Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1759-11-23

From Fina Wiki
Revision as of 16:16, 19 April 2021 by FDeCallatay (talk | contribs) (Created page with "{{Correspondence |Institution=Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art |Inventory=Ms. 150, f° 156-161 |Author=Joseph Pellerin |Recipient=Jean-François Séguier |Correspondence dat...")
(diff) ← Older revision | Latest revision (diff) | Newer revision → (diff)
The printable version is no longer supported and may have rendering errors. Please update your browser bookmarks and please use the default browser print function instead.


Joseph Pellerin, Paris

Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1759-11-23
FINA IDUnique ID of the page  11225
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 150, f° 156-161
AuthorAuthor of the document. Joseph Pellerin
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . November 23, 1759
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Christian Sigismund Liebe, Antoine Galland
LiteratureReference to literature. Liebe 17301
KeywordNumismatic Keywords  Health , Roman Republican , Didia , Exchange , Apamea , Coin Cabinet (Saxe-Gotha), Catalogue , Unpublished Book , Coin Cabinet (managing)
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
Map
Loading map...
You can move or zoom the map to explore other correspondence!
Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 23 novembre 1759 (de Paris) : « J’avais été informé, Monsieur, que depuis quelques temps votre santé s’était trouvée fort altérée par un rhumatisme goûteux, et j’ai prié plusieurs fois Mr Gevouin de vous témoigner toute la part que je prenais à votre état. C’est avec un vrai plaisir que j’apprens par vous même, Monsieur, que vous êtes enfin quitte de cette violente et trop longue attaque, et je fais des vœux bien sincères pour que vous jouissiez dans la suite d’une santé plus constante. J’ai renvoyé à Mr Gevouin avec plusieurs autres médailles, celle de la famille Didia; mais je ne vous en ai pas moins d’obligation que si je l’avais gardée, et je vous en renouvelle mes remerciements. Je vois par ce que vous me marquez des suites dont votre cabinet est composé, que vous avez des médailles de toute espèce, et je ne doute pas que dans chaque/ [fol. 156v°] suite il n’y en ait de curieuses, et qui ne se trouvent peut-être point ailleurs. Je vous rends grâce de m’avoir envoyé une note de plusieurs de vos médailles de villes, et puisque vous voulez que je vous dise ce que j’en pense, je vous obéirai en joignant à cette lettre mes observations, mais je vous supplie de ne les regarder que pour ce qu’elles valent, c’est-à-dire pour très peu de chose. Si vous vouliez vous détacher de quelques-unes de ces médailles qui me manquent, je vous en céderais volontiers d’autres en échange, ou je vous en donnerais la valeur en argent à votre estimation. Celle d’Apamée de Bithynie surtout me ferait plaisir, n’en ayant point d’autonome de cette ville. On en connaît d’impériales, et il y en a une entre autres dans le cabinet de Saxe-Gotha publié par Liebe. < elle a le même type et la même époque que la votre avec un nom de magistrat >. En cas que la voie des échanges vous convienne, je vous enverrai une liste des médailles que je puis vous céder, et vous pourrez y choisir celles qui vous plairont le plus. Je ne connais point l’ouvrage de Mr Galland dont vous avez agréable de me parler; il m’est seulement revenu / [fol. 161] qu’il n’est pas fort exact et qu’il ne contient rien de bien instructif. Je ne sais si c’est la raison pour laquelle ceux qui le possèdent ne veulent point le communiquer. Je suis toujours étonné de voir que la plupart des antiquaires ont la manie d’être peu communicatifs. C’est un défaut dont j’ai toujours tâché de me garantir. Mon cabinet est ouvert en tout temps à ceux qui veulent le voir, et je ne cache pas même mon ignorance quand je ne puis donner les explications que l’on me demande. J’ai l’honneur d’être avec autant d’attachement que de respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 150, f° 156-161).

References

  1. ^  Liebe, Sigismund (1730), Gotha numaria sistens thesauri Fridericiani numismata antique aurea, agentea, aerea, ea ratione descripta, ut generali eorum notitiae exempla singularia subiungantur, apud R. & J. Westenios & G. Smith, Amsterdam