Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1731-9-24

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Lancelot Favart, Reims

Lancelot Favart - Claude Picard Duvau - 1731-9-24
FINA IDUnique ID of the page  5128
InstitutionName of Institution. Paris, Bibliothèque nationale de France
InventoryInventory number. Manuscrits, fr. 15186, f° 130
AuthorAuthor of the document. Lancelot Favart
RecipientRecipient of the correspondence. Claude Picard Duvau
Correspondence dateDate when the correspondence was written: day - month - year . September 24, 1731
PlacePlace of publication of the book, composition of the document or institution. Reims 49° 15' 28.04" N, 4° 1' 54.95" E
Associated personsNames of Persons who are mentioned in the annotation. Nicolas Mahudel, Jean-René de Longueil
LiteratureReference to literature.
KeywordNumismatic Keywords  Price , Plotina , Market , Postumus , Catalogue , Vitellius , Roman , Greek , Local Finds , Collection Sale
LanguageLanguage of the correspondence French
External LinkLink to external information, e.g. Wikpedia  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9065155t/f141.item.r=15186.zoom
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Grand documentOriginal passage from the "Grand document".

-Lettre du 24 septembre 1731 (de Reims) : « J’ai vu hier, Monsieur, votre lettre du 20 et j’ai vu avec plaisir que les plotines sont à présent à vingt pistoles et ainsi des autres ; je voudrais seulement savoir à présent s’il y a beaucoup d’acheteurs, car toutes ces médailles valaient il y a dix ans la grande moitié moins, à en juger néanmoins par une suite de grands bronzes que j’ai mis dans les mains de monsieur Mahudel. Depuis plus d’un an les cabinets ne sont pas d’un grand débit, mais pour ne nous pas écarter, j’accepte volontiers le Posthume Herclis magusano, les Postumes (latin). Comment savoir ce que vous aurez et qui ne soit pas dans ma suite, je ne sais qu’un moyen qui est aisé : envoyez-moi par le carosse de Reims votre catalogue. Je le garderai deux ou trois jours ; j’en tirerez un extrait de ce que je n’ai pas et cela nous servira dans la suite, si vous n’aimez mieux me l’envoyer par Monsieur d’( ?) ; comme je doute néanmoins que vous n’ayez rien qui ne soit ici, à moins que n’ayez acquis depuis que je n’ai eu l’honneur de vous voir, pour finir Vitellius on avons aussi les deux posthumes que je vous demanderai deux louis d’or. Il faut que vous ayez ma médaille malgré les offres qu’on me fait en médailles grecques qui feraient bonne figure dans ma suite. J’ai hier fait connaissance avec un curé de nos frontières qui a beaucoup d’esprit et qui m’a promis ses services pour me faire avoir des médailles. Je sais qu’il y en a quantité entre les mains de plusieurs personnes que je lui ai indiquées, tout l’or sera pour vous et le bronze et l’argent demeurera dans mon cabinet. Je crois vous avoir marqué que le moyen bronze que je vous ai prié de me chercher est ce qui sera de grand bronze dans l’empire et pour lier ma suite premièrement depuis Postumejusqu’à Dioclétien ; cette partie sera difficile à trouver et depuis Julien l’Apostat jusqu’à Justin ceci sera beaucoup plus facile ce me semble. On m’apporta ces jours passés un petit Jupiter de bronze tenant la foudre. Il a les deux jmabes rompues à la moitié mais du reste très bien conservé, ce qui est de singulier, c’est qu’il a au bras gauche une manche qui est faite entièrement comme celles qu’on porte à présent, c’est-à-dire une manche en ( ?). Si ma petite figure avait appartenu à un tailleur du passé, je croirais qu’il aurait servi de modèle pour être mode ; on m’a promis d’autres de ces petites figures, je les attends incessamment. Vous n’aurez point des monnaies trouvées proche Neuchâtel, heureusement vous y prenez peu de part. J’ai l’honneur d’être de tout mon cœur votre très humble et très obéissant serviteur. Favart. PS : vous ne me parlez pas des médailles d’or de monsieur le président. Gardera-t-on on cabinet pour monsieur son fils, on n’en sait encore rien ; au reste je vous les souhiate de tout mon coeur » (Paris, BnF, Manuscrits, fr. 15186, f° 130).