Léon Ménard - Jean-François Séguier - 1757-7-23
FINA IDUnique ID of the page ᵖ | 8235 |
InstitutionName of Institution. | Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art |
InventoryInventory number. | Ms. 141, f° 25-26 |
AuthorAuthor of the document. | Léon Ménard |
RecipientRecipient of the correspondence. | Jean-François Séguier |
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . | July 23, 1757 |
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. | Paris 48° 51' 24.12" N, 2° 21' 5.26" E |
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. | Anne-Claude de Caylus, Jean-Jacques Barthélemy, Antoine Galland |
LiteratureReference to literature. | |
KeywordNumismatic Keywords ᵖ | greek, tarkondimotos, dictionary, unpublished book |
LanguageLanguage of the correspondence | French |
LinkLink to external information, e.g. Wikpedia | https://www.seguier.org/correspondance/edition.aspx?id=443 |
-Lettre du 23 juillet 1757 (de Paris) : « Vous avez des compliments bien particuliers de M. le comte de Caylus. Il m’a chargé de vous prier au cas qu’il vous tombe entre les mains quelque antique considérable, de vouloir l’acheter pour lui. Il vous en fera aussitôt rembourser le prix, mais il ne désire que des morceaux rares et de bon goût, de quoi il vous laisse le maître, connaissant, comme il fait, votre intelligence et vos lumières. Je n’ai pas manqué de faire vos compliments à M. l’abbé Barthélemy. Il y est très sensible et m’a chargé de vous offrir les siens. Je lui ai parlé de la lettre que vous lui adressâtes à Rome au sujet de la Tarcondimotur qu’il vous avait demandée. Il m’a dit qu’il n’avait point reçu votre lettre, qui sans doute a été égarée. Il m’a ajouté qu’il avait eu cette médaille d’ailleurs. Au reste je ne crois pas que nous puissions nous flatter d’avoir de lui la communication du Dictionnaire numismatique de M. Galland. Il en paraît extremement jaloux, cependant il faudra se [le procurer] d’une autre façon. M. Félicien nous y aidera, mais il est à propos de prendre cela de loin. Je ne le perdrai pas de vue. Ce qu’il y a de fâcheux, c’est que ce manuscrit ne soit plus parmi les livres de notre Académie. J’en ai parcouru ces jours passés le catalogue avec attention et je l’y ai vu marqué en deux vol in f°. Je comptais d’avoir notre affaire toute faite, mais quand j’ai voulu le demander, on l’a cherché sous son numéro sans la trouver, de sorte que ce manuscrit a disparu, sans qu’on puisse le retrouver. On croit même qu’il manque depuis longtemps. » (Nîmes, Bibliothèque municipale, Ms. 141, f° 25-26).