Jean-Jacques Barthélemy - Paolo Maria Paciaudi - 1757-4-29: Difference between revisions

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Jean-Jacques Barthélemy, Piacenza

Jean-Jacques Barthélemy - Paolo Maria Paciaudi - 1757-4-29
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 29 avril 1757 (de Plaisance) : vient de quitter Paciaudi, « Le cabinet de M. Olivieri contient de très bonnes choses. Votre amitié qui m’avait prévenu à Pesaro, m’avait aplani la plupart des difficultés à Venise ; nous y avons passé que deux jours, et dans ce court intervalle, j’au vu le cabinet de M. Savorgnagi, celui de M. Vetturi, et la colonne du sénateur Nani […] M. Zanetti était avec moi quand je l’ai vue […] Ils m’ont paru tous trois convaincu de ma lecture ; tous trois m’ont parlé de vous, ainsi que l’autre Zanetti, garde de la Bibliothèque, et d’autres Zanetti encore ; car cette famille forme à Venise un bataillon littéraire. M. Le sénateur Savorgnani m’a parlé de l’estime singulière qu’il faisait de vous ; j’avais envie de l’en féliciter. Son cabinet contient des choses précieuses ; il n’a rien voulu me céder. J’ai trouvé plus de facilité chez Vetturi. J’en ai obtenu entre autres choses la médaille de l’Arsacide Eupator ou Philopator que le père Froelich a publiée, et que le père Corsini, dans la lettre qui vous est adressée, a expliqué par Pharmaspaton, à ce que je crois. Tout cela ne vaut rien. La médaille ne dit rien que de connu. Il faut voir les monuments quand on veut les expliquer. Je me tue à le dire ; on ne m’écoute pas. Heureusement, les erreurs des antiquaires ne font pas tant de tort au genre humain que les disputes des théologiens et les projets des politiques. J’ai vu chez M. Savornani la médaille d’, elle est entièrement antique, et il n’y a point de doute sur la leçon. Il pourrait y en avoir sur le prince à qui on pourrait l’attribuer ; mais nous en parlerons une autrez fois. Si j’avais pu m’arrêter plus longtemps à Venise, j’aurais vu d’autres cabinets ; il faudra peut-être que j’y retourne, et ce sera, je l’espère, ou avec vous, ou avec m. le bailli, à qui je vous prie de dire mille et mille choses pour moi« (Nisard 1877, lettre n° I, p. 183, 190).