Jules-François-Paul de Fauris de Saint-Vincent - Jean-François Séguier - 1779-9-20

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Jules-François-Paul de Fauris de Saint-Vincent, Aix-en-Provence

Jules-François-Paul de Fauris de Saint-Vincent - Jean-François Séguier - 1779-9-20
FINA IDUnique ID of the page  5016
InstitutionName of Institution. Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art
InventoryInventory number. Ms. 149, f° 156-158
AuthorAuthor of the document. Jules-François-Paul de Fauris de Saint-Vincent
RecipientRecipient of the correspondence. Jean-François Séguier
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . September 20, 1779
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Aix-en-Provence 43° 31' 47.42" N, 5° 26' 50.89" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Nicolas-Claude Fabri de Peiresc
LiteratureReference to literature. Pellerin 1765a1, Pellerin 1765b2, Gusseme y Delgado 17733, Papon 17774
KeywordNumismatic Keywords  Paper Cast , Roman Provincial , Local Finds , Greek , Africa , Cyrene , Greek , South Italy , Massalia
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=1023
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 20 septembre 1779 (d’Aix) : « C’est une grande indiscrétion, Monsieur, que de prendre sur votre temps et sur vos occupations. Personne n’en est plus persuadé que moi, cependant cela ne m’arrête pas. Vos lumières sont si rares et si universelles, d’ailleurs vous êtes si bon et si communicatif que tout invite de s’adresser à vous. C’est une route que vos bontés m’ont tracé il y a longtemps et que mon cœur suit avec grand plaisir. J’ai reçu depuis quelque temps des médailles de bronze parmi lesquelles il y en a deux que je désespère de connaître. La 1ère dont je vous envoie la forme sur un morceau de papier ci-joint porte d’un côté la tête d’un homme qui paraît assez jeune. Il ne paraît aucune trace de lettres. On voit au revers un crocodile sans queue, ce qui est extraordinaire. Au-dessus on lit distinctement ΡΑΣ. Il y a 2 autres lettres effacées dont une paraît être un K. La seconde médaille est un petit bronze. Elle porte d’un côté une tête que je crois celle de Jupiter sans légende. Au revers il y a un bœuf, pour légende un mot au haut de la médaille qui est effacé, sur le bœuf il y a 3 lettres peu distinctes. La première paraît un T et la dernière un Σ. Entre les jambes du bœuf il y a 2 fois le monogramme RH. Ce monogramme ne se trouve pas dans le recueil qu’en a donné M. Pellerin dans son supplément imprimé en 1765 et c’est ce qui m’a fait faire attention attention à cette médaille, toute fruste qu’elle est. [fol. 157v°] Ces médailles ont été trouvées vraisemblablement sur les côtes d’Afrique parce qu’elles étaient mêlées avec un grand nombre qui avaient le silphium et le bouclier rond marque certaines des médailles de Cirene. J’ai acheté ces jours passés quelques médailles grecques des villes d’Italie. Il y en a une seule latine que je ne connais pas. Il y a d’un côté une tête armée d’un casque avec une étoile, par derrière on ne peut lire de la légende que les 2 lettres CN. Le reste a été rogné. Il y a au revers 3 figures. Celle du milieu tient d’une main une haste et de l’autre plusieurs javelots ou traits. Les 2 autres figures ont à la main une haste moins longue, une d’elles met une couronne sur la tête de celle du milieu. L’exergue qui contenait quelques lettres a été rognée. La tête a quelque ressemblance avec celle de Pompée. Les lettres CN m’auraient porté à la lui attribuer, mais j’attens votre avis pour me décider. Vous avez sans doute appris la destruction de notre palais. Par une barbarie digne du dixième siècle, on a détruit la Tour de l’Horloge qui était renfermée dans son enceinte. Le fameux Peiresc avait toujours dit que c’était un monument funèbre. En effet on y a trouvé 2 urnes de marbre blanc qui contenaient des ossements très parfumés. [Fol.158] Elles étaient renfermées dans des espèces de sépulcre taillés dans des pierres énormes. Ces sépulcres étaient scellés avec des crampons de fer. Les ossements étaient dans les urnes et les cendres étaient dans les sépulcres et couvraient les urnes. Parmi ces cendres et hors de l’urne, on a trouvé une petite médaille de cuivre de la République de Marseille. C’est celle qui [est] au n° 4 de la dernière planche du 1er volume de l’hist. de Provence du père Papon. » "Oserais-je vous demander à qui il faut s'addresser pour avoir le dictionnaire numismatique espagnol du P. André de Gusseme ? Quoi qu'il coûte, je voudrais l'avoir." (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 149, f° 156-158).

References

  1. ^  Pellerin, Joseph (1765), Mélanges de diverses médailles, pour servir de supplément aux recueils des médailles de rois et de villes qui ont été imprimés en M.D.CC.LXII et M.D.CC.LXIII. Tome premier. I, Médailles détachées. II, Médailles impériales en or, en argent & en bronze. III, Médailles de colonies qui manquent dans Vaillant, avec des observations sur celles qu'il a publiées. chez H. L. Guérin et L. F. Delatour. Paris.
  2. ^  Pellerin, Joseph (1765), Mélanges de diverses médailles, pour servir de supplément aux recueils des médailles de rois et de villes qui ont été imprimés en M.D.CC.LXII et M.D.CC.LXIII. Tome second. Médailles grecques impériales qui manquent dans Vaillant, avec des observations sur celles qu'il a publiées. chez H. L. Guérin et L. F. Delatour. Paris.
  3. ^ Gusseme y Delgado 1773 
  4. ^  Papon, Jean-Pierre (1777), Histoire générale de Provence, vol. 1, Moutard, Paris