Guillaume Beauvais - Claude Picard Duvau - 1734-2-21: Difference between revisions

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Latest revision as of 16:06, 25 November 2021


Guillaume Beauvais, Orléans

Guillaume Beauvais - Claude Picard Duvau - 1734-2-21
FINA IDUnique ID of the page  1583
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15186, f° 234r et v
AuthorAuthor of the document. Guillaume Beauvais
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . February 21, 1734
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Orléans 47° 54' 9.83" N, 1° 54' 31.00" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Antoine Laisné, Enrico Noris
LiteratureReference to literature. Sarmant 2003, p. 164, note 501
KeywordNumismatic Keywords  Roman , Didius Julianus , Health
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065155t/f245.image.r=15186
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 21 février 1734 (d’Orléans) : « Monsieur, Je vous félicite de tout mon cœur de cette nouvelle fortune. La médaille d’or, surtout du D. Julianus qui aura dû vous faire grand plaisir si le revers en diffère de celui que vous aviez déjà. Je souhaiterais bien passionnément contribuer à vous prouver quelque chose. Il faut malgré moi qu je patiente et que j’attende tout du temps ; Mr Pardoux ( ?) a toujours les fièvres. Il y a un mois que je suis incommodé d’un rhume de tête affreux qui aura empêché de battre la médaille. Comme cela va beaucoup mieux je vais me remettre en train. Si il se trouve quelque chose, j’aurai soin Monsieur de vous en donner avis. Monsieur de … (sic !) continue toujours à m’accabler de la tendresse de son (fsil ?) sans me rien prouver. Je vous crois Monsieur en cela de toute mon âme, bien sincère dans votre dernière lettre, mais en vérité auriez-vous pas pu me dénicher quelques médailles de grand ou de moyen bronze de Mons. Laisné de Lyon, car je suppose que c’est de lui que vous avez eu vos 4 méd. d’or. Je ne sais pas si ce curieux avait du grand bronze ; j’ai donc lieu de le penser, mais je sais bien qu’il avait et qu’il a peut-être encore du moyen bronze beau et bien trié. Vous savez Monsieur que ( ?) rapporte son Noris et que ce que vous ferai sera toujours ( ?). Voyez donc je vous en conjure s’il y a lieu de me rendre ou pas plus heureux que je ne suis. Je ressens bien Monsieur que j’avancerais bien plus vite que je ne fais mes deux suites de bronze si j’étais résident à Paris. Il faut la demeure d’une semblable ville pour faire faire fortune de quelque façon que ce soit à un honnête homme. Je le dis souvent à mes amis : ‘ou je mourrai jeune ou ce sera à Paris, et non point dans une ville de province où on est connu de pauvres diables de haires (sic !) sans pouvoir tourner la tête que pour trouver de l’ignorance et de la grossièreté » (la fin de la lettre sur les dangers de la vie à Orléans) (Paris BnF, Manuscrits, Français 15186, f° 234r et v ; Sarmant 2003, p. 164, note 50).

References

  1. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.