces qui m’ont déjà passé dix fois par les mains et que j’ai très bien conservées. Cependant Monsieur, comme j’ai les derniers égards à la peine que vous avez prise dans cette occasion, et que ce seul motif me détermine, je garderai cela de médailles pour 60tt ; je les troquerai ou j’en ferai des profona ( ?), et j’ai en méd. doubles de meilleurss choses. Les deux Trajan ne sont bons qu’à mettre au rebut et c’est le sort que je leur destine. Je m’étonne comment vous m’avez mis ces deux pièces ; l’une est d’une fausseté qui saute aux yeux, et l’autre est si frustre qu’elle déprécie une tablette. Quand on a acquis ces sortes de méd., il faut les avoir du moins d’une conservation passable, sans quoi il est gentil d’y penser et je crois fournir trop déjà pour ne vous pas faire (part) de mon sentiment. Je vos prie Monsieur quand vous aurez la bonté de m’annoncer ou de m’envoyer des médailles, qu’elles soient d’une certaine rareté, car ma suite qui est de onze cent ne manque point de pièces communes, mais elles sont bien conservées. Voilà donc Monsieur 60tt et 24 pour vos deux méd. qui font en totl 84tt. Comme je n’ai pas à présent ( ?) de tirer sur votre ville et que cette somme est trop p(etite ?) pour chercher aux lettres de changes, je vais vous la ( ?) au carosse dans un paquet sous votre adresse qui arr(ivera) lundi et dont le port sera payé comme de raison, p(ar le) propriétaire des médailles. Ne vous pas (sic !) des 60tt. Je le ferai, car enfin il ne faut payer les choses que ce qu’elles va(lent) et je suis trop raisonable dans cette occasion, mais je vous dois toujours Monsieur bien des remerciements d’avoir pensé à moi. Monsieur Perdoulx( ?) est actuellement à la campagne pour se préparer à ses vendanges, on m’a dit qu’il doit revenir ces jours-ci. Je ferai mon possible pour obtenir ses sept médailles espérons bien conservées et je ferai bien ch( ?) que vous les eussiez. Cela ne dépendra point de mon s(ort ?). J’aurais Monsieur eu l’honneur de vous aller saluer à Paris, si j’avais eu seulement une heure à moi, mais j’espère réparer cela amplement après les vacances que je ferai un voyage plutôt pour avoir l’honneur de vous voir et pour parler de la curiosité qui nous amuse que pour toute autre affaire. J’espère avant cela avoir encore l’honneur de vous écrire et vous donner( ?). Je le fais aujourd’hui des assurances de l’estime et du respect avec lequel j’ai l’honneur… » (Paris BnF, Manuscrits, Français 15186, f° 244r et v).