Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1761-1-30

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Joseph Pellerin, Paris

Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1761-1-30
FINA IDUnique ID of the page  11247
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 150, f° 170-171
AuthorAuthor of the document. Joseph Pellerin
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . January 30, 1761
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Onorio Arrigoni, Victor-Marie d'Estrées
LiteratureReference to literature. Arrigoni 17411
KeywordNumismatic Keywords  Greek , Duplicates , Coin Cabinet (paris), Parisian Market , State Of Preservation, Coin Price , Italy , Venice , Collection Sale , Drawing , Forgeries , Catalogue , Exchange , Unpublished Coins , Coin Cabinet (managing), Collection Classification
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia 
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 30 janvier 1761 (de Paris) : « Depuis la dernière lettre, Monsieur, que j’ai eu l’honneur de vous écrire, j’ai cherché, comme je vous l’avais mandé, à rassembler le plus de médailles de villes que j’ai pu. Mais malheureusement mes soins ne m’en ont pas fait trouver autant que je l’aurais désiré. La note que vous trouverez jointe à cette lettre, contient tout ce qu’il m’est possible de vous en procurer pour le présent. J’y ai compris celles de mes doubles en argent que vous m’avez marqué ne pas avoir. Je m’en suis trouvé très peu en bronze par la raison que je vous ai expliquée, et il m’en a aussi esté fourni fort peu par les brocanteurs qui m’ont cependant apporté tout ce qu’ils en avaient. J’y ai choisi seulement ce qui m’a paru bon, ou passable. Il n’en ont pas davantage, m’ont-ils dit, c’est qu’ils en fournissent aux cabinets du roi, de Sainte-Geneviève, du couvent des petits pères, et de quelques particuliers qui en forment aussi des suites. Ils m’ont promis de me faire voir à l’avenir tout ce qui leur en viendra. / [fol. 170v°] J’espère qu’avec le temps par cette voie et par les envois qui me seront faits d’ailleurs, je pourrai être assez heureux pour vous en procurer une plus grande quantité. Mais je suis rebuté d’en tirer d’Italie tant par rapport à la mauvaise condition de celles qui en viennent ordinairement, que par le prix exhorbitant que les vendeurs en exigent. J’ai éprouvé en cela l’excès où vous m’avez marqué que l’on en porte la valeur à Venise. Je ne savais pas que la collection entière de l’abbé Arrigoni eut été vendue. Il y avait de bonnes choses, à en juger par ce qu’il en a publié, quoique les dessins soient peu exacts, et la plupart des légendes estropiées. J’y en ai vu aussi quelques unes qui sont fausses. Vous avez raison de penser que l’on doit être fort en garde contre celles qui sont contrefaites. Le nombre en est bien plus grand qu’on ne pense. Feu M. le maréchal d’Estrées en avait formé une suite que j’ai achetée à son inventaire, et depuis j’y en ai beaucoup ajouté, estimant nécessaire d’avoir sous la main ces pièces de comparaison pour n’être pas trompé. C’est sous le contreseing de Mr Janelle intendant général des postes que vous recevrez le paquet contenant celles que je vous envoie. Un ami commun (Mr l’abbé Sallier) m’a procuré cette voie qui est la plus prompte / [fol. 171] et la plus sûre, et quand vous en aurez quelques-unes à me faire passer, je vous prie de vous servir de la même voie, c’est-à-dire de mettre sur le paquet qui les contiendra sans lettres ; Médailles pour monsieur l’abbé Sallier. Garde de la Bibliothèque du Roy et une double enveloppe aussi sans lettre avec l’adresse à Monsieur Janelle [corrigé par Séguier : Janel] Intendant général des postes. A Paris de cette façon je recevrai aussi sûrement les médailles que vous voudrez bien m’envoyer. Dans le nombre de celles que vous m’avez marqué avoir, je vous ai observé qu’il s’en trouvait quelques-unes qui me manquent, et d’autres qui m’étaient inconnues, et que vous avez eu même agréable de m’offrir. Je vais en faire le relevé que je joindrai à cette lettre, me remettant à vous de me faire part de celles que vous voudrez bien me céder en échange. Je rassemble volontiers les inconnues, et j’en ai toujours une bonne quantité dans des tiroirs séparés. De temps en temps, j’en fais la révision, et il m’arrive assez souvent d’y en trouver quelques-unes que je reconnais, soit par les types et par la fabrique, soit par d’autres marques, à quelles villes elles appartiennent. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 150, f° 170-171).

References

  1. ^ Arrigoni 1741