| |Literature=Goltzius 1618b; Paruta - Agostini 1697; Swinton 1758; Pellerin 1763; Sarmant 2003, p. 217, note 117, p. 220, note 129 | | |Literature=Goltzius 1618b; Paruta - Agostini 1697; Swinton 1758; Pellerin 1763a; Barthélemy 1766; Sarmant 2003, p. 217, note 117, p. 220, note 129 |
| |Grand document=-Lettre du 4 mars 1762 (de Paris) : « J’ai reçu, Monsieu, avec la lettre dont vous ml’avez honoré du 24 du mois passé, la médaille que vous voulez bien me céder, et dont je vous fais mes remerciements très sincères. Je ne déconviens point qu’elle soit des Salantins mais comme on peut y lire ΣΑΛΑΝΤΙΝΩΝ, je pense qu’il faudrait une légende plus certaine pour y voir la référence à ces premiers peuples. Je ne trouve point cependant le type qu’elle contient parmi celles que j’ai de Salapias. Il n’y aurait point de difficulté si l’on en connaissait des Salantins avec ce même type. Je n’en connais point d’autres que celles qui ont été publiées par Goltzius et par Maier. Vous avez trop bonne opinion, Monsieur, des observations que je dois joindre aux planches / des médailles des villes que je fais graver, et je crains bien que vous n’en rabattiez beaucoup quand vous les verrez. Ce ne sera pas aussitôt que je le voudrais. La lenteur et les étourderies des graveurs me désespèrent. L’ouvrage m’a infiniment moins coûté que l’embarras et la peine que j’ai à les diriger. Je n’ai point encore vu les derniers volumes des Transactions. Je tâcherai de les trouver pour lire les nouvelles dissertations de M. Swinton. Par ce que j’ai déjà vu de ses ouvrages, il m’a paru qu’il sait très bien l’hébreu et le samaritain mais qu’il a donné des conjectures fort étranges su des médailles puniques. Je ne vous ai parlé de la Grande Grèce que vous pouvez avoir qu’autant qu’il s’y en trouverait quelques-unes non publiées, et que vous n’y seriez pas attaché. J’ai l’honneur d’être… Paris 4e mars 1762. PS : On m’a dit que M. l’abbé Barthélemy devait donner incessamment un ouvrage sur les médailles phéniciennes et puniques. Il m’en a gardé jusqu’ici le secret, quoi qu’il soit venu chez moi il y a un mois pour en décrire plusieurs des miennes en en vérifier d’autres. Il n’y a pas lieu de douter que ce nouvel ouvrage ne soit infiniment meilleur que tout ce que M. Swinton nous a donné dans ce genre. Le Jurnal des Savants a relevé avec raison une mérpise que j’ai faite en parlant d’une médaille phénicienne de Sidon. Je ne comprends comment elle m’a échappé, mais peut-être me fait-on grâce de bien d’autres » (Paris, BnF, Manuscrits, nouv. Acq. Fr. 6211, f° 101-102r ; Sarmant 2003, p. 217, note 117, p. 220, note 129). | | |Grand document=-Lettre du 4 mars 1762 (de Paris) : « J’ai reçu, Monsieu, avec la lettre dont vous ml’avez honoré du 24 du mois passé, la médaille que vous voulez bien me céder, et dont je vous fais mes remerciements très sincères. Je ne déconviens point qu’elle soit des Salantins mais comme on peut y lire ΣΑΛΑΝΤΙΝΩΝ, je pense qu’il faudrait une légende plus certaine pour y voir la référence à ces premiers peuples. Je ne trouve point cependant le type qu’elle contient parmi celles que j’ai de Salapias. Il n’y aurait point de difficulté si l’on en connaissait des Salantins avec ce même type. Je n’en connais point d’autres que celles qui ont été publiées par Goltzius et par Maier. Vous avez trop bonne opinion, Monsieur, des observations que je dois joindre aux planches / des médailles des villes que je fais graver, et je crains bien que vous n’en rabattiez beaucoup quand vous les verrez. Ce ne sera pas aussitôt que je le voudrais. La lenteur et les étourderies des graveurs me désespèrent. L’ouvrage m’a infiniment moins coûté que l’embarras et la peine que j’ai à les diriger. Je n’ai point encore vu les derniers volumes des Transactions. Je tâcherai de les trouver pour lire les nouvelles dissertations de M. Swinton. Par ce que j’ai déjà vu de ses ouvrages, il m’a paru qu’il sait très bien l’hébreu et le samaritain mais qu’il a donné des conjectures fort étranges su des médailles puniques. Je ne vous ai parlé de la Grande Grèce que vous pouvez avoir qu’autant qu’il s’y en trouverait quelques-unes non publiées, et que vous n’y seriez pas attaché. J’ai l’honneur d’être… Paris 4e mars 1762. PS : On m’a dit que M. l’abbé Barthélemy devait donner incessamment un ouvrage sur les médailles phéniciennes et puniques. Il m’en a gardé jusqu’ici le secret, quoi qu’il soit venu chez moi il y a un mois pour en décrire plusieurs des miennes en en vérifier d’autres. Il n’y a pas lieu de douter que ce nouvel ouvrage ne soit infiniment meilleur que tout ce que M. Swinton nous a donné dans ce genre. Le Jurnal des Savants a relevé avec raison une mérpise que j’ai faite en parlant d’une médaille phénicienne de Sidon. Je ne comprends comment elle m’a échappé, mais peut-être me fait-on grâce de bien d’autres » (Paris, BnF, Manuscrits, nouv. Acq. Fr. 6211, f° 101-102r ; Sarmant 2003, p. 217, note 117, p. 220, note 129). |