Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1762-2-2

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Joseph Pellerin, Paris

Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1762-2-2
FINA IDUnique ID of the page  11252
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. NAF Ms. 6211, f° 99-100
AuthorAuthor of the document. Joseph Pellerin
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . February 2, 1762
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Francesco Maria Carafa, Friedrich Samuel Schmidt von Rossan, Elysée de Saint-Benoît, Abraham Michelet d'Ennery
LiteratureReference to literature. Pellerin 17621, Sarmant 2003, p. 214, note 101 et p. 215, note 109, p. 216, note 110, p. 223, note 1422
KeywordNumismatic Keywords  Book Complimentary Copy, Postage , Book Production , Engraved Plates , South Italy , Greece , Sicily , Exchange , Prusias , Bithynia , Catalogue , Antoninus , Coin Price , Calabria
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b525088540/f203.item.r=6211%20Joseph%20Pellerin.zoom
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 2 février 1762 (de Paris) : « Vouys m’avez fait plaisir, Monsieur, de m’apprendre que vous avez reçu le Recueil des médailles de rois. Je n’ai pu encore avoir de nouvelles des exemplaires qu’on prétend que j’ai égaré à la poste et qui ne se retrouvent point. La capture ne serait pas grande si on ne ( ?) vend point. Je ne puis qu’être très flatté des approbations que vous voulez bien donner à cet ouvrage, et je sais parfaitement que c’est moins à son ( ?) que je vous la dois, qu’aux sentiments favorables dont vous m’honorez, mais vous me dispenserez s’il vous plaît de consentir que mon nom apparaisse ; ma répugnance à passer pour auteur est invincible, et cependant il me faut céder encore aux instances de mes amis auxquels je n’ai rien à refuser, et qui veulent absolument faire imprimer quelques / remarques assez étudiées que j’ai faites aussi sur mes médailles des villes. Ce qui me retardera l’impression malgré eux c’est la gravure de plus de quinze cent médailles, que j’ai consenti aussi de faire faire à mes frais, ouvrage qui est déjà commencé mais qui n’avance point autant qu’ils le désireraient. J’accepte volontiers celle des Salantins que vous voulez bien m’offrir et qui me manque. Cers peuples étaient établis en Calabre, et non pas en Sicile. Il y aura quelque lacune dans mon recueil pour ce qui regarde les médailles de la Grande-Grèce. M. le Duc de Noia, qui était ici il y a deux ans, m’en avait enlevé une centaine de ces pays-là auxquels j’ai regret à présent. Si vous en aviez d’autres que vous voulussiez me céder de même, je vous les remplacerais par quelques-unes d'autre espèce. / Je pense comme vous, Monsieur, sur le compte de M. Schmidt que j’ai vu souvent pendant le séjour qu’il a fait ici. Il se rendra illustre de plus en plus dans (la) république des lettres s’il continue de suivre la route qu’il a suivie jusqu’à présent. Je n’ai point été étonné de voir si peu de bonnes médailles dans le catalogue de celles du P. Elysée. Je savais qu’il avait vendu, cédé ou troqué avec M. d’Ennery tout ce qu’il avait de bon. Je n’ai su trouver pas plus de quatre ou cinq qui pourraient me convenir, encore quelques-unes me paraissent-elles suspectes, telle que celle de Sextus Pompeius que je ne connais qu’en or, la seconde d’Antonin Aet. Minerva, légende extraordinaire, et la ( ?) avec la chouette, l’aigle et le paon que je n’ai encore vue qu’en bronze. L’éditeur de ce catalogue aurait du donner la description des médailles de rois et des villes. J’aurais voulu avoir un Prusias qui s’y trouve, mais outre qu’il a été estimé à un prix exorbitant, on n’a pas voulu la séparer du reste. C’était à l’adresse de monf fils, premier commis de la marine, que vous m’adressiez ci-devant vos lettres. Il a quitté les bureaux ayant obtenu la charge d’intendant des armées navales. En la même adresse présentement, […] (Paris, BnF, Manuscrits, nouv. Acq. Fr. 6211, f° 99-100 ; Sarmant 2003, p. 214, note 101 et p. 215, note 109, p. 216, note 110, p. 223, note 142).

References

  1. ^  Pellerin, Joseph (1762), Recueil de médailles de rois, qui n’ont point encore été publiées ou qui sont peu connues, Paris.
  2. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.