Jean Tristan de Saint-Amant - Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - 1637-7-21: Difference between revisions

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|Associated persons=Johannes Hemelaers; Charles III de Croÿ, duke of Arschot; Francesco Angeloni; Hubert Goltzius; Adolf Occo
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|Literature=Goltzius 1574 vol. 2; Occo 1579; Hemelaers 1627; Tristan de Saint-Amant 1635; Tamizey de Larroque 1885d, lettre III, p. 19-23; Tamizey de Larroque 1972, lettre III, p. 728-734; Callataÿ 2017, p. 119, n° 172.
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|Numismatic keyword=book; roman; Livia; augustus; nero; nationalism; hadrian; Borysthenes; horse; flattery
|Numismatic keyword=book; roman; Livia; augustus; nero; nationalism; hadrian; Borysthenes; horse; flattery
|CorrespondenceLanguage=French
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|Link=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k78708/f727.item.r=Les_correspondants_de_Peiresc
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|Grand document=-Lettre du 21 juil. 1633 (de Paris) : « … Mais laissons le surplus à Dieu, et parlons de quelque chose de plus récréatif, qui face en moi l’effet du gracieux et secourable Nepenthé d’Homère, puisque d’ailleurs vous n’étiez que l’un des juges, et que je vous ai toujours remarqué pour être plein d’intégrité, équité comme de suffisance. La première remarque, qu’il vous plaît me faire dans [votre] lettre, sur mes importunes questions, est que vous ne pouvez estimer qu’il y ait du avoir en la med[aille] de Goltzius ΤΙΦΟΥΛΕΩΝvue, ce dites vous, la liberté d’y avoir joint l’image de Livia avec celle d’Auguste, que vous trouvez bien éloignée de ce lieu. A quoi, Monsieur, je vous respondrai, que si il n’y avait que cette difficulté je n’en ferais pas doute, car en cette med[aille] la tête d’Aug[uste] seule y est réputée avec l’inscr[iption] de ΣΕΒΑΣΤΟ, comme vous le pouvez voir dans ledit Goltzius et dans l’Occo même, si vous daignez prendre la peine de les consulter. Restera à moi de vous servir un jour de raisons suffisamment passables pour n’être pas trouvées trop téméraires ; quant à celle de Neron, bien que j’en aie vues avec Octavia, il ne m’est pas toutefois arrivé d’en avoir rencontré avec l’inscr[iption] de Urino VOLVMNIO. Que si le génie favorable de l’antiquité vous en fait rencontrer une dans votre incomparable amas, je ne vous demande que la facilité de vous disposer de m’en vouloir envoyer l’inscription seule, de peur qu’une plus libre requête ne vous importunât. Pour le regard de la med[aille] d’Hadrien avec l’insc[ription] ΒΟΥΣΘΕΝΗΣ, je ne l’ai jamais vue, seulement j’en vois faire le rapport par Occo. Quant à Scaliger, que vous me cotez en faire mention sur l’Eusèbe nombre MDCXVIII, je n’en trouve rien, mais bien sur le nombre MCCCLXXII, il en parle en qualité et de ville et de fleuve, et sans citer ceste médaille, dans le revers de laquelle ce cheval mentionné semble être le cheval d’Hadrien, nommé Borysthenes, que vous voyez avoir été honoré par lui d’un gentil épigr[amme] pour épitaphe ; qui se trouve « inter vetera epigrammata », comme vous le savez mieux que moi, commencer ainsi : « Borysthenes Alanus, caesareus veredus, etc., » que si j’en puis recouvrer ou l’original, ou l’empreinte, je vous l’envoyerai de toute assurance, bien que j’aie barbouillé quelque chose sur son sujet, sur la foi du rapport d’Occo. A la charge que vous oublierez, s’il vous plaît, de me remercier de peu de chose ci-après, comme vous avez daigné faire pour cette petite méd[aille] de cuivre mentionnée au bas de votre lettre, qui me sert plutôt de reproche que d’un remerciement, étant plus honteux que je ne vous le puis exprimer, de me voir si dépourvu  de tout ce qui vous pourrait servir en votre superbe et glorieux dessein dont la pensée seule me comble d’une joie incroyable dans l’espérance que j’ai de remplir quelquefois mon Ovide de tant de remarques et observations singulières que j’ignorerais et l’Europe avec, sans vous, qui sur tous les hommes savants êtes le plus capable d’en bienheurer le public par un travail digne de louange immortelle, vous assurant que la soif des curieux de deçà qui attendent cet ouvrage est telle que vous faites fort bien de tâcher toujours d’augmenter le nombre de vos vases, car à peine ce que vous en aurez pourrait-il suffire pour l’étancher. Que si j’étais si abondant en tout qu’est ce seigneur Angeloni, à ce que je vois, plus renommé en particularité qu’en courtoisie, je vous ferais bien voir que les Français sont plus généreux que les Italiens ; car je serais bien assuré que vous en serviriez bien mieux et plus utilement que moi le public, car vous dire quelque chose de ma confession générale, sachez que je dois donner un gros bouquin de mes rêveries aux curieux l’année prochaine, mais que ce sera toutefois à condition que je ne me trouve point prévenu en principales pièces expliquées par des curieux plus intelligents que je ne suis, qui suis le fils aîné de l’ignorance, et vous dirai qu’outre ledit seigneur Angeloni, nous avons ici un père minime qui fait quelques observations sur quinze cens méd[ailles] d’argent, que le sieur Collobert, curieux, a fait graver, et ce à l’imitation du discours fait par Joannes Hemelarius sur les méd[ailles] d’or du duc d’Arschot. Toutefois je ne crois pas que nous nous rencontrions souvent en nos imaginations ; il est ce que je serais content qu’il me donna st sujet, et les autres, de retrancher quelque chose de mes écritures, car j’ai un courage et un dessein trop vastes. … » (Paris, Bnf, Ms. Fonds français 9536, f° 131; Tamizey de Laroque 1885d, lettre III, p. 19-23; Tamizey de Larroque 1972, lettre III, p. 728-734).
|Grand document=-Lettre du 21 juil. 1633 (de Paris) : « … Mais laissons le surplus à Dieu, et parlons de quelque chose de plus récréatif, qui face en moi l’effet du gracieux et secourable Nepenthé d’Homère, puisque d’ailleurs vous n’étiez que l’un des juges, et que je vous ai toujours remarqué pour être plein d’intégrité, équité comme de suffisance. La première remarque, qu’il vous plaît me faire dans [votre] lettre, sur mes importunes questions, est que vous ne pouvez estimer qu’il y ait du avoir en la med[aille] de Goltzius ΤΙΦΟΥΛΕΩΝvue, ce dites vous, la liberté d’y avoir joint l’image de Livia avec celle d’Auguste, que vous trouvez bien éloignée de ce lieu. A quoi, Monsieur, je vous respondrai, que si il n’y avait que cette difficulté je n’en ferais pas doute, car en cette med[aille] la tête d’Aug[uste] seule y est réputée avec l’inscr[iption] de ΣΕΒΑΣΤΟ, comme vous le pouvez voir dans ledit Goltzius et dans l’Occo même, si vous daignez prendre la peine de les consulter. Restera à moi de vous servir un jour de raisons suffisamment passables pour n’être pas trouvées trop téméraires ; quant à celle de Neron, bien que j’en aie vues avec Octavia, il ne m’est pas toutefois arrivé d’en avoir rencontré avec l’inscr[iption] de Urino VOLVMNIO. Que si le génie favorable de l’antiquité vous en fait rencontrer une dans votre incomparable amas, je ne vous demande que la facilité de vous disposer de m’en vouloir envoyer l’inscription seule, de peur qu’une plus libre requête ne vous importunât. Pour le regard de la med[aille] d’Hadrien avec l’insc[ription] ΒΟΥΣΘΕΝΗΣ, je ne l’ai jamais vue, seulement j’en vois faire le rapport par Occo. Quant à Scaliger, que vous me cotez en faire mention sur l’Eusèbe nombre MDCXVIII, je n’en trouve rien, mais bien sur le nombre MCCCLXXII, il en parle en qualité et de ville et de fleuve, et sans citer ceste médaille, dans le revers de laquelle ce cheval mentionné semble être le cheval d’Hadrien, nommé Borysthenes, que vous voyez avoir été honoré par lui d’un gentil épigr[amme] pour épitaphe ; qui se trouve « inter vetera epigrammata », comme vous le savez mieux que moi, commencer ainsi : « Borysthenes Alanus, caesareus veredus, etc., » que si j’en puis recouvrer ou l’original, ou l’empreinte, je vous l’envoyerai de toute assurance, bien que j’aie barbouillé quelque chose sur son sujet, sur la foi du rapport d’Occo. A la charge que vous oublierez, s’il vous plaît, de me remercier de peu de chose ci-après, comme vous avez daigné faire pour cette petite méd[aille] de cuivre mentionnée au bas de votre lettre, qui me sert plutôt de reproche que d’un remerciement, étant plus honteux que je ne vous le puis exprimer, de me voir si dépourvu  de tout ce qui vous pourrait servir en votre superbe et glorieux dessein dont la pensée seule me comble d’une joie incroyable dans l’espérance que j’ai de remplir quelquefois mon Ovide de tant de remarques et observations singulières que j’ignorerais et l’Europe avec, sans vous, qui sur tous les hommes savants êtes le plus capable d’en bienheurer le public par un travail digne de louange immortelle, vous assurant que la soif des curieux de deçà qui attendent cet ouvrage est telle que vous faites fort bien de tâcher toujours d’augmenter le nombre de vos vases, car à peine ce que vous en aurez pourrait-il suffire pour l’étancher. Que si j’étais si abondant en tout qu’est ce seigneur Angeloni, à ce que je vois, plus renommé en particularité qu’en courtoisie, je vous ferais bien voir que les Français sont plus généreux que les Italiens ; car je serais bien assuré que vous en serviriez bien mieux et plus utilement que moi le public, car vous dire quelque chose de ma confession générale, sachez que je dois donner un gros bouquin de mes rêveries aux curieux l’année prochaine, mais que ce sera toutefois à condition que je ne me trouve point prévenu en principales pièces expliquées par des curieux plus intelligents que je ne suis, qui suis le fils aîné de l’ignorance, et vous dirai qu’outre ledit seigneur Angeloni, nous avons ici un père minime qui fait quelques observations sur quinze cens méd[ailles] d’argent, que le sieur Collobert, curieux, a fait graver, et ce à l’imitation du discours fait par Joannes Hemelarius sur les méd[ailles] d’or du duc d’Arschot. Toutefois je ne crois pas que nous nous rencontrions souvent en nos imaginations ; il est ce que je serais content qu’il me donna st sujet, et les autres, de retrancher quelque chose de mes écritures, car j’ai un courage et un dessein trop vastes. … » (Paris, Bnf, Ms. Fonds français 9536, f° 131; Tamizey de Laroque 1885d, lettre III, p. 19-23; Tamizey de Larroque 1972 vol. 1, lettre III, p. 728-734).
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Revision as of 14:31, 3 April 2022


Jean Tristan de Saint-Amant, Paris

Jean Tristan de Saint-Amant - Nicolas-Claude Fabri de Peiresc - 1637-7-21
FINA IDUnique ID of the page  790
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 9536, f° 131
AuthorAuthor of the document. Jean Tristan de Saint-Amant
RecipientRecipient of the correspondence. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . July 21, 1637
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 23.80" N, 2° 21' 5.40" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Johannes Hemelaers, Charles III de Croÿ, duke of Arschot, Francesco Angeloni, Hubert Goltzius, Adolf Occo
LiteratureReference to literature. Goltzius 1574 vol. 21, Occo 15792, Hemelaers 16273, Tristan de Saint-Amant 16354, Tamizey de Larroque 1885d, lettre III, p. 19-235, Tamizey de Larroque 1972 vol. 1, lettre III, p. 728-7346, Callataÿ 2017, p. 119, n° 172.7
KeywordNumismatic Keywords  Book , Roman , Livia , Augustus , Nero , Nationalism , Hadrian , Borysthenes , Horse , Flattery
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k78708/f727.item.r=Les correspondants de Peiresc
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 21 juil. 1633 (de Paris) : « … Mais laissons le surplus à Dieu, et parlons de quelque chose de plus récréatif, qui face en moi l’effet du gracieux et secourable Nepenthé d’Homère, puisque d’ailleurs vous n’étiez que l’un des juges, et que je vous ai toujours remarqué pour être plein d’intégrité, équité comme de suffisance. La première remarque, qu’il vous plaît me faire dans [votre] lettre, sur mes importunes questions, est que vous ne pouvez estimer qu’il y ait du avoir en la med[aille] de Goltzius ΤΙΦΟΥΛΕΩΝvue, ce dites vous, la liberté d’y avoir joint l’image de Livia avec celle d’Auguste, que vous trouvez bien éloignée de ce lieu. A quoi, Monsieur, je vous respondrai, que si il n’y avait que cette difficulté je n’en ferais pas doute, car en cette med[aille] la tête d’Aug[uste] seule y est réputée avec l’inscr[iption] de ΣΕΒΑΣΤΟ, comme vous le pouvez voir dans ledit Goltzius et dans l’Occo même, si vous daignez prendre la peine de les consulter. Restera à moi de vous servir un jour de raisons suffisamment passables pour n’être pas trouvées trop téméraires ; quant à celle de Neron, bien que j’en aie vues avec Octavia, il ne m’est pas toutefois arrivé d’en avoir rencontré avec l’inscr[iption] de Urino VOLVMNIO. Que si le génie favorable de l’antiquité vous en fait rencontrer une dans votre incomparable amas, je ne vous demande que la facilité de vous disposer de m’en vouloir envoyer l’inscription seule, de peur qu’une plus libre requête ne vous importunât. Pour le regard de la med[aille] d’Hadrien avec l’insc[ription] ΒΟΥΣΘΕΝΗΣ, je ne l’ai jamais vue, seulement j’en vois faire le rapport par Occo. Quant à Scaliger, que vous me cotez en faire mention sur l’Eusèbe nombre MDCXVIII, je n’en trouve rien, mais bien sur le nombre MCCCLXXII, il en parle en qualité et de ville et de fleuve, et sans citer ceste médaille, dans le revers de laquelle ce cheval mentionné semble être le cheval d’Hadrien, nommé Borysthenes, que vous voyez avoir été honoré par lui d’un gentil épigr[amme] pour épitaphe ; qui se trouve « inter vetera epigrammata », comme vous le savez mieux que moi, commencer ainsi : « Borysthenes Alanus, caesareus veredus, etc., » que si j’en puis recouvrer ou l’original, ou l’empreinte, je vous l’envoyerai de toute assurance, bien que j’aie barbouillé quelque chose sur son sujet, sur la foi du rapport d’Occo. A la charge que vous oublierez, s’il vous plaît, de me remercier de peu de chose ci-après, comme vous avez daigné faire pour cette petite méd[aille] de cuivre mentionnée au bas de votre lettre, qui me sert plutôt de reproche que d’un remerciement, étant plus honteux que je ne vous le puis exprimer, de me voir si dépourvu de tout ce qui vous pourrait servir en votre superbe et glorieux dessein dont la pensée seule me comble d’une joie incroyable dans l’espérance que j’ai de remplir quelquefois mon Ovide de tant de remarques et observations singulières que j’ignorerais et l’Europe avec, sans vous, qui sur tous les hommes savants êtes le plus capable d’en bienheurer le public par un travail digne de louange immortelle, vous assurant que la soif des curieux de deçà qui attendent cet ouvrage est telle que vous faites fort bien de tâcher toujours d’augmenter le nombre de vos vases, car à peine ce que vous en aurez pourrait-il suffire pour l’étancher. Que si j’étais si abondant en tout qu’est ce seigneur Angeloni, à ce que je vois, plus renommé en particularité qu’en courtoisie, je vous ferais bien voir que les Français sont plus généreux que les Italiens ; car je serais bien assuré que vous en serviriez bien mieux et plus utilement que moi le public, car vous dire quelque chose de ma confession générale, sachez que je dois donner un gros bouquin de mes rêveries aux curieux l’année prochaine, mais que ce sera toutefois à condition que je ne me trouve point prévenu en principales pièces expliquées par des curieux plus intelligents que je ne suis, qui suis le fils aîné de l’ignorance, et vous dirai qu’outre ledit seigneur Angeloni, nous avons ici un père minime qui fait quelques observations sur quinze cens méd[ailles] d’argent, que le sieur Collobert, curieux, a fait graver, et ce à l’imitation du discours fait par Joannes Hemelarius sur les méd[ailles] d’or du duc d’Arschot. Toutefois je ne crois pas que nous nous rencontrions souvent en nos imaginations ; il est ce que je serais content qu’il me donna st sujet, et les autres, de retrancher quelque chose de mes écritures, car j’ai un courage et un dessein trop vastes. … » (Paris, Bnf, Ms. Fonds français 9536, f° 131; Tamizey de Laroque 1885d, lettre III, p. 19-23; Tamizey de Larroque 1972 vol. 1, lettre III, p. 728-734).

References

  1. ^  Goltzius, Hubert (1574), Caesar Augustus sive historiae imperatorum Caesarumque Romanorum ex antiquis numismatibus restitutae. Liber Secundus [...], Brugis Flandrorum.
  2. ^  Occo, Adolf (1579). Imperatorum Romanorum numismata a Pompeio Magno ad Heraclium: quibus insuper additae sunt inscriptiones quaedam veteres, arcus triumphales, et alia ad hanc rem necessaria. Antwerp: Christophe Plantin.
  3. ^  Hemelaers, Johannes (1627), Imperatorum romanorum numismata aurea a Julio Caesare ad Heraclium continua serie collecta et edita ex museo excell. principis Caroli Croyi ducis Arschotani etc. industria et manu Jacobi de Bie... Editio altera priore auctior, apud Petrum et Iohannes Belleros, Antwerp.
  4. ^  Tristan de Saint-Amant, Jean (1635), Commentaires historiques, contenants en abrégé les vies, éloges et censures des empereurs, impératrices, cæsars et tyrans de l'Empire Romain [...], chez Pierre Billaine, Paris.
  5. ^ Tamizey de Larroque 1885d 
  6. ^  Tamizey de Larroque, Philippe (1972), Les correspondants de Peiresc, lettres inédites publiées et annotées [...] Dubernard, Nostradamus, Bouchard, Gaultier, Saumaise, Vias, Aubespine, Cardinal Bichi, Azubi, Abbatia, Tristan, Rascas, tome I, Slatkine reprints, Geneva.
  7. ^  Callataÿ, Fr. de (2017), “Glory and misery of Belgian numismatics from the 16th to the 18th c. as seen through three milestones (Goltz 1563, Serrure 1847 and the Dekesels) and private correspondences”, in J. Moens (ed.), 175 years of Royal Numismatic Society of Belgium. Proceedings of the Colloquium ‘Belgian numismatics in perspective (Brussels, 21 May 2016’), Brussels, pp. 37-129.