Jean Vaquette de Cardonnoy - Claude Picard Duvau - 1735-1-31: Difference between revisions

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|Inventory=Manuscrits, Français 15185, f° 264 et 265r
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Latest revision as of 16:08, 25 November 2021


Jean Vaquette de Cardonnoy, Amiens

Jean Vaquette de Cardonnoy - Claude Picard Duvau - 1735-1-31
FINA IDUnique ID of the page  2301
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Ms. Fonds français 15185, f° 264 et 265r
AuthorAuthor of the document. Jean Vaquette de Cardonnoy
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . January 31, 1735
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Amiens 49° 53' 39.01" N, 2° 17' 44.52" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Jean Foy-Vaillant, Francesco Mezzabarba Birago
LiteratureReference to literature. Mezzabarba Birago 16831
KeywordNumismatic Keywords  Catalogue , Price , Roman , Exchange , Augustus , Hadrian , Maximianus , Faustina , Duplicates
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065154d/f268.image.r=15185%20Duvau
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

Lettre du 31 janvier 1735 (d’Amiens) : "Monsieur, La peine qu’il m’a fallut faire à la lumière du jour dans la saison des plus courtes, de mes suites d’argent, de grand, de moyen et de petit bronze, pour déterminer mon choix sur les médailles d’or contenues dans votre catalogue, dont je n’ai pas les revers en ces autres métaux, jointe aux devoirs de mon état, et par surcroît, plus de 200 visites du Nouvel An à recevoir et rendre dans mon seizième lustre, où je suis par la grâce de dieu, ne m’ont point permis de me donner plus tôt l’honneur de répondre à l’obligeante lettre que vous m’avez fait celui de m’écrire le 17 de novembre dernier, en m’envoyant ce catalogue. J’en suis fâché contre moi-même, et vous en fait ici mes très humbles excuses ; j’ose espérer que vous aurez la bonté de les recevoir favorablement, avec mes compliments sur la Nouvelle Année, que du fond de mon cœur je vous souhaite très heureuse à tous égards. Vous trouverez ci-joint l’état des 24 médailles d’or qui peuvent me convenir ; si l’offre que je vous fais Monsieur de la somme de quatre cent cinquante livres, à laquelle montent les prix de chacune en particulier, et que j’ai placés à la marge gauche, peut réciproquement vous convenir aussi. Quoique les prix de ces 24 médailles marquées dans votre catalogue, et que j’ai placés à la marge droite de ce même état, se trouvent monter ensemble à la somme de six cent vingt livres. Je crois néanmoins mes offres très raisonnables, puisqu’elles sont plus hautes que les prix de Monsieur Vaillant qui concernent les deuxième, trois, quatre, cinq, six et 8e médailles que j’ai insérés au-dessous de la description des revers de ces six médailles du Haut Empire, et que j’ai augmenté, à la même proportion, celles du Bas-Empire. A l’égard de l’échange que vous me proposez de trois de mes médailles d’or, savoir celle d’Auguste au revers de Jules sans légende, d’Hadrien au R. Divo Trajano Patri, et de Maximien Hercule au R. Jovi conservat. Augg. Pour le Jules de votre catalogue au R. d’Auguste, que vous estimez 200 l., l’Hadrien au R. de la tête du soleil noté de 4 points tirés en ligne pour 50 l. (outre un autre semblable noté de 3 points seulement, tiré pour 40 l. et envoyé à Rome) et la Faustine fille au R. de Matri Magnae, notée de 4 points estimée aussi 50 l. Je vous en suis très obligé et vous en remercie. Mais vous aurez pour agréable de vouloir bien me dispenser de faire cet échange. Parce que mon Auguste d’or au R. de Jules sans inscription, ne se trouve dans aucun livre de ma connaissance, ni dans Mezzabarbe, ni dans aucun cabinet, et que depuis près de 40 ans qu’il y a que je fais mon plaisir presqu’unique des médailles, je ne l’ai vu nulle part. Au lieu que votre Jules, quoique très rare et très cher, se trouve dans tous les livres et plusieurs cabinets, même double dans le vôtre, ainsi moins rare que mon Auguste que je regarde comme singulier, s’il n’est pas unique. L’Hadrien au revers de la tête rayonnée de Trajan est considérable en ce que c’est un monument de la juste reconnaissance de ce prince adopté par Trajan, à qui il devait l’empire, et que le même Hadrien au revers du soleil n’est qu’un trait de vanité mal fondée ; aussi ce revers n’est pas compris par Vaillant dans le rang des rares, qui certifient quelques traits considérables de l’histoire, ou qui au défaut des historiens, ne sont connus que par les médailles. Et à l’égard du Maximien Hercule au R. Jovi conservat. Augg., je n’ai que celui-là en or (non plus que les deux premiers) qui me sont heureusement tombés sous la main, depuis 40 ans. Ainsi si je m’en dépossédais, je dépriverais mon propre sein d’avoir une médaille d’or à la tête de ma suite d’argent de chaque empereur Caesar, autant qu’il me sera possible, puisque je n’en aurai plus de ce dernier empereur. Si je les avais tous trois en doubles, comme vous avez doubles les 3 que vous m’assurez en échange, je vous les accorderais de tout mon cœur. Pour quelques autres que je n’aurais pas, sur le mérite desquelles, je vous ferais, ou laisser croire le juge et le maître. Je n’ai choisi aucune des 17 médailles que (vous) avez marquées dans le catalogue avoir envoyé à Rome, pour en faire des échanges, ne voulant point du reste déranger vos projets, ni vous donner la peine de les faire revenir de si loin pour moi. Mais si pour quelque raison que ce puisse être, elles vous revenaient, il y en a plusieurs qui pourraient m’accomoder, en me mandant quelles elles sont, ce qui se pourrait faire par une nouvelle convention. Si cela vous agrée, pour la somme de 450tt indivisiblement pour les 24, l’une portant l’autre, et non plus ultera, comme étant mon premier et dernier mot, après y avoir fait les réflexions convenables, parce que je ne prétends pas marchander avec une personne de votre mérite, sur un traité de bienveillance réciproque, et de pure amitié entre des gens d’honneur, qui n’a pour but que celui de se faire plaisir l’un à l’autre. En ce cas, je vous en ferai tenir l’argent à Paris, après néanmoins que nous serons convenus de la manière dont vous pourrez me procurer l’inspection de ces médailles. Si mes offres ne vous conviennent pas, votre refus n’altérera rien dans les sentiments de vénérable estime et de respect avec lesquels je suis et serai toujours, Monsieur, votre …« (Paris, BnF, Manuscrits, Français 15185, f° 264 et 265r).

References

  1. ^  Mezzabarba Birago, Francesco (1683). Imperatorum romanorum numismata a Pompeio magno ad Heraclium ab Adolfo Occo ne olim congesta, nunc augustorum iconibus, perpetuis historico / Chronologicis notis, plubribusque additamentis illustrata, et aucta. Mediolani: Ex Typographia Ludovici Montiae.