Jean-Jacques Barthélemy - Anne-Claude de Caylus - 1755-10-23
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 1284 |
InstitutionName of Institution. | |
InventoryInventory number. | |
AuthorAuthor of the document. | Jean-Jacques Barthélemy |
RecipientRecipient of the correspondence. | Anne-Claude de Caylus |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | October 23, 1755 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Florence 43° 46' 11.53" N, 11° 15' 20.09" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Philipp von Stosch, Abbé Boule, Antonio Francesco Gori |
LiteratureReference to literature. | Caylus 1752 vol. 11, Sérieys 1802, lettre n° IV, p. 25-272 |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | collection, sulphur cast, book, antiquarian |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://books.google.be/books?id=vvFaMx XqiAC&pg=PA518&lpg=PA518&dq=Je+viens+d%E2%80%99ourdir+des+trames+dont+il+sera+entour%C3%A9+pendant+mon+absence&source=bl&ots=m CG0b7LIQ&sig=ACfU3U0nOQe7ctxMXWlerDoWXgRWHvWIZg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwifl Qt7TjAhWJzKQKHe-yBdQQ6AEwAHoECAkQAQ#v=onepage&q&f=false |
Lettre du 23 octobre 1755 (de Florence) : « Nous avons aussi fouillé dans le cabinet du baron de Stosch. Je lui ai remis vos souffres qu’il a reçus avec plaisir, et votre livre qu’il a lu avec autant d’avidité que de satisfaction ; son / cabinet est immense : vingt-cinq mille souffres, des estampes, des pierres gravées, des antiques, des médailles, des manuscrits, des cartes de géographie, des dessins. Il a dépouillé l’Italie et il l’a tient encore asservie par ses correspondants ; il m’a tout montré et ne m’a rien cédé. Je me suis abaissé jusqu’aux prières ; elles ont endurci un cœur qui naturellement n’est pas tendre. J’ai triomphé de la résistance de l’abbé Boule et de quelques autres brocanteurs ; mais ‘Je ne triomphe pas du plus puissant de tous’. J’en suis désolé sans en être abattu. Je viens d’ourdir des trames dont il sera entouré pendant mon absence, et j’aurai peut-être le double plaisir d’avoir ce qu’il désire, et de l’avoir malgré lui. Gori est le meilleur homme du monde, sans passion, sans jalousie et sans argent ; respectable par ses mœurs et ses travaux, universellement respecté des étrangers et de ses compatriotes ; cherchant des conjectures et en trouvant beaucoup, des protecteurs et n’en trouvant point. Il m’a comblé de politesses et de prévenances ; il a différé de quinze jours un voyage qu’il devait faire à la campagne, uniquement pour que nous puissions faire connaissance / ensemble. » […] p. 28 : « Tout le jour se passe, ou à voir, ou à écrire, ou à me convaincre avec douleur que je suis très ignorant en tout, et même en médailles. Ce n’est pas que j’ai trouvé encore des gens bien habiles en ce genre ; mais leurs cabinets le sont pour eux. En vérité on ne peut guère se dire antiquaire, quand on n’est pas sorti de France : soit dit entre nous » (Sérieys 1801, lettre n° IV, p. 25-27 [Stosch, Gori] et 28 [médailles]).