Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1763-6-3

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Joseph Pellerin, Paris

Joseph Pellerin - Jean-François Séguier - 1763-6-3
FINA IDUnique ID of the page  11230
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. NAF Ms. 6211, f° 107r-108r
AuthorAuthor of the document. Joseph Pellerin
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . June 3, 1763
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Enrico Noris, Jean Hardouin, Jean Foy-Vaillant
LiteratureReference to literature. Hardouin 16891, Noris 16912, Pellerin 17623, Pellerin 1763a4, Pellerin 1763b5, Sarmant 2003, p. 215, note 106, p. 219, note1246
KeywordNumismatic Keywords  Alexander The Great, Eras , Greek , Caria , Caesarea , Neokoroi , Roman Provincial , Fabric , Connoisseurship , Thurium , Locres , Leukas , Magistrate
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b525088540/f219.item
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 3 juin 1763 (de Paris) : « La suite que vous m’avez envoyées, Monsieur, des notes du cardinal Noris sur l’Antirrhétique du P. Hardouin m’a fait apercevoir que je n’avais pas répondu à la lettre dont vous m’avez honoré en m’envoyant le commencement de ces notes. Recevez, je vous prie, mes excuses. Je vous avoue que je l’avais mise après l’avoir lue dans mon exemplaire de l’Antirrhétique, me proposant alors de comparer les notes avec le texte. Je n’ai pas eu depuis un moment à moi. Des affaires de famille, et nous faisons partie de tous ceux qui la composent, m’ont occupé de manière que je n’ai eu le temps ni de lire, ni d’écrire, ni même de penser aux médailles. Je compte m’y remettre à la fin de ce mois, quand ils seront retournés chez eux. Vos exhortations, Monsieur, et tout ce que vous me marquez obligeamment à l’occasion des Recueils des médailles que j’ai donnés, seraient bien capables de m’engager à publier le reste de celles que je possède, si cette entreprise n’excède pas mes forces, mon grand âge et mes facultés s’y opposent autant que les craintes de tomber dans des méprises encore plus fréquentes que celles que j’ai déjà commises. Vous avez bien raison / de dire que dans l’immensité des livres où il est parlé de médailles il est impossible d’avoir tout vu, et de se rappeler tout ce qu’on a lu. Il y a plus encore : la mémoire manque dans la vieillese. Je m’en tiendrai forcément aux notes que j’ai faites sur mes catalogues et pour les … j’en ai trouvé assez pour donner quelque chose de nouveau, plusieurs sont d’une espèce à ne pouvoir les produire qu’en forme de dissertations. Telles sont entre autres une ère du règne d’Alexandre que j’ai cru avoir découvertes sur des médailles ; une ville d’Indicéo en Carie, dont aucun auteur n’a fait mention ; une colonie inconnue de la ville de Césarée du Liban ; une interprétation nouvelle concernant les néocorats des villes ; une autre sur les Cabires syriens et quelques autres ancore qui pourraient ne pas vous déplaire. Je conçois que mes observations sur le Recueil des médailles grecques de Vaillant paraîtraient bien sèches, mais je les donnerai puisqu’on le veut sur les … toutefois, autant que je le pourrai. Il est vrai qu’il ne paraît guère vraisemblable que la langue grecque ait été d’usage dans les lieux appelés aujourd’hui Azola, mais la médaille en question ne peut guère être de la ville d’Afrique apellée Acillas, ou plutôt Achuella, comme son nom se voit sur les médailles, et encore moins du promontoire Axila en Arabie. Cette médaille ressemble par la fabrique à celles d’Italie. Je ne savais pas que celle d’Aquino eût été donnée ou je ne m’en souvenais pas. Vous … très bien aux Thurii votre médaille qui a pour type une grappe de raisins avec ΘΟΥ. Celles d’argent qui ont la lettre Λ et les lettres ΛΥ sous le cheval Pégase sont suivant les apparences des Locriens ozoles. Celle de Leucade avec la légende ΛΕΥΚΑΔ. ΜΕΝΑΝΔΡΟΣ ne diffère de celles que j’ai données que par le nom du magistrat. J’en ai plusieurs autres avec différents noms de magistrats. J’ai l’honneur d’être avec mon très respectueux attachement, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur. Pellerin » (Paris, BnF, Manuscrits, nouv. Acq. Fr. 6211, f° 107r-108r ; Sarmant 2003, p. 215, note 106, p. 219, note124).

References

  1. ^  Hardouin, Jean (1689), Antirrheticus de nummis antiquis coloniarum et municipiorum ad Joan. Foy-Vaillant med., Paris, in-°4
  2. ^  Noris, Enrico (1691), Annus et epochae syromacedonum: expositae in vetustis urbium Syriae nummis praesertim Mediceis expositae, Florence
  3. ^  Pellerin, Joseph (1762), Recueil de médailles de rois, qui n’ont point encore été publiées ou qui sont peu connues, Paris.
  4. ^  Pellerin, Joseph (1763), Recueil de médailles de peuples et de villes qui n'ont point encore été publiées, ou qui sont peu connues. Tome premier, contenant les médailles d'Europe. chez H. L. Guérin et L. F. Delatour, Paris.
  5. ^  Pellerin, Joseph (1763), Recueil de médailles de peuples et de villes qui n'ont point encore été publiées, ou qui sont peu connues. Tome second, contenant les médailles d'Asie. chez H. L. Guérin et L. F. Delatour, Paris.
  6. ^  Sarmant, Thierry. La République Des Médailles. Numismates et Collections Numismatiques à Paris Du Grand Siècle Au Siècle Des Lumières. Vol. 72. Les Dix-Huitièmes Siècles. Paris, 2003.