Andreas Morell - Nicolas Thoynard - 1694-8-26 and Gottfried Wilhelm Leibniz - Ezechiel Spanheim - 1703-10-26: Difference between pages

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{{Correspondence
{{Correspondence
|Institution=Paris, Bibliothèque nationale de France
|Author=Gottfried Wilhelm Leibniz
|Inventory=NAF 14823, f° 109r
|Recipient=Ezechiel Spanheim
|Author=Andreas Morell
|Correspondence date=1703/10/26
|Recipient=Nicolas Thoynard
|Place=Hannover
|Correspondence date=1694/08/26
|Coordinates=52.37448, 9.73855
|Place=Arnstadt
|Associated persons=Andreas Morell; Andrew Fountaine; Antonio Agustin; Vincencio Juan de Lastanosa; Thomas Herbert; Anton Günther von Schwarzburg-Arnstadt; Christian Schlegel
|Coordinates=50.83491, 10.94615
|Literature=Klopp 1874, III, pp. 47-48, Lettre CCXCV ; Babin - Van den Heuvel - Widmaier 2011, p. 640-641, lette 375
|Associated persons=Ezechiel Spanheim; Francesco Mezzabarba Birago; Gottfried Wilhelm Leibniz; Henri-Thomas Chifflet; Jean Mabillon; Nicolas-Joseph Foucault; Wilhelm Ernst Tenzel
|Numismatic keyword=punic; alphabet; paleography; iberic; ectypes; roman; carausius; forgeries; unpublished book; isinglass coin reproductions
|Literature=Mezzabarba Birago 1683, p. 224; Morell 1734; Sarmant 2003, p. 79, note 16
|Numismatic keyword=health; roman; titus; book; marcus aurelius; overstrikes; antoninus pius; Berlin; plate engraver; isinglass coin reproductions
|CorrespondenceLanguage=French
|CorrespondenceLanguage=French
|Link=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52505515m/f263.image.r=14823
|Grand document=-Lettre du 26 octobre 1703 (de Hanovre) : « Vous parlez, Monsieur, dans votre lettre dédicatoire à M. le comte de Pembrock [Pembrocke] de la suite des lettres puniques qu'il a tiré des médailles et je souhaiterais qu'on la pût obtenir. Je souhaiterais aussi que des anciennes médailles espagnoles qu'Antoine Augustin [Antonio Augustin], Juan de Lastanosa et d'autres ont publié, on pu tirer de même un alphabet. Mons. Wormius avait cru que ce que sont des lettres runiques, mais c'est toute autre chose. Je ne puis savoir encore apprendre jusqu'ici ce qu'on fera du trésor des ectypes ou dessins que feu Mons. Morel [Morell] a laissés et j'ai peur qu'il n'aille à mal. Mons. le comte de Schwarzbourg à qui j'en ai fait demander des nouvelles ne s'étant point expliqué.  Ce seigneur en contribuant à la perfection de ce grand ouvrage en aurait une gloire immortelle.  Le mal est qu'on ne voit guère de jeunes hommes en Allemagne (si j'excepte M. Schott) qui ait du goût pour ces belles connaissances. Car M. Schlegel que feu M. Morel avait pris pour l'assister s'attache principalement aux modernes. Peut-être que votre autorité, Monsieur, pourra contribuer beaucoup chez M. le comte pour le porter à pousser un si beau dessein.  M. le Chevalier Fontaine [Fountaine], jeune anglais mais bien savant et sage pour son âge, que j'ai vu ici et à Berlin lorsqu'il est allé en Italie et en est revenu avec Mylord Woodstock fils de Mylord Portland, avait apporté d'Angleterre un beau Carausius où il y avait, ce me semble : adventus Augg. Mais il avait rapporté d'Italie quantité de belles pièces et je l'ai exhorté de nous donner un ouvrage de Fraudibus antiquorum et præsertim nummariorum comme Bartholin en a fait un de Fraudibus pharmacopoeorum. Car un tel livre serait instructif et servirait à s'en garder et M. Fontaine s'est informé à fonds sur ce sujet ». (Klopp 1874, III, pp. 47-48, Lettre CCXCV ; Leibniz 2011, pp. 640-641, lette 375).
|Grand document=-Lettre du 26 août 1694 (d'Arnstadt) : « Monsieur, je suis ravi que vous fassiez la figure d'un Télèsphore entre Ésculape et UGEIA, c'est a dire, reconvalescent entre le médecin et la santé après une longue maladie* je ne vous souhaite qu'un seul pareil accident encor, puisque Vous n'avez la figure que de 35 en 35 ans : il vaut mieux cependant que vous ayez hérité de Mad(moisell)e vostre sœur que de lui avoir procuré un tel bonheur. Je crois que je me suis trompé a l'égard des medailles de Tit(us), car j'ay regardé fort exactement dans mes recueils et colles sans pouvoir trouver la rétrogradation. C'est une faute d'impression dans Mezzabarba, pag 124, lign. 57, et au lieu de TR P. VIII. IMP. XV : il faut y corriger TR P. VIII. IMP XV etc.  Quant aux medailles de M. Aurèle la difficulté est plus grande et la chose mérite une explication un peu plus nette et exacte. Prenez bien garde à la médaille de M. Aurèle de M. Foucault, car j'en ai vu de semblables qui ne provenaient que de l'hasard en frappant sur la médaille d'un Emp(eureu)r précédent : et vous trouverez que l'on a frappé le coin de M. Aurèle sur une médaille qui était frappée d'Antonin Pie : car a sa TR.P.V. il n'était encore [qu'] IMP proclamé outre qu'il n'a eu que trois Consulats : tellement que la moitié de l'inscription de la médaille Fucaldi appartient à M. Aurèle et l'autre à Antonin et cela parce que le coin n'a pas frappé par tout sur la médaille. Je crois qu'il en est de même à celle de chifletius, déjà citée par M. Spanheim et je ne l'ai plus trouvé à Besançon chez M. Chifflet, lorsque je vis son Cabinet.  J'ay vu M. Spanheim a Hall où il était avec S.M.Él(ectorale). de Brandebourg, à laquelle j'ai eu l'honneur de faire la révérence : Elle m'a entretenu une demi heure durant et m'a invité d'aller à Berlin voir son Cabinet, comme de fait j'espère d'y aller au premier jour, non pas pour y entrer en service, mais pour examiner le Cabinet Électoral et recevoir quelqu'aide pour l'avancement de mon ouvrage de médailles, je travaille aux planches d'icelui, avec un graveur que j'entretiens ici. Ne pourriez vous pas faire un essai chronologique de tous les Empereurs par années où il y a exactement tous leur TR. P. IMP. et COS.  Cela m'épargnerait beaucoup de temps et j'y joindrais cela a mon ouvrage sous vostre nom.  J'écris aujourd'hui a M. Leibniz et lui fais vos compliments. J'envoie à Gotha à M. Tenzel** la lettre du R.P. Mabillon, que je vous prie d'assurer de mes très humbles respects, comme aussi le reste de nos amis. » (Paris, BNF NAF 14823, f° 109 r, adresse au dos, en ligne sur Gallica ; Th. Sarmant 2003, p. 79, note 16).
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|Remark=* La santé de Thoynard a toujours été chancelante.
|Remark=Remarque : Lord Pembroke, qui fut un collectionneur de monnaies, était l'un des protecteurs d'Andrew Fountaine.  Sur Fountaine voir la lettre du 11 novembre 1702, de Leibniz à Sophie de Hanovre. Sur la collection de lord Pembroke, voir la lettre de Leibniz à Spanheim, du 24 décembre 1701 : « On me dit que Milord Pembroke est un grand connaisseur de médailles et a un beau cabinet » (série I, Allgemeiner politischer und historischer Briefwechsel, 20, Göttingen, 2006, p. 680, lettre 391).
** Wilhelm Ernst Tenzel (1659-1707).
|Language=fr
|Language=fr
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Latest revision as of 12:59, 30 August 2022


Gottfried Wilhelm Leibniz, Hannover

Gottfried Wilhelm Leibniz - Ezechiel Spanheim - 1703-10-26
FINA IDUnique ID of the page  9937
InstitutionName of Institution.
InventoryInventory number.
AuthorAuthor of the document. Gottfried Wilhelm Leibniz
RecipientRecipient of the correspondence. Ezechiel Spanheim
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . October 26, 1703
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Hannover 52° 22' 28.13" N, 9° 44' 18.78" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Andreas Morell, Andrew Fountaine, Antonio Agustin, Vincencio Juan de Lastanosa, Thomas Herbert, Anton Günther von Schwarzburg-Arnstadt, Christian Schlegel
LiteratureReference to literature. Klopp 1874, III, pp. 47-48, Lettre CCXCV1, Babin - Van den Heuvel - Widmaier 2011, p. 640-641, lette 3752
KeywordNumismatic Keywords  Punic , Alphabet , Paleography , Iberic , Ectypes , Roman , Carausius , Forgeries , Unpublished Book , Isinglass Coin Reproductions
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 26 octobre 1703 (de Hanovre) : « Vous parlez, Monsieur, dans votre lettre dédicatoire à M. le comte de Pembrock [Pembrocke] de la suite des lettres puniques qu'il a tiré des médailles et je souhaiterais qu'on la pût obtenir. Je souhaiterais aussi que des anciennes médailles espagnoles qu'Antoine Augustin [Antonio Augustin], Juan de Lastanosa et d'autres ont publié, on pu tirer de même un alphabet. Mons. Wormius avait cru que ce que sont des lettres runiques, mais c'est toute autre chose. Je ne puis savoir encore apprendre jusqu'ici ce qu'on fera du trésor des ectypes ou dessins que feu Mons. Morel [Morell] a laissés et j'ai peur qu'il n'aille à mal. Mons. le comte de Schwarzbourg à qui j'en ai fait demander des nouvelles ne s'étant point expliqué. Ce seigneur en contribuant à la perfection de ce grand ouvrage en aurait une gloire immortelle. Le mal est qu'on ne voit guère de jeunes hommes en Allemagne (si j'excepte M. Schott) qui ait du goût pour ces belles connaissances. Car M. Schlegel que feu M. Morel avait pris pour l'assister s'attache principalement aux modernes. Peut-être que votre autorité, Monsieur, pourra contribuer beaucoup chez M. le comte pour le porter à pousser un si beau dessein. M. le Chevalier Fontaine [Fountaine], jeune anglais mais bien savant et sage pour son âge, que j'ai vu ici et à Berlin lorsqu'il est allé en Italie et en est revenu avec Mylord Woodstock fils de Mylord Portland, avait apporté d'Angleterre un beau Carausius où il y avait, ce me semble : adventus Augg. Mais il avait rapporté d'Italie quantité de belles pièces et je l'ai exhorté de nous donner un ouvrage de Fraudibus antiquorum et præsertim nummariorum comme Bartholin en a fait un de Fraudibus pharmacopoeorum. Car un tel livre serait instructif et servirait à s'en garder et M. Fontaine s'est informé à fonds sur ce sujet ». (Klopp 1874, III, pp. 47-48, Lettre CCXCV ; Leibniz 2011, pp. 640-641, lette 375).

RemarksRemarks regarding the annotation. (fr)

Remarque : Lord Pembroke, qui fut un collectionneur de monnaies, était l'un des protecteurs d'Andrew Fountaine. Sur Fountaine voir la lettre du 11 novembre 1702, de Leibniz à Sophie de Hanovre. Sur la collection de lord Pembroke, voir la lettre de Leibniz à Spanheim, du 24 décembre 1701 : « On me dit que Milord Pembroke est un grand connaisseur de médailles et a un beau cabinet » (série I, Allgemeiner politischer und historischer Briefwechsel, 20, Göttingen, 2006, p. 680, lettre 391). (fr)